Nous sommes actuellement le 25 Avr 2024 2:11

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 22 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 09 Nov 2006 20:03 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Quelques liens.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ena#Histoire

http://www.ena.fr/

L'ENA est devenue de nos grandes écoles la plus en vue dans le champ politique. C'est aussi la raison pour laquelle elle soulève quelques critiques.
Incontournable, elle forme avec prestige nos élites depuis 1945.
S'agit-il pour autant de la voie indispensable pour entrer en politique?
Evidemment non, nous avons même un postier à la tête d'un parti.

Toutefois, ma "colle" principale est ;
Peut-on avoir le temps de se connaître et d'écouter les préoccupations citoyennes dans un contexte d'allongement des études combiné à une formation élitiste basée sur la compétition?

En gros, la compétition scolaire est-elle préjudiciable au renouvellement des cadres?

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 21:21 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 13 Mars 2006 10:38
Message(s) : 2476
Localisation : Lorraine
Citer :
Eh bien après défini le sujet en introduction, en rappelant combien ce sujet est d'actualité sans négliger la perspective historique, il faudra annoncer son plan qui devra respecter un certain "balancement circonspect" en deux parties subdivisées en deux sous-parties chacune, pour finir par une conclusion sobre mais efficace élargissant le sujet.

Epreuve de 3 heures. Coefficient 3.

A vos plumes

L’aspiration plus que légitime à un niveau d’études le plus élevé possible conforte le désir incontestable de chacun d'aller dans le sens d'une restructuration du cursus menant aux grandes écoles dans laquelle chacun pourra enfin retrouver sa dignité.

Je reste fondamentalement persuadé que la situation d'exclusion que certains d'entre nous connaissent doit s'intégrer à la finalisation globale d'un plan de carrière correspondant véritablement aux exigences légitimes de chacun.
Et c'est en toute conscience que je ne suis pas loin de penser avec conviction que la nécessité de répondre à l’inquiétude journalière, que vous soyez jeunes ou âgés, entraîne une mission somme toute des plus exaltantes: l'élaboration d'un avenir s'orientant vers plus de progrès et plus de justice. J

Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que l'effort prioritaire en faveur du statut précaire des étudiants en sciences politiques doit prendre en compte les préoccupations de la population de base dans l'élaboration d'une restructuration dans laquelle chacun pourra enfin retrouver sa dignité.
Dès lors, c'est en toute connaissance de cause que je peux affirmer que l'acuité des problèmes de l’orientation universitaire doit s'intégrer à la volonté d'une valorisation sans concession de nos caractères spécifiques.

Zut, je sèche sur la conclusion :cry:

bon, revenons au sujet, pardonnez-moi :oops:

Edit: car j'ai oublié d'indiquer où j'ai puisé mon inspiration:
http://www.presidentielle-2007.net/gene ... e-bois.php

_________________
Tous les désespoirs sont permis


Dernière édition par Plantin-Moretus le 10 Nov 2006 7:04, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 22:39 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Mon cher Plantin-Moretus, je suis déjà enthousiasmé par l'esquisse de votre dissertation.

j'm'y colle un peu, aussi, tant qu'à faire un sujet...


C'est en forgeant qu'on devient forgeron"

En théorie, l'inégalité sociale repose sur l'aspiration individuelle à définir son projet de formation. L'individu peut atteindre les sommets de l'Etat sans se ruiner, c'est l'égalité des chances. Aujourd'hui, les titulaires de diplômes d'études de niveau supérieur sont nombreux, à tel point que plusieurs filières sont en surnombre et partage une vie précaire avec un niveau d'étude élevé. Dans un premier temps, nous chercherons à mettre en lumière les causes profondes de l'allongement de la durée des études, puis, nous détaillerons les conséquences de cette tendance.

Bon, j'perd la main.

Place au débat!

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:11 
Hors-ligne
Polybe
Polybe

Inscription : 26 Mai 2005 18:43
Message(s) : 116
Citer :
L'ENA est devenue de nos grandes écoles la plus en vue dans le champ politique. C'est aussi la raison pour laquelle elle soulève quelques critiques.
Incontournable, elle forme avec prestige nos élites depuis 1945.
S'agit-il pour autant de la voie indispensable pour entrer en politique?


Bonsoir,

A priori, l'ENA n'est pas censée former des candidats-machines à élections mais des hauts fonctionnaires et, de plus en plus, forme des chefs d'entreprise.
Pour ce qui est des critiques, reste à savoir d'où elles émanent : anciens énarques soucieux de cracher dans la soupe pour faire reluire leur image auprès de l'opinion publique, dirigeants de Sciences-Po Paris qui ont choisi leur camp dans la guéguerre que se livrent de plus en plus ouvertement les deux institutions. Les rapports du jury de l'ENA sont généralement le lieu privilégié des règlements de compte avec l'IEP de Paris.

Citer :
Toutefois, ma "colle" principale est ;
Peut-on avoir le temps de se connaître et d'écouter les préoccupations citoyennes dans un contexte d'allongement des études combiné à une formation élitiste basée sur la compétition?


