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 Sujet du message : L'homme et l'économie
Message Publié : 19 Jan 2014 17:41 
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Bonjour,

dans L'école des compétences. De l'éducation à la fabrique de l'élève performant, Paris, 2010, Angélique Del Rey, professeur de philosophie, écrit à la page 62 que l'économie était au service de l'homme jusqu'à la seconde guerre mondiale, puis on assiste à une inversion après ce conflit, l'homme passant au service de l'économie. Bref, de fin, l'homme devient moyen de l'économie.

Que pensez de cette idée?

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"On ne peut pas gouverner un pays qui offre 246 variétés de fromage".
"Un pays capable de donner au monde 360 fromages ne peut pas mourir".


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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 19 Jan 2014 21:55 
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Pierre de L'Estoile
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Bonjour,
personnellement j'ai toujours tendance à me méfier de ce genre d'assertions à l'emporte-pièce. C'est tellement général que ça finit par ne plus vouloir rien dire. Qui c'est "on" ? Qui c'est l'Homme? Lequel ? Où ? Qu'est-ce que ça veut dire « l'Homme pour l'économie » ou l'inverse ?
Bon, je reconnais que bombarder de questions de ce genre sert trop souvent à celui qui veut faire dévier le sujet. Ce n'est pas mon cas donc je vais proposer une approche du sujet.
Si on arrive à trouver une période(et ça doit pas être bien difficile) où les gens ont placé leurs intérêts économiques avant toute autre considération, alors on pourra déjà répondre à la négative à votre question. Sinon… Non. B)
Si par exemple on trouve des textes de plaignant de ce genre d'attitude ; ou des révoltes contre ceci ou cela…
Bien à vous.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 19 Jan 2014 22:09 
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moi aussi ! J'ai de par ma formation, toujours tendance à me méfier des etudes économiques faites par des intellectuels (philosophes ou autres !) . ce sont souvent de belles constructions intellectuelles qui, hélas s' ecroulent des qu'elles se heurtent à la réalité

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme


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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 20 Jan 2014 3:54 
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Vellavius a écrit :
Bonjour,

dans L'école des compétences. De l'éducation à la fabrique de l'élève performant, Paris, 2010, Angélique Del Rey, professeur de philosophie, écrit à la page 62 que l'économie était au service de l'homme jusqu'à la seconde guerre mondiale, puis on assiste à une inversion après ce conflit, l'homme passant au service de l'économie. Bref, de fin, l'homme devient moyen de l'économie.

Que pensez de cette idée?

Qu'elle aurait dû aller faire un tour en 1925 dans les corons du Nord (ou d'Alès) et descendre au fond pour y regarder les conditions de travail !

Comment peut-on rêver que l'économie avant 1945 est au service de l'homme ? "C'est folie foliante", comme dit Pierre de Siorac, le héros des romans de Robert Merle.

C'est le programme du CNR, à la Libération qui a fait le plus pour sortir de l'horreur la condition ouvrière. Il faut imaginer que les 3/4 des ouvriers ne disposaient pas de caisse d'accident/maladie et pas de retraite. (Elles n'étaient pas totalement absentes, dans la mesure où une partie des grandes entreprises - les plus prospères - avaient mis en place des caisses privées et cotisaient pour leurs employés. Une bonne chose, avec cependant un côté paternaliste. C'est un gage de fidélité ou de docilité : quel salarié va courir le risque de perdre le bénéfice du droit à pension pour ses vieux jours en se fâchant avec son employeur ?)

Oh bien sûr, il existe des catégories qui sont bénéficiaires du système économique. Cadres, actionnaires, fonctionnaires, rentiers, bénéficient d'avantages spécifiques à chacun, qui les mettent totalement ou partiellement à l'abri d'un jeu économique qui ne fait pas de cadeaux.

