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Bonjour.
Je n’imagine pas une seconde un seul architecte ou ingénieur en voirie faire de telles propositions extravagantes. Par ailleurs, j’ai appris récemment que l’idée architecturale du renouveau parisien et de ses environs allait davantage vers la démolition des immeubles ou des conceptions Haussmanniens plutôt que vers leur réfection ou leur copie. Le but pratique et avoué, vous vous en doutez, étant de les remplacer par des constructions plus adaptées au XXIe siècle, par des bâtiments résolument modernes et à l’entretien bien moins coûteux. D'autres raisons sont politiques... Je pense, pour finir, que ce qui était bon pour le Second Empire ou pour nos pères, ne l’est plus pour notre époque et pour nous-même. Mon seul regret étant, toutefois, de ne pas avoir pu traverser cette époque « romantique » et romanesque.
D’autre part, je trouve qu’il est souvent question d’Haussmann, du travail formidable qu’il a accompli avec toute son équipe et le souvenir à Paris de ce personnage illustre nous est toujours et si souvent présenté et témoigné sous toutes sortes de forme. ( Le Boulevard est un exemple ) Mais n’y a-t-il pas là, un certain parisianisme ? Il est pourtant d’autres personnages qui n’ont pas eu cet égard et qui sont honorés bien plus modestement dans d’autres villes de France, lorsqu’ils n’ont pas été tout simplement oubliés ou proscrits. Des bonapartistes convaincus, des préfets tel que Claude-Marcius Vaïsse. Préfet de la ville de Lyon dès 1853 et jusqu’en 1866 date de sa mort et qui joua, dans les proportions gardées d’une ville de province, le même rôle que Georges Haussmann. Seul un buste honore sa mémoire dans le parc de la Tête d’Or à Lyon ! Un modeste buste probablement bien poussiéreux.
Il est très difficile de trouver une trace du Préfet Vaïsse aujourd'hui et les archives de Lyon consultable sur le Net en font la bien triste démonstration.
Respectueusement vôtre.
O.W
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