Alors je suis bien sûr de moi concernant les honneurs de Charlemagne. Ils sont tous du XIXème, et entièrement de Biennais, et ne remontent pas comme il est dit plus haut à l'Ancien Régime. Une suele chose nous est parvenue de ce temps là, c'est la couronne du Sacre de Louis XV.

Les honneurs de Charlemagne ne sont pas tous au Louvre, puisque le sceptre est à Saint-Denis, la main de justice subsiste seule, et je l'affirme, puisqu'il suffit d'aller sur le site du Louvre pour s'en rendre compte. la couronne est entière.

Que ce soit les Honneurs de Charlemagne ou les Honneurs de l'Empereur, (qui forment ensemble les regalia) Ils ont servis tous les deux au Sacre du 2 décembre 1804. Mais pas selon le même protocole. Les Honneurs de l'Empereur furent détruits en 1817 je crois. Les autres furent conservés en vue du sacre de Louis XVIII, servirent effectivement pour Charles X.

Sur ces trois instruments, il y a effectivement des parties plus anciennes, des camées récupérés sur un reliquaire ayant appartenu au Trésor de Saint-Denis, et pris au cabinet des Monnaies et médailles.

Concernant le talisman de Charlemagne, c'est l'Impératrice Eugénie qui en fit don à la cathédrale de Reims au début du XXème siècle.

Pour la parure de Marie-Louise, Il provient effectivement de son écrin privé, et c'est un cadeau de mariage de l'empereur à sa jeune épousée. Mais, me semble-t-il, la parure a perdue ses émeraudes, remplacée par des turquoises.

Seule le diadème de la parure d'émeraudes a perdu ses pierres.Elles ont été effectivement remplacées par des turquoises dans les années 50,sa propriétaire américaine l'a ensuite léguée au Smithsonian institute de Washington.Le collier et les boucles qui rejoignent le Louvre ont suivi un parcours différent et sont intacts et ,parrait il ,dans un état exceptionnel.

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"l'Impératrice est légitimiste; le Prince Napoléon est républicain, Morny est orléaniste: Moi meme je suis socialiste; il n'y a que Persigny qui soit bonapartiste, et il est fou!"
Napoléon III

Le sceptre conservé à saint denys est un sceptre detsiné aux honneurs funéraires de Louis XVIII (tout comme la couronne, le manteau, la main de justice, l'épée et les éperons qui sont dans la même vitrine) ,le sceptre présent au sacre de 1804 (mais pas utilisé) est celui dit de Charles V conservé au musée du Louvre complété d'un élément du bâton de chantre de Guillaume de Roquemont lui aussi conservé au musée du Louvre... La main de justice d'ivoire est celle du sacre de Napoléon Ier (non utilisée également), réalisée afin de compléter les Honneurs de Charlemagne (qui comprenés les éperons du sacres des roi de France (Louvre), l'épée appelée Joyeuse (Louvre), la couronne (réalisée à pertir du reliquaire de Saint Benoit venant de l'abbaye de saint Denys- Louvre), le sceptre de Charles V (Louvre) et main de justice dite de licorne (Louvre)...
Des honneurs de Napoléon I, il reste une feuille d'or de la couronne de lauriers conservée à Fontainebleau, le globe a été fondu, le sceptre à l'aigle également, ainsi que la main de justice en vermeil...

bravo c'est la bonne réponse ... vous avez le droit d'aller en 3ème semaine !....
trève de plaisanterie : il y a eu (il y a quelques années) une expo au louvre avec un intéressant catalogue sur ce sujet

Ps : l'histoire du "talisman" est aussi fort intéressante à suivre...

Une beauté sans pareil:
http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visi ... tice=11361



Bien à vous,

Fialin.

oui c'est très beau et je me souviens l'avoir vu au Louvre pour la première fois lors d'une exposition sur la joaillerie, c'était en 1964 (?)

