Je vous remercie pour cette information ;)

Mozart passe à tort pour ne pas avoir beaucoup apprécié le violoncelle, qui apparait pourtant souvent avec bonheur dans son oeuvre, dans les quatuors par exemple, les quatuors prussiens surtout, les quintettes, les trios.
Il n'en jouait pas alors qu'il était un interprète hors pair et un improvisateur exceptionnel pour le violon, l'alto, le clavecin, le pianoforte et l'orgue. C'est comme interprète qu'il était le plus apprécié à Vienne. Il insistait sur l'expression de l'interprétation instrumentale comme vocale et rejetait le jeu " mécanique " même virtuose.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Les "redécouvertes" de partitions égarées permettent petit à petit de combler les lacunes signalées dans le corpus des compositeurs...
En attendant, on se désole de ne pas disposer de l'oeuvre (hypothétique) pour orgue de Rameau ou de Louis Couperin (tous deux organistes réputés pendant toute leur vie)... et l'on se réjouit de pouvoir écouter des choix d'instruments que l'on n'a pas coutume d'associer avec tel ou tel compositeur (comme, par exemple, les Suites pour deux violoncelles... d'Offenbach que j'écoute en ce moment!).

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Avant dêtre compositeur d'opéra, Offenbach était violoncelliste dans l'orchestre de l'opéra comique. il a donc beaucoup écrit pour son instrument préféré. dans ses opéras on voit souvent apparaitre le son mélodieux et mélancolique du violoncelle: Orphée, les Contes d' Hoffman, la Vie parisienne ...
Concernant les oeuvres qu'on attend pas de certains compositeurs, tout tient à leur spécialisation et leur gloire, comme Donizetti qui a composé aussi 13 symphonies, 18 quatuors, 3 quintettes, 28 cantates, 115 autres compositions religieuses, , cependant que Rossini est l'auteur d'un Stabat mater, d'une messe et de cantates tout comme Verdi d'un requiem célèbre et d'un quatuor à cordes. Entre autres.
Ce qui étonne est la qualité de l'écriture dans un genre où on n'attend pas un compositeur.
Il arrive qu'un grand auteur ait essayé en vain de réussir dans un genre et qu'il ait échoué, n'étant plus connu que pour ses autres oeuvres. Je pense à Schubert, qui a tellement travaillé sur ses opéras si peu connus.
C'est le propre de Mozart d'avoir tout réussi également, musique instrumentale, opéra et musique religieuse, quand il était à Salzbourg. Assez rare dans de telles proportions.
Haydn s'est acharné sur l'opéra pour Esterhaza, il en a beaucoup composés, qu'on commence seulement à découvrir après 250 ans d'oubli.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.