Je pense que cette question de la démocratie, et de l'éducation necessaire pour participer à la vie démocraitque et notament voter, éclaire d'une nouvelle manière le problème des personnes en marge de l'école, bien entendu appellés a voter comme les autres.

L'école ne doit elle pas aussi à ces gens là leur part de scolarité. Je veux dire une personne qui quitte l'école à 16 ans va recevoir une moindre part de crédits scolaires, alors qu'elle en a le plus besoin. Pourtant elle va cotiser comme les autres. L'école ne doit elle pas à tous, si ce n'est le même niveau à la sortie, du moins une part equivalente de formation, c'est à dire de crédits scolaire ?

Si une élite est formée, recevant le plus de moyens possibles pour sa formation , alors que la population la plus demandante en besoin scolaire reçoit une moindre part, comment derrière creer une démocratie ou chacun à le même pouvoir ? Cela me paraît illusoire.

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Le monde est ce que l'on en fait.

J'avoue avoir du mal à comprendre. L'école pourrais surement faire un effort pour améliorer l'acceuil des enfants en difficultée scolaire. Mais, j'avoue voir difficilement ou tu veux en venir. On ne peut pas forcer quelqu'un à aller à l'école, on ne peut pas forcer quelqu'un à apprendre ses leçons. La seule parade que l'on a trouvée pour l'instant et elle est sujette à contreverse, c'est de diminuer les allocations familiales aux familles qui ne font pas ce qu'il faut pour que leurs enfants aillent régulièrement à l'école.
De plus, n'importe quel adulte peut suivre des cours s'il en estime le besoin.

On pourrait imaginer en effet, qu'il faille repenser le rôle de l'école et "ce qu'on en attend". Quel genre de Français souhaite-t-on avoir in fine et quelle est la place de l'école pour obtenir ce résultat, celle des parents, de l'individu lui-même... C'est un peu comme l'agriculture. Depuis toujours et jusque dans les années 1960, l'attente sociale vis-à-vis d'elle était d'éviter la disette, point, barre. Aujourd'hui, se rajoutent la production de denrées de meilleure qualité, le respect de la qualité de l'eau, éventuellement, mais de plus en plus le respect des paysages et de la biodiversité. C'est une demande sociale et l'agriculture ne peut pas plus les récuser qu'un fournisseur ne peut ignorer les nouveaux goûts ou besoins de ses clients.
Même topo pour l'école... cela a commencé avec le recul des matières dont l'intérêt professionnel paraissait moins évident : on attend des gens qui ne seront pas chômeurs. On peut viser de former des citoyens plus aptes à répondre aux nouveaux défis de la démocratie, et ne pas borner leur horizon à la porte de leur bureau ou atelier... (je me rappelle, au niveau ingénieur, d'un module sur les OGM où les questions éthiques étaient littéralement censurées, parce qu'un technicien n'a pas à se préoccuper d'éthique (sic) ! A vomir.)
Du moins, c'est sans doute un défi pour l'école ET pour la démocratie. De même que baigner dans l'idée de décadence risque de fabriquer du décadent, baigner dans l'idée que la "culture politique" c'est inutile par rapport au pianotage sur Word, a peu de chances de fabriquer des citoyens responsables.

Sinon, une forme de retour à la démocratie directe existe avec la démocratie de proximité, débats et consultations publics, conseils de quartier etc. sans oublier le rôle du monde associatif - malgré le développement de sa caricature, le nimbysme... Assister à quelque chose comme les débats de révision du Schéma directeur de la région Ile de France, est un bon exercice de citoyenneté et le nombre de participants est réellement impressionnant - jusqu'à de très petites associations "d'usagers", ce qui signifie la porte ouverte à des citoyens pas forcément élus ou pontes administratifs.

J'adore.
Et je resiste mal à la généralisation, en considérant que c'est la une réponse largement valable aux questions sur le role réel de notre systeme educatif dans la formation ethique et politique : Il produit des techniciens, pas des citoyens.