L. VLPIVS POLLEX a écrit :
Dans l'étude citée ci-dessus, il apparait que le profil des militants du PS ne correspond pas avec celui de la population électorale française.
Il semblerait donc, que ce militantisme n'intéresse pas grand monde... Il en est de même du militantisme syndical en France.
Vous voulez un scoop ? Dans aucun des partis, la base militante ne correspond au profil de la population française.
Second point, la militantisme politique diminue fortement dans la population française (mais ce n'est pas spécifique à la France et çà date d'il y a quelques décennies). C'est à tel point que l'on considère que les syndicats français, malgré leur bases militantes de plus en plus étriquées représentent mieux la société française que les partis. Cette baisse des bases militantes est devenue visible dans les années 70. Vers la fin des années 80, certains partis ont tenté de lutter contre l'érosion continue du nombre de militants. Il y a des mauvaises langues qui prétendent que certains partis centristes quand ils réunissent tous leurs élus ont plus de personnes dans la salle que s'ils réunissaient tous les encartés du parti ...
C'est peut-être la raison qui explique que les chercheurs de l'étude que j'ai cité ont salué le PS qui serait le seul partis à donner accès à ses fichiers. Même si parfois il y a eu des gens qui otn demandé à ce qu'il soit procédé au comptage des membres. Dans la plupart des partis il y a des rumeurs selon lesquelles telle ou telle fédération départementale distribuerait des cartes de membres fictives pour augmenter son poids relatif.
L. VLPIVS POLLEX a écrit :
Michel Rocard écrit ... Lui, qui est issu de la classe politique, ou il a fait l'essentiel de sa carrière (comme d'autres), sait-il vraiment de quoi il parle, dans ce contexte ?
Cette remarque est sans doute valable pour nombre de partis politiques en France ...
Qu'en pensez-vous ?
Il y a de très bons analystes sociaux dans les partis, comme en-dehors d'ailleurs. Pourquoi monsieur Rocard ne comprendrait pas de quoi il parle. Certains hommes politiques sont très lucides, et çà ne date pas d'hier. La difficulté a souvent été d'arriver à plaire à la base politique, aux commentateurs et aux électeurs sachant l'écart de mentalité qu'il peut y avoir entre chacun des groupes.
Le problème de nombreux partis politiques de pays démocratiques dans lesquels la base militante diminue, c'est qu'ils sont à la merci de politiques d'entrisme par des groupuscules marginaux. En France, on peut considérer qu'un groupe coordonné de 5 à 10 000 personne pourrait prendre la direction d'un des partis de gouvernement et y imposer un programme qui ne représenterait en aucunes façons ce que pensent la majorité des électeurs de ce parti. Mais, il faudrait monter cette organisation et çà se saurait immanquablement. Par le passé, on a soupçonné pas mal de personnalités politiques d'avoir pratiqué l'entrisme. Il est vrai que parfois avoir fait parti de certains groupuscules permettait une carrière au sein de l'appareil du parti. Réelle volonté d'entrisme ou changement de mentalité de la part de ces personnes ?