Les Romains, selon leur activité pouvaient se regrouper en collège ou en corporation qui avaient leur organisation, cotisations, festivités et caisse privée. Le lien avec l'assurance sociale est tenu mais réel (enfin je crois
).
Par exemple les officiers de légions se regroupaient en collèges, ils y côtisaient plusieurs années et le jour de leur "retraite" (honesta missio) la somme économisée leur était donnée. S'ils étaient blessés, le collège coouvrait les frais de leur "retraite anticipée", de même s'ils veanient à mourrir pendant leur service, le collège se chargeait de financer les funérailles.
Je crois qu'au fond il fallait appartenir à une communauté, quelle qu'elle soit pour avoir des chances d'être soutenu en cas de besoin.
Sans rapport avec les Romains mais avec l'assurance, je me demande s'il on ne peut pas considérer le monachisme (du moins comme il se pratiquait en Occident) comme une garantie d'assurance. Je m'explique pour ne choquer personne: Les religieux ou religieuses en entrant, sauf s'ils étaient totalement démunis auquel cas ils étaient offerts à l'Eglise, apportaient une dot, ce que l'on pourrait voir comme une unique côtisation. Ensuite ces personnes participaient toutes leur vie durant au maintient du système (comme nous le faisons, en tant qu'assurés de nos jours). Certaines pouvaient tomber malades, devenir infirmes à la suite d'un accident ou tout simplement affaiblies par un âge canonique (ça tombe bien pour l'Eglise
); elles n'étaient pas pour autant chassées. Elles étaient prises en charges matériellement et spirituellement par le reste de la communauté. On peut même aller plus loin en faisant le parallèle avec notre système de retraite: les vaillants soutenaient les faibles, et une fois devenus faibles ils étaient soutenus par les vaillants.
Je ne sais pas si c'est exagéré, mais mes comparaisons tiennent plutôt de l'idée sociale de l'assurance que de la pratique actuelle de l'assurance.
Bien à vous.