Deux anecdotes ironiques en rapport avec le sujet. Vraisemblablement à la période Brejnev, une délégation de patrons français visitait l'URSS. Ils étaient guidés par une jeune accompagnatice. A l'issue de la visite d'une usine, un des Français lui dit : " Et bien Mademoiselle, on n'a pas l'air de se fatiguer beaucoup dans les usines soviétiques ! ". Réponse du tac au tac de la jeune femme : " Et si c'était celà le socialisme ? "
Autre anecdote après la réunification où les Allemands de l'Ouest étaient étonnés par le côté tire au flanc de la main d'oeuvre de RDA, l'un d'eux me déclara : " Ils sont quand même forts ces communistes, ils sont arrivés à rendre les Prussiens paresseux ! "

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

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Il est vrai que le patron capitaliste et exploiteur de l'ouvrier n'existant plus en Etat communiste, selon la théorie, le salarié co-propriétaire de son usine qui appartient au peuple, est censé échapper à la pression productiviste et à la rentabilité, donc moins travailler.
Il me semble que le stakanovisme a été inventé quand le régime s'est aperçu que les ouvriers, se sentant plus libres, travaillaient moins.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Il me semble que dans l'idée de communisme de Marx, il y avait l'avènement de l'abondance qui allait provoquer l'instauration du communisme. Pour Marx, c'est le capitalisme qui du fait de ses crises continuelles de surproduction allait finit par générer une abondance tel que le système lui même n'y résisterait pas. Le capitalisme était dès lors un mal nécessaire, une étape inévitable qui allait finir par offrir au monde le communisme.
Pour les soviétique, l'argument est sans doute devenu une nécessité. Il fallait travailler comme des fous afin de provoquer, faire venir au plus vite cette abondance. Une bonne excuse pour que l'oligarchie au pouvoir puisse exploiter les masses soviétiques.