Je ne sais pas si ça nous divise, mais j'aime bien aussi la danse des canards

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Ne parlez jamais sèchement à un Numide.

je suis assez Vivaldi(concerto pour mandoline, 4 saisons ...), Chopin et en général j'aime beaucoup les compositeurs russes.
C'est avec eux que je suis arrivée à la musique classique. J'aime bien aussi l'opéra: là c'est avec Maria Callas

Mais j'avoue que Wagner m'a toujours donné l'impression qu'on lâchait in éléphant dans un magasin de porcelaine. Et pour le moment je n'aime pas

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

" Mais j'avoue que Wagner m'a toujours donné l'impression qu'on lâchait in éléphant dans un magasin de porcelaine. Et pour le moment je n'aime pas.... "

Brillante réflexion , qui sait ce qu'il pensera et/ou aimera demain .
A la belle époque du vinyle , un copain que venait d'être embauché à un salaire plus qu'intéressant , s'est procuré d'un coup une vingtaine de disque couvrant les compositeurs " sérieux " ( sic ) de Chopin jusqu'a nos jours : Stravinsky , Ravel , etc , musique dodécaphonique , sérielle , concrète et j'en oublie ( en fait ... je les ignore ) pendant des semaine , il a tout écouté , en ordre chronologique . Il a fini par tout apprécier , sinon tout aimer ... et il est allé acheter un disque de Michael Jackson .

A l'instar de la mémoire enfouie sur le disque dur d'un ordinateur, je suis intimement persuadé que :
Tout ce que nous faisons (et tout ce que nous ne faisons pas),
tout ce que nous disons (et tout ce que nous ne disons pas),
tout ce que nous écoutons (et tout ce que nous n'écoutons pas),
tout ce que nous pensons (et tout ce que nous ne pensons pas),
laisse des traces (fût-ce de manière inconsciente) au fond de notre psychisme... D'où la nécessité de se montrer vigilant et de faire preuve de discernement afin de ne pas s'exposer imprudemment à toutes espèces de pollution sonore ou autre ("On ne fréquente pas sans s'infecter la couche du divin", dixit Saint-John Perse).
Le "bon" goût se forme... ou se déforme!
En matière musicale, certaines oeuvres révèlent l'intégralité de leur substance dès la première audition ; les auditions suivantes donnent alors l'impression de répétitions fastidieuses... D'autres oeuvres s'avèrent fécondes à chaque nouvelle audition dont aucune n'épuise jamais l'intégralité de la substance. Depuis des décennies, par exemple, je joue quotidiennement, entre autres morceaux, quinze des trente Inventions à 2 et 3 voix de Bach (les numéros impairs les jours impairs ; les numéros pairs les jours pairs) sans jamais me lasser et en découvrant chaque fois des trésors nouveaux...
"Sonate, que me veux-tu?" interrogeait Fontenelle. On pourrait lui répondre : "Rien de plus que de savoir m'écouter!".
Tout est là!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Voilà c'est ça que j'appelle "tsoin-tsoin" et ça me fait le même effet avec beethoven et sa 7ème (dans un style tout autre, mais n'empêche que). Moins que la 5ème c'est evident mais j'en profitais pour citer ma préférée.

Sauf que pour le moment, j'apprécie

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Je ne suis pas cultivé, je suis curieux.

... et que dire de certaines "productions sonores actuelles" (étiquetées "musiques"...) qui rivalisent de masses de décibels?
Quant au "tsoin-tsoin", il peut s'appliquer encore plus pertinemment aux scansions (étiquetées "rythmes"...) d'une rare monotonie métronomique desdites "productions sonores actuelles"...

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Oui, masse de décibels, sans harmoniques ! alors que dans un orchestre wagnérien, aussi impressionnant soit-il, il y a toute la richesse harmonique des différents instruments, sans parler de la respiration et aussi de la grâce : pour tous ceux qui réduisent Wagner à la chevauchée des Walkyries et aux trompettes d'Aïda (si, si, je l'ai déjà entendu), je conseille d'aller faire un petit tour du côté de Tristan et Isolde, de Lohengrin, ou même de la toute fin de La Walkyrie, quand Wotan plonge sa fille dans le sommeil et invoque un mur de feu . Je vous assure que l'éléphant ne frôle même pas une seule porcelaine

Et c'est marrant, mais la 7e de Beethoven me donne envie de danser.