Mais de là à prétendre que l'économie est au service de l'homme ! ça relève d'une vision totalement illusoire et faussement nostalgique.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 20 Jan 2014 10:33 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 09 Juin 2010 14:22
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Je viens d'écrire un message dans un fil à côté sur les foires de Champagne aux XII – XIIIe siècle. Bien des gens de cette époque devaient vivre pour l'économie. Et pourtant nous ne sommes pas après 1945. Non, ce genre de considération n'a pas grande valeur objective, ça sert beaucoup plus à dénoncer un monde perçu comme trop individualiste (ce que je ne nie pas pour autant) et qui fait l'auteur se sentir comme un peu décalé dans son époque. Du coup il nous invente un passé fantasmé et idyllique ; un paradis perdu(qui peut quand même être vrai dans une certaine mesure, j'en sais rien, mais lui non plus).
Bien à vous.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 23 Jan 2014 17:59 
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Hérodote
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Au contraire, Marx et Keynes écrivaient eux-même qu'au fur et à mesure les hommes doivent fournir de moins en moins de travail. Ils sont remplacés par le Capital, qui produit à leur place, il est donc moins nécessaire de travailler (d'où l'augmentation du travail bénévole). Après, il ne faut jamais prendre au premier degrés ce qu'écrivent des philosophes sur l'économie, mais je pense que la vérité est l'inverse de ce que dit cette Angélique Del Ray : avant 1945 l'homme était soumis à l'économie et au sortir de la Seconde Guerre Mondiale les choses se sont inversées.

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"On peut aussi bien prier une sardine, ce n'est qu'une question de foi." Proverbe Japonais.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 23 Jan 2014 19:13 
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
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Le capital (sans majuscule) ne remplace pas le travail des hommes : ce sont les machines qui le font.

Au cours des Trente Glorieuses, c'est la production en grande série qui a permis dans les pays développés une augmentation de la richesse comme le monde n'en avait jamais connu.

Si les principes du "welfare state" ont été posés en 1945 (en France, programme du CNR à la Libération) c'est cette augmentation massive de la production manufacturière qui a permis de le financer. Le démarrage a été plutôt lent, parce que le pays était à reconstruire, et les années d'après-guerre sont des années où on a travaillé dur en Europe. (Allez donc demander aux Allemands ! ) Mais le phénomène a produit des résultats spectaculaires dès 1955, d'où le terme de "miracle économique". En 1970, le revenu moyen d'un ménage de 30 ans était trois fois supérieur à celui de leurs parents au même âge.

Sans idéaliser l'époque (le travail à la chaîne n'était pas une sinécure) cette évolution a touché jusqu'aux classes les plus pauvres : il y a un monde entre la condition ouvrière en 1930 et celle de 1970.

un indice qui ne trompe pas : l'augmentation du temps libre. Les congés payés, qui n'existaient pratiquement pas dans l'industrie - quelques rares entreprises accordaient une semaine - sont passés à 5 semaines, et le repos dominical s'est étendu au samedi.

C'est allé jusqu'au point où l'on s'est imaginé, l'automatisation prenant la place de l'homme, qu'on se dirigeait vers une société du temps libre, autorisant une diminution significative du temps de travail pour tous.

Autant dire que l'affirmation "avant 1945 l'économie était au service de l'homme" aurait fait franchement rigoler un ouvrier ayant connu toute la période.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 23 Jan 2014 19:20 
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Hérodote
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Le capital, selon Marx, ce sont les machines et les matières variables (enfin, ça c'est le capital constant, le capital variable étant les employés). J'utilise Marx comme référence car c'est le premier économiste que j'ai lu et que ça m'a marqué. Après, pour tout le reste, je suis plutôt d'accord avec ce que vous avancez.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 23 Jan 2014 19:49 
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Georges Duby
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Localisation : Montrouge
Mme del Rey n'a pas de compétence économique connue et ses centres d'intérêt sont ailleurs. Elle s'est fait connaitre particulièrement pour son refus des méthodes pédagogiques d'évaluation et le concept de compétences à acquérir. C'est en pensant à ce qu'elle appelle "la tyrannie de l'évaluation" qu'elle évoque un changement dans la finalité de l'économie. Ci-joint à tire d'éclairage, de contexte, un extrait pour information de " N'otre école, revue de la fédération CNT des travailleurs de l'éducation", une interviev intéressante de Mme del Rey sur " L'école des compétences":