La question se pose à propos de tous les cursus qui supposent une telle compétition et vaut aussi bien pour l'ENS, l'agrégation ou autres concours de catégorie A particulièrement sélectifs.
Au fond, qu'est-ce qui constitue la motivation profonde de ceux qui se livrent à cette compétition ? L'ambition, les préoccupation matérielles, "le sens du service public" ;-), ou plutôt une fuite devant la réalité ? Se recroqueviller derrière le cocon protecteur d'un programme certes impressionnant mais dont les difficultés sont néanmoins prévisibles.
La compétition scolaire charie son lot de névrosés qui, à quelque réussite qu'ils aient atteint, n'en resteront pas moins démunis face au réel et, de fait, aux préoccupations de leurs semblables.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:24 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Je me permets encore de poser quelques questions pour répondre au sujet par des termes existants. Cela devrait être enrichissant pour le débat.

Comment nomme-t-on en sociologie l'aspiration familiale à la réussite scolaire de ses enfants? Le fond de ma réflexion repose sur l'idée que le nombre grandissant de famille avec cette aspiration entraîne un effet boule de neige constitutif d'une "culture de la formation".

Mais, ce n'est qu'une racine de cette culture. Plus loin, il y a probablement l'effacement culturel de la génération qui précéda les baby-boomer.

De fil en aiguille, on arrive à une culture de consommation de masse qui avec l'image négative de l'ouvrier (un communiste en puissance) écarte la base des petits mêtiers et travailleurs au sein de la culture de formation.

Désormais, les politiques prennent le problème à bras le corps et ils tentent d'y remédier par des formations CAP, BEP, travail en alternance...Mais la culture de formation est majoritairement ancrée dans
"faire de longues études pour devenir riche". Ce paradigme écrase celui de la base. La crise accentue les clichés, l'incompréhension s'installe.
Perte de confiance envers les institutions et les politiques. Remise en cause générale et montée des extrémismes.

Voilà grosso-modo un mixage des causes et des conséquences.

C'est une tentative de dresser le tableau pour le juger.

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:29 
Hors-ligne
Plutarque
Plutarque
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 16 Oct 2006 0:12
Message(s) : 177
Localisation : Paris et Toulouse
Citer :
L'ENA est devenue de nos grandes écoles la plus en vue dans le champ politique. C'est aussi la raison pour laquelle elle soulève quelques critiques.
Incontournable, elle forme avec prestige nos élites depuis 1945.
S'agit-il pour autant de la voie indispensable pour entrer en politique?

Entrer en politique, y faire carrière, suppose des topoi. Selon la confiance que chacun place en la classe politique, on les dira désintéressés, ou pernicieux. D'un côté, on soulèvera la nécessité de rencontre à des fins idéologiques, dans l'élaboration de sa propre culture politique, qui est le fondement nécessaire à toute carrière d'homme d'Etat. De l'autre, on soulèvera la tendance à distribuer sa "carte", la construction d'un réseau relationnel, les rapports de façade très moliéresques (Le Misanthrope). Ces topoi, ils ne sont pas légion : il y a l'ENA, mais également les occasions d'exercer un mandat : mairies, députation, etc.

Il faut voir aussi que l'ENA est l'un des derniers bastions de l'oeuvre nationalisatrice gaullienne. Ce qui est en cause, c'est l'absence de concurrence. Excepté l'ENA, où peut-on être formé aux affaires publiques ? Ici, c'est la question même des grandes écoles qui est en cause, dont le système est tout de même particulièrement français. Pourquoi pas un développement accru des universités ?

_________________
L'histoire, c'est cool - Churchill
L'histoire, c'est tantôt du sucre glace, tantôt de la farine de blé - Citation perso


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:32 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Citer :
Pourquoi pas un développement accru des universités ?


Oui, mais la spécialisation risque de poser problème?

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:38 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Et puis, je pense à cela, l'unité doit se faire par une école.

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:41 
Hors-ligne
Polybe
Polybe

Inscription : 26 Mai 2005 18:43
Message(s) : 116
Citer :
Ici, c'est la question même des grandes écoles qui est en cause, dont le système est tout de même particulièrement français. Pourquoi pas un développement accru des universités ?


C'est bien ce vers quoi nous allons, d'autant que les universités aimeraient se voir reverser l'argent investi dans les classes préparatoires et les grandes écoles.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 09 Nov 2006 23:49 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Nous allons vers l'université avec ce grand U. Ces centres culturels régionaux ont maintenant les iufm qui leurs sont rattachés. C'est magnifique, mais une bibliothèque à plusieurs millions d'euros fermée à 18h et le samedi, ce n'est pas normal.

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 10 Nov 2006 2:29 
Hors-ligne
Plutarque
Plutarque
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 16 Oct 2006 0:12
Message(s) : 177
Localisation : Paris et Toulouse
Aux USA, les universités se font concurrence. Sans tendre vers leur système, qui suppose des frais trop grands, pourquoi ne pas adopter l'effort que le gouvernement fait pour casser les monopoles ? Au lieu d'IEP, pourquoi ne pas enseigner ces matières en fac ? D'autant plus que leur concours est très illusoire : le plus dur est d'y entrer, pas d'en sortir diplômé.

