Pour ce que je m'en souviens, au début il y avait des histoires de fréquences, il s'agit de micros HF. C'est problèmes expliquent pourquoi il n'y a qu'un ou eux musiciens qui sont équipés. Souvent le chanteur a été le premier débranché. En fait, c'étaient les artistes les plus mobiles qui furent "débranchés" en premier. Puis, les techniques se sont améliorées.
En ce qui concerne les amateurs, il y a eu pas mal de flottements quand la technologie est devenue mature pour eux. Le problème principal provenait du fait qu'il y avait 2 interrupteurs. Un on/off pour le micro et un pour l'émetteur. Pour éviter les ronflettes, le micro était souvent en place avec l'émetteur allumé, mais le micro coupe. Bien entendu, le locuteur devait "ouvrir" le micro pour s'exprimer. Mais, il arrivait assez souvent qu'il manipule le mauvais bouton, éteignant le tout. Ensuite, comme il voyait qu'il n'avait pas utilisé le bon bouton, il manipulait l'autre... On a donc vu des maires ou des responsables de la culture ou de présidents d'associations en train de manipuler ses boutons en essayant de parler à chaque fois, tandis que 2 ou 3 personnes se précipitaient pour les aider.... avec parfois la salle qui s’esclaffait du spectacle...
Un autre problème récurrent fut la durée de vie des piles. Il arrivait qu'en plein milieu d'un spectacle les piles lâchent. Le problème a été très vite résolu : piles neuves systématiques à tous les micros HF avant chaque spectacle...
Techniquement, l'un des problèmes initiaux est que la scène est un endroit saturé d'émetteurs et de récepteurs. En fait, les micros sont sensibles aux vibrations, sonores principalement, mais aussi électromagnétiques. Quand cela se passe mal, il y a l'Arsène qui se ramène ... Bref, un très bel effet Larsen qui peut endommager toute l'installation. Ensuite, à certaines fréquences, les corps des musiciens et des instruments font obstacle ou reflètent les ondes. Surtout qu'une partie des fréquences est proche de la TNT
_________________ Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable. Appelez-moi Charlie
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