Citer :
"C’est alors que j’ai découvert l’ampleur de cette petite notion d’apparence si anodine : présence dans le système éducatif français depuis la loi sur la formation continue (1971) et les [b][b]nombreux liens développés entre l’école et l’entreprise[/b][/b] (apparition des « référentiels de compétences » dans l’enseignement technique et professionnel) ; origine du « Socle commun de connaissance et de compétences » français (2005) dans le référentiel de compétences-clés défini par les institutions européennes [1] ; programme de Sélection des « Compétences-clés à réussir dans la vie » lancé par l’OCDE (!) en 1997 et aboutissant à l’évaluation internationale PISA ; pression des bailleurs de fonds (notamment Banque mondiale…) pour que ladite « Approche par Compétences » soit au cœur des réformes éducatives dans les pays du Sud (en particulier pays d’Amérique du Sud et d’Afrique)…
Ce qui m’a le plus frappée dans ces découvertes, c’est que la finalité de toutes ces politiques « éducatives » était économique. Le discours dit en effet (toujours) la chose suivante : nous sommes entrés dans la société de la connaissance, or dans la société de la connaissance, l’économie la plus performante est celle qui sait investir en priorité sur la « ressource humaine ». ...
Comment et pourquoi cette notion s’est-elle imposée au point d’envahir le vocabulaire des psychopédagogies, des scientifiques de l’éducation, des ministères et administrations des systèmes éducatifs nationaux, des chefs d’établissement, des enseignants, sans compter les programmes scolaires, les bulletins d’évaluation des élèves et bien sûr tout le champ de l’orientation professionnelle ? ...
À l’époque où le pouvoir religieux était le plus fort, l’école avait pour but de faire le « salut des âmes » ; avec la naissance des États-nations, la fonction donnée à l’école se déplace vers celle de former (et formater) le futur « citoyen de la Nation » ; avec la naissance, le développement et l’imposition du pouvoir capitaliste devenu néocapitalisme (avec le développement du néotaylorisme et de ladite « économie de la connaissance » qui fait, comme le disait Michel Foucault, de l’entreprise un modèle fractal), la fonction centrale de l’école devient : former de la ressource humaine employable parce que possédant les compétences-clés ; c’est dans ce dispositif que prend place l’étonnant succès des compétences dans l’éducation.
il est clair que l’évaluation est un dispositif de pouvoir, qui ne fait que cacher cette dimension derrière sa prétention à l’objectivité… Mais l’alternative ne passe pas pour autant par la défense de l’intégrité du « sujet humain ». Pourquoi ? Au cœur de ce dispositif de pouvoir, il y a l’individu, véritable credo de l’utilitarisme néolibéral dans la mesure où il permet la gestion fine des « populations ». Individualiser est l’affaire du système. Défendre l’individu, « l’intégrité du sujet humain » mis à mal par une évaluation chosifiante, reste pris dans ce à quoi l’on cherche à s’opposer. Il faut donc inventer quelque chose entre objectivité et subjectivité : expertise des formes d’évaluations existantes dont la logique intrinsèque s’oppose à la déterritorialisation (entraînée par le calcul d’accumulation de valeur et de « plus-value ») ? Création d’espaces de « non-évaluation » dans lesquels une mise en œuvre des savoirs et des savoir-faire transmis puisse se mettre à l’épreuve du réel (entraînant en retour une reconnaissance, une identification de soi dans les choses) ?"



Mais le sujet peut être traité en lui-même en faisant observer qu'il est possible que la mondialisation de l'économie modifie la société mais que le but final dans nos sociétés démocratiques demeure toujours le bien être général des hommes et la préservation du niveau de vie. L'homme demeure la finalité de nos sociétés bien que le cadre économique subisse de grandes transformations.

