Je comprends mal la question posée. Il me semble que la contagion est un risque à courir pour tout personnel soignant.
En outre s'agissant plus particulièrement des infirmières, ne s'agissait il pas de religieuses qui de toutes façons avenir fait vœu de consacrer leur vie aux malades ?
Un exemple ici : le sanatorium de Nancy
http://www.professeurs-medecine-nancy.f ... torium.htm"Le 3 mai 1916, le président R. Poincaré émet un décret : « la congrégation des Sœurs de Saint-Charles est autorisée à fonder à Nancy pour le service des Hôpitaux Maringer et Villemin (deux annexes de l'hôpital civil) un établissement de 19 religieuses de son ordre, sous réserve que l'établissement sera exclusivement affecté au service des deux hôpitaux.
Les religieuses devront être de nationalité française et justifier d'une résidence ininterrompue en France ou dans les colonies françaises pendant les dix années qui précèdent leur entrée dans l'établissement ».
Ainsi, dès l'ouverture de l'hôpital Villemin, des Sœurs sont affectées au fonctionnement des différents services. Elles sont sous la responsabilité d'une supérieure, commune aux trois établissements du groupe M.V.F., qui se charge seule du recrutement et de la direction du personnel congrégationniste. Seules les religieuses assurent les fonctions de surveillante des services de soins.
C'est seulement après la seconde guerre mondiale qu'apparaissent dans les services, des infirmières et des surveillantes laïques. Et, au fil des ans, le personnel laïque est devenue majoritaire, le personnel congrégationniste s'amenuisant (baisse du recrutement par baisse de la vocation religieuse).
A l'hôpital Villemin, comme dans les autres hôpitaux, les Sœurs de Saint-Charles ont toujours fait preuve de dévouement, de disponibilité, passant beaucoup de leur temps auprès des patients, essayant de soulager leurs souffrances. Certains ont dit d'elles qu'elles étaient l'âme de l'hôpital.
Voici la liste des supérieures ayant exercé à l'hôpital Villemin :
• Sœur Marie-Rosé Prieur (lere supérieure) :
• Sœur Virginie Gantzer de 1950 à 1960 ;
• Sœur André Guerin de 1960 à 1963 ;
• Sœur Marie-Madeline Gousset de 1963 à 1968 ;
• Sœur Joachim Jeanjean de 1968 à 1987."
Il faudra un jour mesurer tout ce que ces religieuses ont apporté (pour un coût dérisoire) à la santé des Français !