Quant aux tsoin tsoin, c'est bien ce que je disais, c'est la danse des canards

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Ne parlez jamais sèchement à un Numide.

Une valse de Brahms me fera danser (me donnera l'envie, plutôt), la 7ème de Beethoven, beaucoup moins, question de ressenti de toutes façons ;)

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Je ne suis pas cultivé, je suis curieux.

"Donner l'envie de danser" peut être un critère personnel légitime d'appréciation... sans être obligatoirement le but poursuivi à l'origine par le compositeur (d'une symphonie, en particulier) !

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Tout à fait, même si j'apprécie malgré tout énormément cette 7ème que je trouve très "saturée" (dans le sens ou j'ai du mal à dinstinguer les respirations sur les moments "forts" ) et qui ne me donne pas envie de danser.

Mais il est assez rare que je n'apprécie pas un compositeur classique (un des seuls jusqu'à présent est ravel, qui m'ennuie)

(Pour la correction elle change le sens que je voulais donner à ma parenthèse donc je la refuse )

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Je ne suis pas cultivé, je suis curieux.

Quel serait donc cet autre sens?!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

La parenthèse avait pour vocation de suggérer un remplacement de la phrase qui la précède et non d'ajouter un élément à celle-ci, d'où l'impossibilité de reprendre avec "en", mais ce n'est pas très important ;)

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Je ne suis pas cultivé, je suis curieux.

Keny Arkana, La mère des enfants perdus .
Elle est douée cette petite enragée

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Liberté, Egalité, Fraternité

Endormi ou pas, qu'est-ce qu'un steppe (au masculin)?

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

oui, c'est une excellente question dont la réponse est probalement cachée dans ce puissant poème. Je ne l'a trouve pas, alors veuillez accepter que je partage ce poème rare.

A notre ami Burtin

"lieutenant au 4ième Tirailleurs algériens, tué le 10 janvier 1905 à Uzvataï ( Mandchourie) en chargeant à la tête d'une sotnia de cosaques."

Ce poème est pour toi : pour ta mémoire, ami!
Comme l'écho plaintif qu'un vol lourd de corneilles
Arrache au gouffre amer qui, dans l'ombre sommeille,
Il tient à notre deuil et s'effeuilla parmi

L'envol des couchants noirs que l'hiver ennemi
Soulève en tourbillons chantant à notre oreille,
ton râle de mourant dans la pourpre vermeille,
De ton sang maculant le vieux steppe endormi

Tandis que, de son sein, où la neige déplie
Son manteau sous un ciel teint de mélancolie,
Ton rêve inachevé s'envolait plein d'émoi.

Le retrouveras-tu ce fils des dieux antiques,
Ce rêve qui remonte au seuil des blancs portiques
Dont ton coeur de chrétien avait gardé la foi?

Un mirage suffit pour te dorer l'espace
Du pays sibérien où tu voulais courir :
Le baptême du feu, la gloire à conquérir,
Et puis tout le désir de marcher sur la trace

De nos héros français dont l'indomptable audace
Vit encore, en ce jour, n'ayant pu s'amoindrir.
Et tu partis, là-bas, afin de mieux murir
Leurs qualités qu'en toi tu voulais pour cuirasse.

Mais le trépas brisa l'essor de ton espoir...
Noyé dans les lointains d'une vaste pénombre
Ton exemple de preux, Burtin, a percé l'ombre,

Il restera pour nour nous l'étendard du devoir.
Tu tombas d'une mort éblouissante et brève
Que notre coeur rêva : nous comprenons ton rêve !

Tiré de George Rollon, Raoul Grange, Pou les Amoureux du Bled et les Amis de l'Islam poésies de 1900-1914 au titre "Une fleur des sables", Montauban 1929.

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