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 Sujet du message : Le château de Compiègne
Message Publié : 14 Juin 2004 16:36 
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Grégoire de Tours
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Compiègne, au cours de son histoire, a connu plusieurs châteaux.

Le château royal "philippo-augustéen" servait surtout à loger la garnison et à contrôler le passage sur l'Oise.
Nos souverains, depuis les Mérovingiens, résidaient dans le logis de Royallieu, en bordure de forêt, sans protection.

Dans la seconde moitié du XIVème siècle, le roi Charles V qui, alors qu'il était Dauphin et Régent du Royaume avait connu des périodes troublées, décide de faire bâtir une résidence royale, intra muros, plus sûre et surtout plus au goût du jour que le logis de Royallieu.

Aux moines de l'abbaye St-Corneille, il achète, en 1374, un vaste terrain sur lequel sera construit son "Louvre", à l'emplacement actuel du palais néoclassique de Louis XV.

Ce "Louvre de Charles V", agrandi, transformé par nos souverains successifs sera résidence royale jusqu'à ce que Louis XV le fasse mettre à terre pour faire élever une résidence plus digne du Roi de France, en ces années 1750.

Aux XVIIème et XVIIIème siècles, le château de Compiègne constituait un ensemble hétéroclite de bâtiments, largement inadapté à l'accueil d'une Cour riche et nombreuse telle que celle de Versailles.

On raconte que Louis XIV aurait eu ce mot :

-"A Versailles, je suis logé en roi; à Fontainebleau, en prince; à Compiègne, en paysan."

Sans vouloir faire de la peine au Grand Roi, gageons que nombre des paysans de son siècle auraient apprécié d'être logés au château, tout inconfortable qu'il ait pu être... :roll:

Le dernier séjour du Soleil à Compiègne date de 1698.
Resté 10 ans sans occupant, le château accueille en octobre 1708, l'Electeur de Bavière Maximilien II Emmanuel (1662-1726), mis au ban de l'Empire, fidèle allié de Louis XIV, qui lui accorde protection et hospitalité à Compiègne.
L'Electeur bavarois y demeurera jusqu'en mars 1715.

Il faudra attendre 1728 pour que le jeune Louis XV découvre Compiègne et surtout sa forêt, y chasse à satiété et s'y plaise tellement que désormais, il y reviendra presque chaque année pour un séjour d'été variant entre 1 et 2 mois.

Des travaux d'aménagement sont réalisés en 1733, 1736 et 1740. Entre 1740 et 1751, plusieurs projets de reconstruction totale verront le jour et la Cour séjourne dans un château en plein bouleversement, au milieu du plâtre et des ouvriers.

En 1751, le "grand projet" de Ange-Jacques Gabriel est accepté par le Roi.

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Jacques-Ange Gabriel (1698-1782), Premier Architecte du Roi.

Texte extrait du Guide du Musée National du Château de Compiègne (RMN Editions)

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Le plan

"Le plan de Compiègne est loin d'être classique : le château est, en gros, un triangle rectangle dont le petit côté est la façade sur la place d'Armes (par où se fait l'entrée), le grand côté la façade sur la rue d'Ulm (à gauche sur la photo, le long du château), l'hypothénuse la façade sur le parc.
Ce plan a été imposé à Gabriel par la forme triangulaire du terrain qu'il avait à utiliser, forme déterminée par l'existence des anciens remparts de la ville.
La grande habileté de l'architecte est d'avoir donné toutes les apparences d'un plan régulier à un bâtiment qui ne l'était pas.
Les angles de vue sont calculés de telle sorte qu'on n'a jamais l'impression d'irrégularité ou de heurts.
:wink: (:8:)

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A l'intérieur, la distribution est claire et les cheminements aisés, toutes les grandes circulations étant, chaque fois que possible, doublées par une circulation de service. A chaque intersection de bâtiments, un escalier, partant du fond, dessert l'ensemble des étages.

L'élévation

Ici encore, Gabriel a su s'adapter au terrain dont toute la partie vers le parc, correspondant aux anciens remparts, était en surélévation.
La façade sur le parc n'a que 2 niveaux : rez-de-chaussée et étage. Mais ce long bâtiment bas a été exhaussé pour l'oeil, par rapport au jardin, par un grand mur de terrasse (l'effet voulu par Gabriel a été en partie supprimé au Premier Empire par la création de la rampe qui descend vers le parc :( ).
Tout le reste du bâtiment comporte 3 niveaux apparents : rez-de-chaussée, étage, attique (5 niveaux réels compte-tenu de deux entresols)

Le rez-de-chaussée sur le parc correspond au premier étage du reste du bâtiment. De même, l'étage sur le parc est au niveau de l'attique du reste du bâtiment. La réussite est telle que ce changement de niveau n'est jamais sensible. (:8:)
On ne voit jamais à la fois la partie à deux niveaux et celle à trois niveaux, sauf à l'angle de la place d'Armes où la différence de niveau se trouve corrigée par la terrasse.

