Connaissez-vous des exemples d'immeubles haussmaniens de la région parisienne (ou ailleurs en France ) particulièrement bien réussit ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Les immeubles haussmaniens ont été construits après la fin de fonctions de Napoléon III et d' Haussmann, entre 1870 et 1920 environ, selon un modèle qui a toujours cours en raison de sa grande qualité. C'est dans le quartier de l'opéra et des grands boulevards qu'on peut admirer les plus classiques. Mais il y en a partout dans les grandes villes. Il y a des ouvrages sur le sujet et des sites sur le travail de l'empereur et de son préfet de la Seine, avec tous les volets de leur action: grands axes, bâti, espaces verts systématiques, bois, assainissement, fontaines, mobilier urbain, mairies, extension de Paris, quartiers ....
Le plus intéressant pour s'initier est d'apprendre à distinguer dans Paris par exemple, les immeubles 19è siècle des batiments 18è et 17è avec leurs fenêtres hautes.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Qu'entendez-vous en fait par "particulièrement réussis" ?

réussis au plan esthétique je veux dire.

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Qui sommes-nous pour en juger?

"Façades lyonnaises" de Nicolas Jacquet consacre évidemment plusieurs chapitres aux immeubles bourgeois d'époque haussmannienne de la ville, aux styles, aux motivations des constructeurs.
Quant à l'esthétique à nos yeux, qu'on l'apprécie ou pas, le fait est que ces immeubles modèlent la plupart des centres villes - peu ont conservé de nombreux immeubles des époques antérieures - incarnent une époque et symbolisent toujours aujourd'hui la rue centrale aux riches commerces, que l'on soit à Paris, Lyon, Saint-Etienne ou Commentry (ville-champignon industrielle de l'Allier). Les pignons dotés de coupoles sur les grandes places proclament sans doute pour longtemps la richesse des grands acteurs de la Révolution industrielle tout comme les belvédères à la florentine proclament dans le Vieux Lyon celle des banquiers italiens, un petit peu plus tôt dans l'histoire.