Dans l'ordre de gauche à droite (si l'on se positionne en face du plateau de la présidence) : le contrôleur général Turgot, le chancelier d'Aguesseau, le chancelier Michel de l'Hospital, le ministre Colbert, le garde des sceaux Molé, le ministre d'Etat Malesherbes, Jean Portalis (l'un des rédacteur du Code civil).

Il y a également à l'extrème gauche, une statue de Charlemagne et à droite une statue de Saint-Louis.

Il y a une ânerie à dire... C'est pas un peu trop vieux ou trop royaliste comme représentation pour le splendide Sénat. Au début, je pensais qu'il y avait messieurs Diderot, Voltaire, Molière, Olympes de Gouges, une Marianne... Ces références ne sont peut-être pas appropriées. Et Mr De Gaulle, il est prévu pour 2050?
Allez, ce n'est peut-être qu'une ânerie.

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Liberté, Egalité, Fraternité

La réponse est dans l'histoire du lieu je suppose.

Le Palais du Luxembourg n'a eu une vocation strictement républicaine qu'à partir du Directoire.

Enfin, il faudrait vérifier tout de même.

Faux. La première constitution écrite date de 1790 et c'est celle du clergé.

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie

Elle a largement inspiré la Vème, tout de même...

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie

Ce n'est pas une curiosité, mais une revendication de longue date de la droite et de l'AF.
La droite pensait que les femmes seraient plus sous l'influence des curés que les hommes.
Il me semble que l'AR prône encore le vote familial.

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie

Vous pourriez nous préciser l'article?

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Pour revenir sur la remarque de Jean-Claude je suis d'accord la DDHC est pas une constitution, loin de là. Et je suis également d'accord pour dire que les lois fondamentales de l'Ancien Régime constituaient une "sorte" de constitution orale. J'aimerais relancer le débat. Lors de mon dernier cours de droit constitutionnel, mon professeur se demandait quelle était la meilleure constitution que la France ait connu. A votre, avis, peut-on dire qu'une constitution est meilleure qu'une autre? N'est-ce pas une erreur que de résonner ainsi? Si vous n'etes pas de cet avis, quelle constitution préférez-vous?

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"Mourir n'est rien mais vivre vaincu c'est comme mourir tous les jours" Napoléon Bonaparte

Décidément, sans véritable référence, je ne saurais jamais si le droit de vote des femmes était réellement une revendication de "la droite". Courant qui me semble anachronique mais bon, la récupération est un mode de vie très tendance.

En ce qui concerne la DDHC, elle constitue une compilation des grands principes devant régir la communauté de celles et ceux qui s'y rallièrent. Elle constitue la base juridique à un idéal d'organisation collective. C'est une constitution avec une organisation sans hiérarchie.



Oui, une constitution est meilleure qu'une autre. Il faudrait aussi réfléchir à l'adaptation des pouvoirs face à la réglementation de ces derniers par une constitution. On a l'impression qu'une constitution peut être rapidement détournée de sa forme originelle par la malice, elle devient de moins en moins efficace jusqu'à perdre sa raison d'être. Alors, il y a une nouvelle constitution... Bref, la constitution de la Vième République avec le décalage entre la présidentielle et les législatives me semblait un bon compromis pour une gouvernance en douceur.

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Quelques mots sur ce discours important:

Le 23 avril 1961, le général de Gaulle s'exprima à la suite du putsch des généraux Challe, Salan, Jouhaud et Zeller survenu le jour précédent. Dénonçant un « pronunciamiento militaire » des généraux, il s'exclama avec ironie que le « pouvoir (insurrectionnel qui s'est établi en Algérie) a une apparence: un quarteron de généraux en retraite. Il a une réalité: un groupe d'officiers partisans, ambitieux et fanatiques ». Le « malheur qui plane sur la patrie » lui permet d'user de l'article 16 de la Constitution qui lui donne des pouvoirs exceptionnels. De Gaulle s'inscrit dans la légitimité et entend bien le montrer, précisant avoir demandé l'avis du Conseil constitutionnel, du Premier Ministre et des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Aussi dans ce sens reprend-il les mêmes termes employés dans la Constitution (qui autorise le président de la République à prendre « les mesures exigées par ces circonstances »): « à partir d'aujourd'hui, je prendrai […] les mesures qui me paraîtront exigées par les circonstances ».
C'est par un appel aux Français (« Françaises, Français ! Aidez-moi ! ») qu'il termina ce discours qui permit, par sa force de conviction, de couper l'herbe sous le pied des généraux.

A noter que la rhétorique gaulliste se termine sur une phrase persuasive: "Françaises, Français ! Voyez où risque d'aller la France par rapport à ce qu'elle était en train de redevenir. Françaises, Français ! Aidez-moi !".