Citer :
était-on obligé d'acheter par famille et obligatoirement de toutes façons une certaine quantité de sel par an ?
où achetait-on ce sel ?
Cela dépendait du statut de la région :
Oui dans les pays de grande gabelle, c’était « le sel du devoir », non dans ceux de petite gabelle, où la consommation était libre, mais le sel taxé quand même bien sûr.
Dans le premier cas, chaque foyer devait acheter de 7 à 9 livres de sel par an par tête (une tête comptant à partir de 7 ans) selon la décision du collecteur : celui-ci avait à répartir entre les habitants une quantité globale imposée à la collectivité. On vérifiait les quantités progressivement retirées au grenier à sel avec des « billets de gabellement », que les agents de la gabelle pouvaient aller réclamer à domicile.
Dans les pays de « quart-bouillon », c’étaient les producteurs qui versaient directement ¼ de leur production à l’Etat, charge à eux de se rembourser sur les consommateurs.
Les pays rédimés avaient versé un forfait pour être exemptés de la gabelle.
Citer :
Comment faisait-on lorsqu'il fallait faire des "salaisons" ?
Comment faisait-on pour le sel "non alimentaire"
Les professionnels allaient directement chercher leur sel au grenier en fonction de leurs besoins : c’était le sel " de vente volontaire " ; à vérifier, mais il me semble que le prix était le même: en effet, utiliser pour des salaisons le « sel du devoir » étant un délit sévèrement puni, cela signifierait donc que beaucoup de particuliers étaient tentés de revendre leur surplus de sel à ces professionnels, ce qui n’aurait aucun intérêt pour ces derniers s’ils pouvaient obtenir du sel moins taxé directement au grenier.
Il y avait des billets de gabellement différents pour les deux types de ventes