Phocas a écrit :
Tout d'abord, il est très difficile d'écrire sur plusieurs périodes. Un historien est généralement spécialiste d'un thème, d'un siècle,... bref son sujet d'investigation est relativement restreint. Il doit tout connaître sur son sujet afin de savoir quelles pistes approfondir et quels thèmes n'ont jamais été creusés. Un historien ne peut donc pas écrire en historien un mois sur de la contemporaine et le mois suivant sur l'Empire romain. Dès lors, il n'est plus un historien mais quelqu'un qui récupère ce qui a été écrit sur le sujet et en fait sa tambouille.
Donc si je suis ton raisonnement un historiens traitent de l'histoire complète de l'Empire Byzantin (ou tout autre nation) a travers les époques n'est pas un vrais historien? Ou cela est-il tolérer, comme je le pense, parce que pour comprendre son sujet il doit en étudier l'évolution a travers les ages? Donc, si on suis cette hypothèse, un historien écrivant une "Histoire de le Royauté Française" de Clovis à Louis-Philippe reste un historien même si il si il écrit un jour sur le Haut Moyen Age et le lendemain sur la Révolution?
Phocas a écrit :
Raconter des histoires n'est pas le travail des historiens. Bordonove avec ses biographies n'apporte rien de nouveau. C'est comme Max Gallo, à la base contemporanéiste spécialiste de l'Italie qui écrit sur tout et n'importe quoi.
Donc un vulgarisateur ne fait récupérer a droite a gauche des bride historique sans jamais innover? Je ne citerais qu'un exemple sur Bordonove comme je maîtrise le sujet.
Dans sa biographie de Jean le Bon, Bordonove expose au début, comment a été perçut Jean 2 au cour des siècles, d'abord apprécié puis discrédité jusqu'à Michelet qui en fait l'un des pire rois de France. Lui va au cour du livre nuancé les attaques qui avait été faite a ce rois sans pour autant prendre parti pour lui (heureusement me direz-vous
). Il dit être l'un des premier a avoir "défendu" ce roi en lui consacrant une biographie ce qui selon mes recherche puisqu'il n'existe a ma connaissance que deux biographie traitent de lui en tant que sujet principale. Cela montre a m'ont avis une innovation, pas un grand changement de cap dans les connaissance historique de l'époque mais une vision différente plus nuancé, qui change de manière concrète la vision faite du Roi...
Alors si un vulgarisateur innove, devient t-il un historiens ou simplement un vulgarisateur un peu plus fort que la moyenne?
Phocas a écrit :
Raconter des histoires n'est pas le travail des historiens.
Qui doit le faire alors? Au contraire c'est le devoir des historien de raconté l'histoire car il sont les mieux apte a le faire!
Phocas a écrit :
Les historiens sont très sévères à l'égard de ces "charlatans" car ils ont du succès en utilisant l'Histoire mais en adoptant des méthodes contraires à la déontologie de l'historien.
Et je rajoute a ce que j'ai dit juste ci-dessus : a quoi sert l'histoire sinon a être raconté, exposer, expliquer au plus grand nombre? Sert-elle simplement a noircir des millier de page pour une seule élite? Qu'elle serait ses bienfait si seule quelque personne pouvait la comprendre? Nous tomberions bien vite dans l'aristocratie prononcé...
Phocas a écrit :
Ceci dit, c'est déjà très bien que vous approfondissiez vos cours du secondaire avec Bordonove, retenez juste que l'Histoire est beaucoup plus compliquée que la représentation faite par ses auteurs.
Je sais bien sur que ce que je lit n'est qu'un survole et que pour comprendre au mieux l'Histoire il faut pousser plus loin ses lecture
.
Jean-Marc Labat a écrit :
C'est l'éternelle querelle entre partisans des puristes et des vulgarisateurs. Il faut absolument des vulgarisateurs, des raconteurs d'Histoire sinon cette disciplinesera cantonée aux seuls universitaires ou autres spécialistes, et ce sera fort triste.
Une discipline qui est aux mains que des universitaires et autres professeurs n'est qu'une discipline qui vit en vase clos, sans oxygène. Elle finit par faisander.
Alors, critiquer les Decaux, Castelot et autres Bordonove sous prétexte qu'ils racontent est trop facile. Ils ont formé des passionnés, moi le premier.
Je suis amplement d'accord mais pour moi le problème ne devrait même pas se poser et tout historien devrait être l'un et l'autre du moins un peu des deux...
Phocas a écrit :
Bordonove ne travaille pas en historien dans le sens où ses ouvrages n'apportent rien de nouveau. Vous me direz, certains historiens ont réalisé un travail en début de carrière et se reposent dessus pendant quarante ans.
J'ai déjà répondu à cela ci-dessus.
Jean-Marc Labat a écrit :
Maintenant, confiner l'histoire à quelques spécialistes, c'est la tuer. Et ce c'est ce qui est en train de se passer. Il n'y a guère de successeurs aux vulgarisateurs que nous venons de citer, et je le déplore.
Dans mon enfance, on offrait un Decaux ou un Castelot au gamin que j'étais, désormais, on offre un manga aux enfants d'aujourd'hui.
C'est non seulement la tuer mais aussi la mettre en danger pour la simple raison que confier un pouvoir (car l'histoire en est un) a une élite amène le plus souvent a le voir utiliser, déformer pour l'intérêt de cette élite seule. L'expression "L'Histoire est écrite par les vainqueur" a dans ce cas toute sa force...