Je viens de lire que tout récemment le Louvre venait de racheter pour 3,7 millions d'Euros le collier et les boucles d'oreilles de la parures de l'impératrice Marie Louise (émeraudes et diamants). Ce n'est pas de la même époque, certes, mais cela correspond bien au sujet de ce débat. Cela prouve aussi que la France cherche à reconstituer une partie des trésors de la couronne, elle qui amena au plus haut degré de raffinement l'art de la joaillerie. Quand on songe à tout ce qui a disparu lors de la Révolution puis pendant la troisième république, cette politique de reconstitution n'est au fond que justice...

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Vive l'empereur!!
Ad augusta, per angusta

Euh, ne pas confondre les écrins personnels des souverain(e)s et celui de l'Etat. Que ce soit le diadème d'Eugénie ou cette dernière acquisition du Louvre, ce sont bel et bien des pièces ayant appartenus en propres à leurs propriétaires.

L'exception reste la couronne d'Eugénie, pour les raisons exposées plus haut.

Et c 'est reparti....
Cher ptimarquis reportez vous au début du sujet:le diadème d'Eugénie est définitivement un joyau d'Etat et non issu de l'écrin privé....

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Napoléon III

Alors oui et non, les perles font partie des bijoux de la couronne, non le diadème... il y eut pas mal de mélanges... d'où cette transaction faite avec les émeraudes de la couronne de l'Empereur...

Attention les couronnes impériales sont un cas tres particulier!les pierres appartenaient en bien propre au souverain d' ou la restitution apres guerre.
Pour le diadème,c'est l'Etat qui a payé la monture à Gabriel Lemonnier en 1853 et qui a fourni les pierres.La souveraine n'a choisi que le dessin de l'ensemble,j'en suis absolument formel.
dès 1853 la parure perles et diamants à été inscrite sur l'inventaire des diamants de la couronne,rejoignant les 5 parures d'Etat déja existante,qui faut il le rappeler ,étaient considérées comme inaliénables,trésor national et par conséquent appartenant,entièrement,à L'Etat.
Si vous avez encore des doutes reportez vous a la notice du diadème au Louvre ou encore mieux à l'inventaire général des diamants de la couronne.

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Napoléon III

Je me méfie des dires des musées, qui sont en règle générale faux.
D'aillerus ce que vous dites est une hérésie : il n'est pas possible que la couronne, symbole par excellence de l'Etat, appartienne à une personne privée, fusse le souverain en personne.
J'ai conté plus haut le pourquoi de la restitution à la famille impériale : un problème de mélange entre pierres d'Etat et pierres "privées". Pour transiger, on a accordé à la veuve de Napoléon III sa couronne et les émeraudes de celle de son mari.
Concernant les pierres du diadème de perles, il est possible, que l'ensemble eut appartenu à l'Etat. Ce que je voulais exposer, plus généralement, c'est le mélange entre pierres privées et d'Etat.
Et pour cela aussi, j'affirme sans conteste.

Ne soyez pas de mauvaise foi Ptimarquis La couronne appartenait bien sur a l'Etat,je parlais,je pense comme vous,des pierres qui composaient cette dite couronne,comme celle de l'Empereur,et qui avaient été payées sur les deniers personnels des souverains.
Quand aux mélanges des pierres il me parrait limité a quelques rares exceptions,les diamants de la couronne étant parfaitement inventoriés et identifiés par une administration que l'on sait extremement pointilleuse.
Au final je suis plutot déçu par votre réaction sur les musées en général,que je trouve excessive,en plus venant d'une personne qui visiblement connait ce milieu.
Pour l'étudiant que je suis les travaux des musées,en particulier ceux de messieurs Mabille et Alcouffe pour le sujet qui nous intéressent,demeurent une source fondamentale et digne d'intéret.

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Napoléon III

Une collier de l'impératrice Marie-louise, seconde épouse de Napoléon 1er a été récemment acquis par le Musée du Louvre. Ce collier est composé d'émeraudes et de diamants et faisait partie d'une parure complète avec diadème, boucles d'oreilles etc.
Quelqu'un en sait-il plus sur les aléas de cette parure au cours du temps ? Pour tout renseignement je suis preneur.

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Dominique Poulin