A part que ne vois pas trop où l'auteur a été pêcher la variole pour Hugues Capet, mais bon.

Pour Henri Ier, où nous avons un texte, c'est d'avoir mangé trop tôt après sa purgation qu'il serait mort. Mais là aussi, je ne vois pas bien la relation de cause à effet.

Il faudra que j'en parle à mon toubib.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Sur un site consacré à St Denis, on précise que Louis XV, au moment de la profanation des sépultures pendant la Révolution, ne se trouvait pas dans le caveau mais à l'entrée de la basilique "dans l'attente de son successeur". Quelqu'un a-t-il des lumières sur cette tradition?

Oui, on devait attendre la mort du prochain roi pour mettre en caveau le suivant. Je pense que c'est du au corps mystique du roi!

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie

Et sait-on à quel endroit exact de la basilique le corps était déposé? Y avait-il un monument fixe, provisoire ?

j'ai rien vu de tel quand j'ai visité la magnifique St Denis, mais il faut avouer que la révolution y a bien fait des dégâts

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"Les plus nobles conquêtes sont celles des coeurs et des affections"
Armand Jean du Plessis, Cardinal de Richelieu

Le cercueil du roi attendait celui de son successeur à l'entrée de la crypte dans un petit caveau en brique dont il ne reste rien. On peut le voit sur une gravure représentant l'intérieur de la basilique sous le règne de Louis XIV et dans laquelle on voit le petit caveau "d'attente" où il est précisé qu'il s'agit du corps de "Loys XIII". J'essaierai de la mettre en ligne dans quelques temps.

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"Je ne me dissimule point que la Monarchie ne pourrait reprendre son éclat que par un coup de vigueur; mon frère ne le fera pas, et sûrement, je ne me permettrais pas de le lui conseiller."
29 mai 1789

Je pense qu'il faut lire "on devait attendre la mort du roi suivant pour mettre en caveau le corps du roi précédent". Mais qu'est-ce que le "corps mystique du roi" ?!!!! C'est bien la première fois que j'en entends parler!
Dans les salles nécropoles du palais de l'Escurial près de Madrid, on peut voir le "dépositoire" où était entreposé le cercueil du souverain défunt (en attendant peut-être la finition du marbre destiné à sa dernière demeure?).

Le corps mystique du roi est à un concept historiographique notamment développé par Ernst Kantorowicz, dans Les Deux Corps du Roi. Essai sur la théologie politique au Moyen Âge, 1957, trad. française Gallimard 1989, rééd. dans Kantorowicz, Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 2000
Dans cette oeuvre admirable, Kantorowicz montre qu'il y a deux corps du roi: l'un, physique, est à la personne qui est roi. L'autre, mystique, ne lui appartient pas, il est au roi intemporel.
Ce corps mystique permet de justifier la prétention monarchique à l'immortalité. Grâce à lui, le roi ne meurt jamais, même si ceux qui exercent la royauté peuvent eux mourir. Dès que le roi meurt, le corps mystique du roi est "récupéré" par son successeur, qui est roi sans aucun délai. C'est tout le sens de la formule célèbre "le roi est mort, vive le roi!". C'est aussi ce qui explique que le roi défunt est pendant quelque temps présenté en effigie et que pendant ce temps le nouveau roi n'a pas le droit d'apparaître en public à proximité de cette effigie.

Voilà, j'espère vous avoir éclairé, bien que je sois sûr que certains, plus spécialistes que moi sur cette question, sauront préciser cette présentation simpliste.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

J'ai lu ce livre passionnant, mais l'effigie du Roi ainsi que la fiction de sa vie cesse avec Henri IV. Grosso-modo, cela va du règne de Charles VI à celui de Henri IV avec une apothéose pour François Ier.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Savez-vous pourquoi cette fiction cesse? Cela me semble étrange, quand on connaît le caractère traditionnaliste des rites de la monarchie... Il a sans doute dû se passer quelque chose de grave pour abandonner celui-ci sous Henri IV. Merci d'avance pour vos éclaircissement.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Je me permets de déterrer ce topic

Henri II est plus précisément mort d'un hématome sous-dural situé à l'arrière du crâne, du au contre coup du choc de la lance sur la face du crâne.

Source: MC Courlet de Vrégille, thèse de médecine - 1978