Fremen-bleu a écrit :
de plus c'est le président du bureau de vote qui se charge de glisser les bulletins dans l'urne.
...L'enveloppe n'était pas encore utilisée ; une proposition de loi de 1885 , visant à la rendre obligatoire avait été repoussée , en raison de son coût pour les communes
De même la France n'adoptera l'isoloir qu'en 1913 , après une trentaine d'années de débats parlementaires récurrents à ce sujet. Le politologue Alain Garrigou, dans son livre
les Secrets de l'isoloir,rappelle les craintes que l’introduction de l’isoloir inspirait à certains parlementaires, qui y voyaient « le foyer initial de tous les troubles », estimmant que l'électeur serait forcément déstabilisé par de nouvelles conditions de vote. Il affirme que dans les débats parlementaires à ce sujet, on retrouvait les clivages partisans (les radicaux socialistes étaient favorables à la réforme, à la différence des républicains modérés et des monarchistes),mais surtout que la défiance vis à vis de l'isoloir était particulièrement forte chez les députés les plus anciens, dotés des statuts sociaux les plus élevés, et que justement les opposants étaient souvent issus de régions où les « accusations de pression sur les votes étaient les plus fréquentes ».
Tout cela pouvant se résumer par " Quand on tient à sa place , on ne change pas la façon d'y accéder " et peut se rapprocher des propos de Dédé :
Citer :
Regardez donc comment sont élus les sénateurs, le poids exagéré du rural dans cette élection, et vous rirez jaune