Bonjour,
Cornelis a écrit :
Je ne sais pas si je suis d'accord avec vous. Les XVIIe et XVIIIe s. sont des périodes de changement houleux...]
Vous pouvez y ajouter la Russie et l'Autriche pourtant incontournable.
Les XVIIème et XVIIIème voient la France un peu en mal de mâles.
Les règnes longs laissent souvent une ardoise assez lourde (France, Russie, UK, Autriche).
Ce n'est pas tant les changements de dynasties ou de Maisons qui créent une "houle" mais une suite de conflits prenant comme prétexte les successions (Autriche, Espagne, UK).
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Santé (XVIIIème/XIXème)
En France, le XVIIème a vu les Bourbons décimés (variole, pneumopathies etc.)
En UK, problèmes rénaux et mentaux chez les Hanovre.
L'Autriche se porte bien, pertes d'enfants en bas-âge mais grandes familles où les fils ne manquent pas. Une brisure avec François II. Commencent les difficultés dues aux unions consanguines, maladies touchant plus souvent les mâles (frère, neveux, petits neveux).
En Russie, les pneumopathies sont nombreuses chez les grandes duchesses et princesses (filles de Nicolas Ier Pavlovitch et Michel Pavlovitch) ainsi que les décès en couches (l'union d'Alexandra Pavlovna avec J. Antoine comte palatin de Hongrie et celle d'Elisabeth Mikhaïlovna et Adolphe Ier de Luxembourg auraient pu donner une postérité intéressante sur le plan politique).
Les filles de Maximilien Ier de Bavière, nombreuses et saines vont renforcer par leurs unions les Maisons "preneuses".
Les Maisons Bourbons Siciles et Parme sont fertiles et les enfants sains (vu la consanguinité), assurant en général une postérité nombreuse.
Il est intéressant de suivre avec Victoria Ière, le fil de l'hémophilie à travers la Hesse, source régulière d'unions impactant la Russie ; l'Espagne impactée via la branche Battenberg de la Maison de Hesse.