On sait qu'en France,le métier de bourreau était pratiqué de père en fils;car peu nombreux,était ceux qui voulait faire un métier aussi méprisé.Si ma mémoire est bonne,la dernière lignée de bourreau à avoir pratiqué en France,sont les Debbler,et avant eux,il y eut la famille Sanson,mais qu'elle est la famille qui précéda les Sanson ?

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Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

F.Nietzsche

Les Sanson descendaient-ils de celui de la Révolution?

Dans ce cas, c'est pendant plusieurs siècles que les Sanson "commirent leur office"!

Tonio.

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"La République? Elle est perdue : les brigands triomphent!"
Robespierre.

Les Sanson furent bourreaux de 1688 à 1847.
J'ignore en revanche quelle fut la famille qui les précéda dans cet office.

Merci pour ce commencement d'information,Louis-Auguste .Dommage que vous n'ayez pas de renseignements sur la famille de bourreau qui a précédé les Sansons .

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Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

F.Nietzsche

Oui,Tonio.

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Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

F.Nietzsche

Les informations ci-dessous sont tirés de : François Foucart, Anatole Deibler, profession bourreau 1863 - 1939, Plon, 1992

http://www.amazon.fr/Anatole-Deibler-pr ... 2259024947

Comme on peut le voir en bas de page, les ouvrages ne manquent pas sur les dynasties de bourreaux et sur la fonction.

Anatole Deibler est le petit-fils de Joseph Deibler. Ce Bavarois est un soldat des armées d'occupation en 1815. Il ne repartira pas et s'installera en France à Villeurbanne où il se mariera avec une française et tiendra un café. Mais les affaires étant mauvaises, il cherche à se reconvertir. Il n'est pas exclu, il est même fort probable que son voisin d'alors Etienne Chrétien bourreau de Lyon lui ait parlé de Stanislas Desmorets exécuteur de Dijon, qui cherchait un aide. Ce dernier descendait lui-même d'une lignée de bourreaux.
A noter pour l'anecdote que ce Joseph Deibler avait des ancêtres burreaux dans le duché de Wurtemberg au XVIIIème siècle.
Joseph Deibler occupe ce poste en Charente puis dans le Cantal.
Car à l'époque, chaque département avait son exécuteur et ses aides. Mais dans les années 1850, la loi réduit le nombre de bourreaux en en affectant un par ressort de cours d'appel.

En 1853 Deibler réussit à obtenir le poste de Rennes. Il prendra sa retraite en 1863.
Son fils le remplace par décision de la chancellerie. Ce qui n'était pas automatique car il semble avoir quelques concurrences et espoirs d'avancement. Ainsi son collègue d'Angers Ganié est candidat en 1861 au remplacement de Deibler si celui-ci est révoqué, suite à l'incident Josset.
Voici la description du journal :



Je reviendrai sur la suite plus tard.

Mais une question cependant. Il semble 'usage que les bourreaux aient été appelés "Monsieur de.." suivi de leur lieud'exercice. Ainsi Joseph Deibler était Monsieur de Rennes, et ses fils et petit-fils seront Monsieur de Paris.
Quelqu'un en sait-il plus sur cet usage ?

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Bonjour
Peu être quelques réponses ici
http://guillotine.cultureforum.net/

Merci Robert pour ce lien.

Je reviens rapidement sur une question rapidement traitée : les bourreaux et leur conscience

L'auteur donne plusieurs exemples :
Anatole Deibler a toujours été indifférent à toute notion religieuse ou civique, refusant de voter.
Ses successeurs ont toujours indiqué ne pas vouloir se poser de questions.
Charles Henri Sanson fit dire une messe pour le roi Louis XVI, après l'avoir exécuté.
Heidenreich aurait pris un bain après chaque exécution...

Bref la seule vraie question de ce temps là n'est pas celle-là mais plutôt celle de la douleur de la décapitation.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier

Bah, le bon docteur Guillotin affirmait que l'on devait sentir qu'un souffle frais sur la nuque. C'était tout de même un progrès par rapport à la décapitation à l'épée où le bourreau devait parfois s'y prendre à plusieurs fois, une trentaine pour Chalais.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)