Les grands appartements règnent en totalité au même niveau : commençant au premier étage du côté de l'entrée, ils se poursuivent sur le jardin au rez-de chaussée qui, par son décor et par la surélévation que lui donne la terrasse, fait figure d'étage noble.
Le décor architectural, sobre, précis et relevant du répertoire le plus classique, est un décor purement rythmique dont les accents très soigneusement calculés n'ont pour but que d'animer avec mesure de grandes surfaces planes."


Dernière édition par Louis-Auguste le 09 Déc 2004 18:44, édité 3 fois.

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Message Publié : 14 Juin 2004 16:55 
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Grégoire de Tours
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Petit Historique des travaux au château

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Le château et la Place d'Armes sur une carte postale ancienne.

1751-1755

-Cour d'Honneur, aile gauche, moitié antérieure.
-Façade sur le parc : aile droite
-Surélévation de l'aile du fond de la cour de l'Orangerie.

1763

-Achèvement du pavillon terminant l'aile gauche sur la place.

1764-1770

-Corps de bâtiment sur la place à gauche.

1773-1780

-Aile de la Reine (gros oeuvre) : sur le parc, aile gauche, bâtiment en retour vers la place; cour d'Honneur aile droite.

1781-1782

-Appartement du Roi (aile sur le parc, corps central)

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Façade sur le parc

1781-1785

Cour d'Honneur :
-corps de bâtiment du fond
-aile gauche, moitié postérieure
-colonnade

1785-1788

-Aile dite des Cuisines.

Prévu par Gabriel mais non construit

-Chapelle à plan cruciforme à l'emplacement de l'actuelle Galerie Natoire

-Colonnade entourant la Place d'Armes et qui devait servir d'avant-cour.

Les ajouts du XIXème siècle

-(1832-1835) : transformation de l'ancien jeu de paume en théâtre.

-(1858-1859) : Galerie Natoire

-(1867-1870) : Grand Théâtre et pont sur la rue d'Ulm.


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Message Publié : 14 Juin 2004 20:41 
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Merci. :wink:

Le "Compiègne blanc" du XVIIIème siècle

"Il ne reste pratiquement rien du décor de Louis XV. Quelques panneaux de boiseries dus à Verbeckt ont été remployés sous Louis XVI dans des endroits secondaires et obscurs.
Le décor fut entièrement refait entre 1782 et 1786.
On resta dans la tradition du Compiègne blanc qui avait été celui de Louis XV, toutes les boiseries étant peintes en blanc par un parti pris de simplicité et de fraîcheur qui convenait à une résidence d'été. (:8:)

Toutefois, quelques touches de dorure furent ajoutées sur la demande de Thierry de Ville-d'Avray, commissaire général du Garde-Meuble, que désolait cette trop grande simplicité. :roll: :lol:

Mais tout l'accent était donné par les tissus conçus dans une gamme recherchée et subtile. C'est surtout dans l'appartement préparé pour la Reine que le décor du temps de Louis XVI a subsisté (boiseries, frises, dessus-de-porte avec leur entourage)."

Une fois franchie la colonnade, l'entrée dans le château se faisait au fond de la Cour d'Honneur.

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Passant sous le fronton, décoré de la chasse de Méléagre par Beauvallet, vous arriviez dans le Grand Vestibule, (:8:)

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Le Grand Vestibule.

et devant vous s'ouvraient et s'ouvrent toujours les degrés de l'escalier d'Honneur ou escalier du Roi, avec sa superbe rampe en fer forgé, dorée or blanc et or jaune, exécutée par Raguet et mise en place en 1787.
Les degrés de l'escalier du Roi mènent à la Salle des Gardes.

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L'escalier du Roi.

Construit pour Louis XV, achevé sous Louis XVI, le château reçut un superbe mobilier en 1786. Tout était donc prêt pour accueillir nos augustes souverains. Hélas, les ennuis financiers de la Monarchie ne permirent pas à Louis-Auguste et Antonia de profiter de leurs luxueux appartements : le "voyage de Compiègne" fut annulé dans les dernières années du règne et les souverains bientôt emportés dans la tourmente révolutionnaire. Le Roi pensa bien un moment s'installer à Compiègne pour s'affranchir du joug de la capitale mais ne donna malheureusement pas suite à ce projet. :cry:

La Salle des Gardes du Roi

"Au moment où s'achève la construction de Compiègne, Louis XVI apparaît aux yeux du monde comme le grand vainqueur de la guerre d'Amérique, ayant vaincu les Anglais sur terre (Yorktown) et sur mer (baie de Chesapeake, 1781).
Aussi le décor est-il entièrement sur le thème militaire : pilastre avec des piques, corniche où alternent des casques et des fleurs de lys rayonnantes.[...]

