Txomin a écrit :
C'est seulement la hausse de la productivité qui permet la hausse des salaires (sauf dans les entreprises publiques en monopole) ; Effectivement depuis toujours (en situationd e concurrence) les entreprises, l'Homme, cherchent à faire plus avec moins. Même à cette époque le travail est un vendu sur un marché et les employeurs doivent ajuster en permanence les rémunérations pour conserver leurs collaborateurs. Elle s s'ajustent en offrant le salaire le moins éloigné possible de la création de valeur apportée par le collaborateur. Si la productivité augmente à cette époque c'est parce que les entreprises investissent (modernisation, formation, RetD ...).
Etes vous certain que ce raisonnement parfaitement exact à l'époque actuelle , peut s'appliquer aux
trente glorieuses , période de plein emploi , durant laquelle on ne dé-localise pas les productions,et avec une concurrence des pays étrangers limitée par les taxes douanières qui ne tomberont que très progressivement avec le développement du marché commun ? Vous affirmez que le travail est une valeur marchande comme une autre ,alors il faut bien admettre que si on manque de travailleurs (cela a du arriver puisqu'on est allé chercher des travailleurs à l'étranger à cette époque ) , la valeur "travail" va augmenter; les entreprises y feront face , comme elles le font pour une augmentation du coût de matières premières ou d'énergie dont elles auraient besoin, en cherchant à améliorer la productivité .