Isidore a écrit :
La reprise en français ou bien les imitations ont été légion a minima dans toute l'Europe.
Je ne suis pas sur qu'il faille en faire du protectionisme ; il s'agit plus d'adapter un type de musique à des goûts plus locaux. Je crois même que les artistes français ont chanté dans d'autres langues européennes leurs propres chansons.
Oui mais quand même une grande majorité des succès français des années 60 avait pour origine des succès américains ou anglais. Résultat il était impossible pour ceux-ci de s'imposer en France car leur succès étaient déjà connu du public local, qui plus est traduit en français d'autant qu'à l'époque une grande majorité des gens ne connaissait pas cet état de fait.
Cuchlainn a écrit :
Protectionnisme sous-entendrait qu'il y ait eu des mesures réglementaires destinées à défavoriser la production anglo-saxonne sur le marché français.
Y a-t-il eu des choses de ce genre ou le crime a-t-il simplement consisté en l'existence d'une vie culturelle française ?
Disons que c'était plutôt sous-entendu et il y avait un certain monopole du milieu culturel français sur tous ce qui était média, radio, télévision. Quand un artiste étranger des années 60 venait se produire en France, ça restait du domaine des initiés. Il a fallu la fin des années 70 pour que les artistes anglais et américains de renoms s'imposent enfin en France. Il est vrai que le public commençait à se lasser d'une certaine chanson française (dont certains étaient assez proches du pouvoir politique).