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Sous la corniche, 10 bas-reliefs de Pierre-Nicolas Beauvallet (1750-1818), sont consacrés à l'histoire d'Alexandre, parallèle symbolique avec un autre conquérant en pays lointain.

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En 1814 fut installé le cadran intérieur de l'horloge mise en place sur la façade en 1812-13.

Cette pièce, très dénaturée au Second Empire, a été restituée dans son état Louis XVI à partir de 1960. Les cheminées ont été refaites d'après les dessins de Le Dreux; les banquettes d'après un modèle d'époque, les portes repeintes en faux bois d'après les échantillons retrouvés."


Dernière édition par Louis-Auguste le 16 Juin 2004 20:00, édité 2 fois.

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Message Publié : 14 Juin 2004 20:52 
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Grégoire de Tours
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L'Antichambre

Une fois dans la salle des Gardes, dirigez-vous sur votre gauche et pénétrez dans l'Antichambre.

"Cette antichambre commune à l'appartement du Roi et à l'appartement de la Reine est une des particularités de Compiègne; elle est la conséquence du plan triangulaire du bâtiment.
C'est à partir de cette pièce que se faisait toute la distribution du château, l'extrémité en abside, trouvaille de Le Dreux, permettant d'assurer harmonieusement la liaison avec le corps du bâtiment donnant sur le parc.

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Situés de part et d'autre de la niche centrale qui présente un portrait de Louis XVI en costume de sacre, d'après Callet, au-dessus d'une cheminée en marbre languedoc rouge du XVIIème siècle (remploi provenant de l'ancien château), 2 culs-de-four donnent accès, à gauche, à l'appartement du Roi, à droite, à l'appartement de la Reine.

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Louis XVI, en grand costume royal, d'après Callet.

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Les Regalia.

Simples rideaux de coton blanc. Banquettes et tabourets en bois peints de Nicolas-Quinibert Foliot livrés pour cette pièce en 1785 (complétés par des copies), couverts en velours vert.

Le grand tableau qui fait face aux fenêtres représente Neptune ou le triomphe de la Marine; peint par Mignard en 1684, il a été agrandi à droite par Delobel pour être placé sur ce mur en 1739 quand la pièce servait d'antichambre du Grand Couvert."

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Neptune offrant l'empire de la mer à Louis XIV, par Pierre Mignard

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Message Publié : 14 Juin 2004 21:09 
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L'escalier d'Apollon, ancien "Grand Degré de la Reine"

"Terminé en 1784, cet escalier a été construit selon les dessins de Le Dreux. Au projet initial de Gabriel qui avait prévu ici un escalier tournant à une seule rampe desservanttoute la hauteur du bâtiment, Le Dreux substitua en 1778 un escalier tournant à 2 volées droites, s'arrêtant au premier étage pour la seule desserte des grands appartements.

Cet escalier conduisait en effet à la fois à l'appartement de la Reine et à l'appartement de ses enfants; il devint au Premier Empire l'accès à l'appartement du Roi de Rome et à l'appartement double de Prince.

La rampe en fer forgé par Raguet, peinte en couleur bronze et dorée, a été posée en 1786.
A remarquer la virtuosité de la stéréotomie sous les 2 volées et sous le palier supérieur.

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Copyright: © Courtauld Institute of Art

Torchères du Premier Empire. Au fond de la niche centrale, un poêle construit sous l'Empire, imitant le bronze et rehaussé de dorure sert de support à un moulage de l'Apollon du Belvédère, placé ici en 1808 et qui devait finir par donner son nom à l'escalier. La lanterne en bronze doré contient une lampe à 6 becs."


Dernière édition par Louis-Auguste le 14 Nov 2005 12:03, édité 1 fois.

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Message Publié : 14 Juin 2004 21:25 
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Le Salon des Jeux de la Reine

"Etat restitué : 1791.

Au Premier Empire, cette pièce constituait le second salon de l'appartement du Roi de Rome.
Restituée dans son état de la fin du XVIIIème siècle, elle est un témoin de l'ancien appartement de la Reine. (:8:) :D

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Le décor est celui du XVIIIème siècle tel que l'avait conçu Le Dreux : importante frise sculptée, cheminée en marbre blanc, boiserie de hauteur sculptée par Randon pour la partie ornementale et par Beauvallet pour la ronde-bosse : putti ailés agenouillés des entrefenêtres, jambes pendantes au-dessus de la glace en face; aigle aux ailes déployées au-dessus de la glace surmontant la cheminée et de la glace en vis-à-vis; ces aigles ne sont nullement un ajout du Premier Empire mais sont une allusion à l'origine autrichienne de la reine Marie-Antoinette. (:8:)

Dessus-de-porte "en coloris" de Sauvage, représentant les Eléments, soit, de gauche à droite, le Feu, l'Eau, l'Air, la Terre symbolisés par l'activité d'enfants joueurs.

