Pierma a écrit :
C'est vrai que le fait qu'aucune unité militaire ne soit opposée - ni même l'attentat d'un simple particulier - est assez étonnant.
A ce sujet, Houssaye (1815) écrit que l’on raconte qu’à Cannes un boucher nommé Bertrand aurait épaulé en joue l’Empereur avant qu’un voisin ne lui arrache l’arme des mains de peur des représailles.
Concernant les victimes du Retour de l’Aigle, on peut néanmoins citer le capitaine Casabianca qui, fait prisonnier à Antibes, se blessa grièvement en tentant de s’échapper, en chutant des remparts.
Elgor a écrit :
En 1814, en allant à l'Ile d'Elbe, il avait failli y être écharpé par la foule. C'était un officier anglais qui l'avait sauvé.
Une première affaire avait eu lieu un peu avant Avignon, mais les craintes furent plus grandes encore à Orgon. Là, face à la foule haineuse, les commissaires autrichien, russe et prussien Koller, Schouvalov et Waldbourg-Truchsess (le commissaire Campbell avait quitté Napoléon à Lyon et le devançait vers la Méditerranée), aidés notamment du major autrichien de Clamm et du trésorier Peyrusse, s’interposèrent et permirent le passage du cortège.