Je crois que tout tient à un vieux fonds culturel français qui est la production d'intellectuels. Plus ils sont concentrés, plus cela se voit. Comment vanter aujourd'hui l'élite intellectuelle française si au lieu d'ENA on parle d'un quidam qui vient de l'Université de Caen, d'un autre de celle de Lille, etc. ? Il est plus simple de parler d'HEC, d'ENS, d'ENA, les grands fleurons de la fine fleur de l'esprit français.

_________________
L'histoire, c'est cool - Churchill
L'histoire, c'est tantôt du sucre glace, tantôt de la farine de blé - Citation perso


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 10 Nov 2006 22:22 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Citer :
Au lieu d'IEP, pourquoi ne pas enseigner ces matières en fac ?


En vérité, c'est une façon d'éviter la rébellion des étudiants de sciences politiques. Vous savez, quand on est jeune, oedipe m'apparaît être la source d'une confrontation riche d'expérience envers l'autorité.

Citer :
Comment vanter aujourd'hui l'élite intellectuelle française si au lieu d'ENA on parle d'un quidam qui vient de l'Université de Caen.


Il me semble qu'un bon politique doit faire ses preuves sur le terrain. Si à l'université, il réussit à se démarquer par son activité (pas forcément politique), peut-être la vocation lui viendra. Les grandes écoles sont le prestige, elles fournissent un réseau non négligeable à la sortie des études. Par contre, l'universitaire risque de se retrouver seul avec ses idées et sa maturité. Pour lui, le problème est encore à faire ou à poursuivre car l'université évolue très rapidement et ne fait pas de cadeau à la sortie.

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 10 Nov 2006 22:25 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 01 Nov 2006 16:49
Message(s) : 545
Localisation : Triangle des bermudes
Citer :
Pour lui, le problème est encore à faire ou à poursuivre car l'université évolue très rapidement et ne fait pas de cadeau à la sortie.


Il fallait lire ;

Pour lui, le problème est que tout reste encore à faire ou à poursuivre car l'université évolue très rapidement et ne fait pas de cadeau à la sortie.

_________________
Liberté, Egalité, Fraternité


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 10 Nov 2006 22:34 
Hors-ligne
Polybe
Polybe
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 03 Nov 2006 21:56
Message(s) : 83
Localisation : Sur les hauteurs dominant la Bièvre, ( pays des castors ) - Isère.
Faire de la politique, c'est vouloir servir le Citoyen... Pas l'asservir.

L'ENA est une "usine à élites" et pas autre chose - dans ce sens elle s'oppose à cet esprit de service - Si L'ENA était autre chose, elle accueillerait bien plus de jeunes issues des banlieues que dans la proportion actuelle... Quand je lis la liste des noms des élèves admis dans cette grance école, j'ai un sérieux doute quand à sa capacité à accepter une vraie assimilation de toutes les couches de la société... Oh ! Directement, cet institution n'y est pour rien ! Mais elle ne fait rien d'essentiel pour changer les choses...

J.

_________________
"Le temps est la substance dont je suis fait"
Jorge Luis Borges


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 17 Nov 2006 18:24 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines

Inscription : 17 Mars 2004 23:16
Message(s) : 1659
Comme il a été précisé plus haut, l'ENA est avant tout une école chargée de former des hauts fonctionnaires.

Le triomphe de l'ENA tient surtout à des causes historiques spécifiquement française :
- une tradition nationale de légistes grands commis de l'Etat avec un Etat fort et centralisateur,
- le triomphe du dirigisme économique à compter de la libération. Il faut en effet se souvenir que jusqu'au milieu des années 80, l'Etat était propriétaire de quasiment toutes les banques, d'une majorité des compagnies d'assurances, des média, qu'EDF a été nationalisée/unifiée à la libération, que Renault était une entreprise publique, de même que l'Aérospatiale, que les charbonnages et la sidérurgie ont été nationalisés.

Si vous ajoutez à cela le fait que les écoles de commerce et de gestion étaient alors peu développées, vous comprenez pourquoi l'Ena et Polytechnique ont pu avoir un rôle aussi important.

Et logiquement, les élites sociales cherchaient à faire l'ENA.

Si les inspecteurs des finances ont longtemps été considérés comme l'élite de l'élite, c'est parce que le ministère de l'économie et des finances avait un rôle démesuré : les banques et la politique monétaire (souvenez-vous que les prix étaient administrés jusqu'en 1986). Ils passaient donc de l'administration aux entreprises publiques après avoir transité par les cabinets ministériels.

Mais aujourd'hui, avec la mondialisation, la construction européenne, les privatisations et les dérégulations, l'Etat a perdu de son poids économique et de son pouvoir de régulation.

Résultat, les élites sociales ont compris que le secteur public n'était plus aussi porteur qu'avant. Elles se reportent sur les métiers de la finance et de l'entreprise, aujourd'hui davantage pourvoyeurs de pouvoir et d'argent.

Attendez que la génération en place parte à la retraite et vous ne verrez plus beaucoup d'inspecteurs des finances PDG des grandes banques.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 22 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB