Citer :
Note infrapaginale : "E. Esmonin, qui s'étendait volontiers sur cette idée, a été suivi par L. Hémardinquer : Faut-il démythifier le porc familial d'Ancien Régime, 1971."
La référence paraissant imprécise, je suis allé gratter. Il faut lire :
Hémardinquer (j.-j.)
"Faut-il démythifier le porc familial d'Ancien Régime"", Colin,
Annales, 1970, fasc. 6 (nov.-déc.), pp 1745-.
Le même Poitrineau (cf. supra) en remet une couche plus loin :
"Epousant le point de vue de "La Cuisiniere bourgeoise" [1680] qui dédaignait la viande de porc, précisant "[i]j'en parlerai peu, parce que sa chair est nourrissante, difficile à digérer, et lâche le ventre", les médecins militaires français, jusqu'à la fin du XVIIIe s. au moins, en réprouvaient l'inclusion dans la ration du soldat ; la relative faveur, sous forme de lard & de salaison, de ce porc que les paysans élèvent autant qu'ils le peuvent, soit pour l'autoconsommation, soit pour le vendre pour la consommation des classes populaires urbaines, ne s'explique-t-elle pas justement par ces particularités décriées, et notamment - le prix relativement bas mis à part - par cette digestibilité médiocre qui fait du cochon une viande qui "tient au ventre" ?"[/i]
"Dans le cochon tout est bon" semble un slogan inventé par un glandeur moderne...
Bon, et si pour changer quelqu'un parlait de l'absence des équidés relevée par Lagache ???