Merci de vous en tenir à la limite chronologique de fin 1991. La mondialisation et la finalité des économies actuelles sont un autre sujet.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 23 Jan 2014 20:53 
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Samuel Black a écrit :
Le capital, selon Marx, ce sont les machines et les matières variables (enfin, ça c'est le capital constant, le capital variable étant les employés). J'utilise Marx comme référence car c'est le premier économiste que j'ai lu et que ça m'a marqué. Après, pour tout le reste, je suis plutôt d'accord avec ce que vous avancez.


Disons qu'entre les écrits de Marx et nos jours, la science de l'économie a un peu progressé ... Que diriez-vous si pour vous soigner votre médecin s'appuyait sur les préceptes de Galien...

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 23 Jan 2014 21:18 
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Hérodote
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Pas forcément, Marx, Keynes et d'autres sont encore très cités et considérés aujourd'hui dans le domaine de l'économie. Ils en ont jeté les bases. Le mot capital au sens Marxiste est toujours d'actualité je crois.

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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 24 Jan 2014 0:39 
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Salluste
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La philosophie est une chose, l'histoire en est une autre...

Les conditions de travail du XIXème n'étaient pas et de très loin une "sinécure". Zola n'a pas vraiment exagéré dans ses romans.
C'est aussi, en parallèle, que au XIXème, les médecins ont commencé à se pencher sur les maladies professionnelles (dont les usines à allumettes et les dégâts causés par le soufre, entre autres) ainsi que des accidents du travail. Ces deux éléments sont devenus des phénomènes statistiques assez interpellant parce que.. perte de rendement!

Si on se penche plus en arrière sur le passé, l'industrie drapière prend une 1ère révolution vers le XIIIème et est l'enjeu d'un essor économique non négligeable (V. l'ouvrage de Dominique Cardon). Si, dans un 1er temps, la roue à filer est interdite dans certains coins, c'est pour protéger le travail des fileuses.
Se met en place un fractionnement de l'activité "textile": 15 intervenants différents, plus ou moins spécialisés, de la toison au drap fini et cacheté par la guilde-métier-corporation, du moins pour les draps de très haute qualité.
Se met aussi au point les ensouples "amovibles" (rouleau arrière du métier recevant la chaine pas encore tissée): enrouler et enfiler une chaine prend un temps assez considérable, immobilisant le métier pendant ce temps. L'ensouple amovilble permet de monter la chaine sans immobiliser le métier (les métiers actuels fonctionnent encore ainsi!)
XIVème: apparition de la "nouvelle draperie", rendant le drap plus accessible.. MAIS aggravant les conditions de travail des artisans.
Les fileuses sont les grandes perdantes (voir Arachné enchaînée, D. Cardon) et doivent se prostituer pour arriver à survivre. Les tisserands sont recrutés dans les campagnes, ce qui permet aux marchands-banquiers d'échapper aux circuit des guildes-corporations-métiers et.. de contrôler l'ensemble du processus, depuis le mouton => au tissu fini (ela rappelle des choses actuelles!). :wink:
Le tisserand devient attaché à son métier et n'est plus du tout "maître" de sa production: les conditions de travail se dégradent fortement.

PS: je passe par l'illustration textile, vu que c'est mon domaine de prédilection.. et que le textile a toujours été un moteur économique et d'emploi (et ce ne sont pas les gens de la région de Roubaix qui risquent de me contredire..) ;)

Le marchands-banquiers du Moyen Age sont les pilotes et les précurseurs du capitalisme.


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 Sujet du message : Re: L'homme et l'économie
Message Publié : 24 Jan 2014 8:18 
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Il y a une légende qui circule volontiers dans les milieux noirs rappelant le souvenir de l'esclavage et de la colonisation : l'idée que la France se serait enrichie par l'exploitation des esclaves et le pillage de l'Afrique.

En fait, s'il s'agissait d'activités lucratives, c'est sans commune mesure avec le travail de chien fourni massivement par nos aïeux entre 1815 et 1950. Le sort des ouvriers du XIXème siècle est une forme d'esclavage - certes moins meurtrier - et on ne chômait pas non plus à la campagne.

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