Guise a écrit :
Florian a écrit :
Quand on prépare le capes ou l'agreg, surtout à Paris où l'offre de cours est importante, il faut savoir faire le tri et n'aller qu'à ceux qui présentent un réel intérêt.
Dans mon académie, je dois aller à tous les cours où l'appel est fait, si je veux être susceptible de pouvoir bénéficier des mesures transitoires l'année prochaine (pouvoir retenter exceptionnellement le CAPES alors que je n'ai qu'une licence...)
Je ne sais pas comment c'est dans les autres académies...
Sinon pour en revenir au sujet, je trouve l'idée assez choquante comme pour la plupart d'entre vous... Moi non plus il y a des profs dont j'apprécie peu le cours auquel je ne trouve pas d'intérêt, notamment cette année pour ma préparation, mais ce genre d'évaluation, c'est la porte ouverte à n'importe quoi...
s'il y a bien une année où il est idiot d'obliger les étudiants à assister à un cours, c'est bien pendant les concours. Je n'ai jamais autant séché que cet(ces) année(s) là...
Parce que le professeur qui s'obstine à faire l'histoire dimplomatique de la 1ère Guerre mondiale alors que le programme porte sur les populations en guerre (les sociétés, la guerre et la paix 1911-1945)...
ou celle qui enchaînait les notices bibliographiques à toute vitesse (ce que décemment on ne pouvait pas appeler "cours"), pour le programme d'histoire ancienne sur l'Orient méditerranéen...
Pourquoi pas une évaluation. Ça permettrait de sanctionner les abus au moins les plus graves (et d'autant plus scandaleux quand l'avenir professionnel des étudiants est en jeu).
Il faut que je retrouve le site d'un professeur d'histoire aux États Unis qui aborde de façon très intéressante la façon dont l'évaluation se fait de fait là bas...