C'est un joli sujet mais je ne penses pas qu'il se prête à un traitement exactement chronologique, ça demande un peu de conceptualisation mais c'est très proche de ce que vous avez déjà fait.
Le seul vrai problème de votre plan est que vous oubliez un élément important: la ville (i.e. la demande) fait l'industrie plus que l'industrie ne fait la ville. Là où vous tombez bien c'est que c'est précisément le sujet du discours d'acceptation de Paul Krugman pour son
prix Nobel (in English).
L'intérêt c'est que vous avez un cycle vertueux qui s'engage à ce moment entre industrialisation et urbanisation. Mais à un certain moment ce cycle s'interrompt ... Warrom?
En l'espèce, votre problématique s'avère bien posée mais elle inverse les termes de la proposition. La ville est bien plus l'élément endogène que l'industrie ne l'est.
Donc en gardant le même plan que celui que vous proposez, vous pouvez faire:
1.a. Le marché citadin (concept clef: masse critique), 1.b. La main d'oeuvre citadine (ici pensez à
Alfred Marshall), 1.c. Les externalités citadines (économies d'agglomération, innovation, finance).
2.a. Les exodes ruraux, 2.b.Industrialisation des villes (transports, construction, lifestyle), 2c. Industrie et le modèle de la cité (démocratie, bourgeoisie, consommation)
3.a. La fin des coûts de transaction, 3.b. Les externalités négatives (pollution, congestion, problèmes sociaux), 3.c. La competition des activités non-industrielles (inclue le fait que les plus grandes villes ne sont pas des centres industriels).