Bonjour,
le titre de ce sujet est le titre de mon exposé, autant le dire tout de suite.
J'ai beaucoup lu ces derniers temps sur le sujet, mais j'aimerai avoir des avis extérieurs sur mon plan et mes idées phares.

L'état providence répond à trois types de politiques:
- intervention réglementaire de l'État afin d'assurer une sécurité économique pour tous (sécurité sociale + assistance)
- redistribution (passant par des transferts monétaires)
- équipements et services gratuits ou à prix très faibles

Comme plan,
I) la politique de l'emploi
- mesures et dispositif en faveur de l'emploi
- chômage, indemnisation
II) services sociaux et santés
- santé
- personnes agées, handicapées
- sociaux
III) sécurité du revenu
- les allocations (vieillesse, maladie, familiales)
- assistance sociale
IV) critiques et remises en cause
- néo-libérale
- socialiste et coco

problème: plan en 4 points, chose que les profs digèrent mal. je prends le risque.
Pensez-vous que cela répond assez bien à la définition d'un état providence?

Où est l'histoire?

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"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables" A. Allais

On ne voit pas la comparaison avec l' Etat providence français, les points communs, la redistribution fiscale, le social, et les différences notables en matière de licenciement spécialement si je ne confonds pas. Dans les pays nordiques , le licenciement serait bien plus facilité qu'en France mais l'indemnisation meilleure, je crois, pour un délai court, je ne sais plus ?
Deux types de politique de l'emploi sous le même vocable ! L'un à vocation économique, l'autre plus social!
Mais il parait que le modèle suédois perd de sa crédibilité dans la crise, des grandes entreprises suédoises ont été rachetées et les couts demeurent encore trop élevés dans la mondialisation. Gageons toutefois que la Suède sortira plus rapidement de la crise, avec des effectifs restreints et des couts de production inférieurs et bien moins d' Etat.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Mais ce sujet est HS : où est l'histoire là encore dans votre intervention...

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"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables" A. Allais

L'histoire est dans la motivation et les dispositifs des deux législateurs lors de la création des deux systèmes, après guerre je suppose. Puis chacun est resté dans sa logique en ajoutant des couches ou en modifiant. La comparaison suppose de nombreuses connaissances pour prendre un caractère historique. On est dans la rubrique histoire économique qui permet d'en venir à l'époque actuelle pour parfaire une démonstration

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

merci de vos réponses!
Alain, je ne dois pas traiter du cas français, celui-ci serait hors sujet. Il faut que je me concentre uniquement sur le cas suédois. Quant aux crises économiques et à la remise en question face à la mondialisation, je pensais mettre cela dans mon IV).
L'histoire s'intègre dans les parties à travers la mise en place de l'état providence.
Je suis en train de réfléchir à un plan plus chronologique, qui montrerait les évolutions du pays à travers les crises, les réponses apportées aux nouveaux problèmes, mais j'avoue que cela m'inspire assez peu...

La question est très intéressante.
Le fameux modèle suèdois commence dans les années 1930 lors de la grande dépression et est en partie basé sur les découvertes et l'exploitation des grands gisements de fer du nord du pays qui ont en partie fourni les recettes permettant de financer ce généreux modèle.
Mais il faudrait approfondir la question.

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

j'ai du mal à définir le terme "centralisation des négociations". Peut-on simplifier cela en disant que l'État dirige les négociations entre les employeurs et les employés? cela lui permet alors de régler plus facilement les conflits sociaux et donc d'éviter les grèves à rallonge.
suis-je dans le vrai?

La force de la Suède, c'est qu'elle sait évoluer , avec consensus, semble t-il, et que la concurrence asiatique l'a fait réagir avant tous les autres pays de sociale démocratie.
C'est ainsi, ce qu'on sait peu, que la Suède a aboli le statut des fonctionnaires avec un emploi à vie. Il n'y a plus que des emplois ordinaires avec contrat, y compris dans l'éducation, le social, la culture ... sauf dans quelques secteurs . La Suède rappelle que service public ne veut pas dire emploi à vie, comme en Suisse.
Résultat, la Suède a un taux de croissance de plus de 4 % et nous un peu plus de 1! On peut licencier librement depuis toujours je crois et il n'y a pas de salaire minimum. L'économie est libre et les problèmes sont traités par le social, les indemnités de l'etat. Pas de mélange.
Mais il y a bien sur d'autres raisons que l'adaptation de l' Etat providence pour expliquer ce taux de croissance.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.