Bonjour,
Je suis actuellement en LH3, et l'EHESS m'intéressait fortement pour poursuivre mon cursus. J'y apprécie particulièrement la transversalité, la spécialisation sur la question du politique.
Après avoir voulu m'intéresser à la Quatrième république, et particulièrement à Pierre Mendès France (j'envisageais il y a encore quelques jours de traiter de la question de sa responsabilité dans l'échec de la CED), j'ai pris un peu de recul, et je me suis rendu compte de deux choses :
+ Le sujet était original, mais trop original, et au final traité de trop loin par les directeurs d'étude.
+ Je me suis demandé si l'événement n'était pas au final trop récent...
Du coup, j'ai décidé de moins me fixer sur une période que sur un thème, qui permet de toucher un nombre plus grand de directeurs de recherche. Je suis actuellement intéressé par traiter de la question des
scandales sous la IIIe République (affaire Stavisky, affaire Hanau, affaire Oustric, affaire des fiches, affaire des décorations, etc). Avec, en point de mire (pour une thèse ?), les rapports entre les scandales et la crise de confiance entre le peuple et ses dirigeants, l'abstention. En consultant la liste des directeurs de recherche, je me suis rendu compte que ce sujet pouvait intéresser plusieurs directeurs de recherche, notamment en histoire politique et en philosophie politique, voire en sociologie politique.
Maintenant, mes questions.
+ Comment présenter un projet à un directeur de recherches (et à plus forte raison à l'EHESS) ?
+ Quelqu'un connaît-il le nombre d'élèves (environ) qui postulent chaque année pour un intitulé de master ? Une de mes jeunes prof m'a dit environ 50 pour 30 places (en réalité, il y a 25 étudiants par département, si j'ai bien extrapolé à partir d'une donnée précise).
+ L'EHESS garantit-elle certains débouchés après le master ou la thèse ? Par exemple : contacts organisés avec les directeurs des centres de recherche associés, ou, soyons fous, une embauche, sous une forme ou sous une autre, dans l'un deux ?
+ Si officiellement, tous les détenteurs d'une licence peuvent de droit se présenter en master à l'EHESS, quelle est la vérité sur les élèves de prépa et d'ENS ? Sont-ils plus égaux que les autres ? (
) J'ai fait le choix de refuser la prépa HK dans un bon lycée toulousain parce que je ne m'estimais pas prêt psychologiquement à l'époque (et je sais que j'ai eu raison), et que c'est très contraire à la vision que je me fais des études. Je ne sais pas ce que j'ai perdu là-bas (même si j'ai eu de très nombreux échos d'une amie qui y a effectué ses deux ans), mais je sais que l'ouverture intellectuelle dont j'ai pu bénéficier en trois ans me sert beaucoup.
+ Projet, dossier, ressenti : apparemment, la qualité du projet, le dossier du candidat, et les a priori qui s'en dégagent ("Il m'a l'air intelligent" ; "Il vient de tel établissement, de telle formation, il est donc tel", etc), sont les trois piliers pour entrer à l'EHESS. Mais dans quelles proportions ? Je dispose d'un bon dossier (si certains veulent entrer en contact avec moi sur la question, je leur en donnerai le détail s'ils le désirent), j'ai une allure et un comportement qui n'effraient pas les gens (bouh !
), et, sans venir d'H4 ni de Condorcet, j'ai fréquenté de bons établissements. Mais il est clair qu'après le bac, mon dossier est moins pharaonique que les élèves de prépa ou les admis à l'ENS.
+ Tiens, une question me taraude : grosso modo, quel est le pourcentage d'élèves en master qui viennent directement d'une licence ? (Qui ont trois annés d'études
stricto sensù, pas seulement bac+3)
+ Ceux qui la connaissent très bien, de l'extérieur ou de l'intérieur (c'est mieux), peuvent-ils me donner tout plein d'infos en tous genres ? (En gros, c'est la case divers
)
+ Je suis gaucher, c'est préjudiciable ? (Quoi, il faut bien rire un peu !)
L'administration m'a gracieusement offert le droit de venir assister en auditeur libre, à mes frais (
), à des cours dans leurs locaux. Je me ferai donc une idée encore plus précise de l'établissement en février ou à Pâques, mais en attendant, je ne veux rien geler. De toute façon, je suis d'une nature très prévoyante, je n'y arriverai pas.
Merci d'avance !