Mécène a écrit :
[...] droit de dissolution de l'AN à partir de la deuxième année du mandat [...]
Citer :
Art. 12. - Le Président de la République peut, après consultation du Premier Ministre et des Présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l'Assemblée Nationale.
Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.
L'Assemblée Nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.
Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections.
Pas de condition d'ancienneté à ma connaissance, ni dans la Constitution, sauf si je n'ai pas cherché la où il fallait ! D'ailleurs, Mitterrand a dissout par deux fois l'Assemblée Nationale au moment de son accession au pouvoir en 1981 puis de sa confirmation en 1988.
Sur le sujet en lui-même, je dirais que l'expression renvoie d'avantage à la pratique. Juridiquement, ce n'est pas vraiment orthodoxe. Mais en voulant désigner un homme qui impose concrètement sa volonté sans beaucoup de contrepoids, je suis assez d'accord avec cette expression, fût-elle provocatrice, et ce d'autant plus depuis que la cohabitation est devenue illusoire avec la réforme constitutionnelle alignant la durée du mandat présidentiel sur celui de l'Assemblée Nationale.