Petite précision au passage, jamais un communard n'a été gouverneur de la banque de France. Le conseil de régence fut maintenu et la banque "gardée" par de Ploeuc en l'absence de Rouland. La Commune de son côté délégua Beslay (à la BdF) et Jourde (aux finances) lesquels négocièrent des avances que la BdF accorda de manière limitée et habile afin de maintenir le statu quo. Il y eut quelques heurts et menaces à mesure de la dégadration de la situation générale mais jamais la Commune (titulaire au début du compte créditeur de 9 millions de la ville de Paris) n'osa franchir le pas d'attenter à la légalité de ce côté là. Durant la semaine sanglante, ses exigences se multiplièrent mais la BdF fut très rapidement dégagée par les Versaillais. Sur 42 millions de recettes de la commune, environ 16,7 millions furent tirées de la BdF. La dette résiduelle (un peu plus de 7 millions) ne fut jamais honorée par l'Etat et fut définitivement annulée en 1891.

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" Un aide de camp peut perdre en route ses culottes, mais il ne doit perdre ni ses lettres ni son sabre. " Napoléon

Sic Transit Gloria Mundi

Précision dans la précision (puisqu'il m'est impossible d'éditer le message précédent), j'entends que jamais un communard n'a exercé réellement les fonctions de gouverneur de la BdF. Le "couple" Beslay / de Ploeuc fonctionna bon an mal an sans que la Commune ne mit la main sur la Banque. Beslay fit office de tampon entre les exigences des ultras et le conseil de régence.

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