La tenture murale est constituée par 2 panneaux " de taffetas chiné gros de Tours fond blanc dessin à arbres, berceaux et roses trémières" qu'on retrouve pour les rideaux de croisée; tissée à Lyon par Pernon à qui elle avait été commandée en novembre 1785 pour être livrée en 1786, cette soierie a été reconstituée à Lyon d'après le modèle originel. :D (:8:)

La même soierie, plus simple avec un semis de fleurs couvrait le mobilier en bois doré et rechampis blanc : pliants (il y en avait à l'origine 40),

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Pliant.

tabourets (il y en avait 12), écran, exécutés sous la direction de Hauré (sculpteur qui dirige la fabrication des meubles du Garde-Meuble royal de 1785 à 1788) en 1786, par Sené pour la menuiserie et Vallois pour la scuplture des pliants et du paravent, Charny pour celle des tabourets et Guérin pour celle de l'écran.

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Paravent.

Les 2 grandes commodes au chiffre de la Reine, à vantail central dissimulant 3 tiroirs et à tablettes d'encoignure ont été réalisées sous la direction d'Hauré, en 1786 et 1787 par Benneman pour l'ébénisterie, Tournay pour la ciselure des bronzes et Galle pour leur dorure.

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Le chiffre de la Reine : un M et un A entrelacés. :wink:

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Les bras de lumière sont d'un modèle de Martin, fondu par Forestier, ciselé et monté par Thomire.
Le feu au cerf et au sanglier est d'un modèle créé par Pitoin qui connut un réel succès au XVIIIème siècle.
Lustre à monture de bronze argenté à 24 lumières en 2 gradations."

Avec le salon de la Reine prend fin ce qui a été restitué du Compiègne blanc du XVIIIème siècle (même si des éléments de décor XVIIIème subsistent dans des pièces Empire) :( mais ne le quittons pas sans jeter un regard sur les chasses de Louis XV, tapisseries des Gobelins qui ornaient l'appartement de ce roi, d'après les dessins d'Oudry ainsi que les tableaux de Desportes et du même Oudry qui ont fixé pour l'éternité certains chiens de la meute royale. :D (:8:)

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Retrouvez toutes ces photos sur le site officiel du château de Compiègne et poursuivez la visite en parcourant les appartements impériaux. :roll: :wink: :lol:


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Message Publié : 21 Juin 2004 17:23 
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Eginhard
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Inscription : 22 Mai 2003 16:34
Message(s) : 790
Bravo pour votre récit Louis-Auguste, il est difficile d'etre plus complet. Pour ma part, je m'interesse plus particulierement aux appartements de Louis XVI et de Marie-Antoinette et je constate qu'il en reste peu de chose. Presque tout a été dénaturé par le style Premier Empire sous Napoléon 1er et je préfère de loin le style Louis XVI... A noter cependant l'effort des musées nationaux pour remeubler les anciens chateaux royaux avec leurs meubles d'origine. Et ce n'est pas une mince affaire d'autant plus qu'un certain nombre de meubles se trouvent à Versailles, Fontainebleau ou le Louvre alors qu'ils devraient se trouver ailleurs nonobstant leur localisation originelle.

_________________
Dominique Poulin


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Message Publié : 25 Juin 2004 15:07 
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Polybe
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Inscription : 05 Juin 2004 13:51
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Localisation : Wimereux (62)
Bravo pour cet exposé, Louis-Auguste, qui est passionnant. :P Cependant, je me permets de signaler aux personnes désirant visiter le château de Compiègne, qu'il existe également un autre musée assez intéressant : le musée Vivenel ( composé essentiellement de collections antiques), et bien entendu le château de Pierrefonds. Voila d'autres bonnes raisons de visiter l'Oise !
Je dois avouer vous en vouloir un peu Louis-Auguste !!! :x :D :D . Pourquoi ne pas faire en même temps la promotion de la capitale picarde !!!! Amiens est une ville assez riche en batiment et autre lieux historique !!!!
Toujours est-il que je vous refélicite pour votre exposé qui m'a donné envie de visiter ce château ( que je n'ai d'ailleurs jamais vu bien qu'ayant été Picard pendant plus de 15 ans !! :oops: )

_________________
"penser est dangereux, mais ne pas penser l'est encore plus "
hannah arendt.


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Message Publié : 25 Juin 2004 20:32 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 12 Juil 2003 17:54
Message(s) : 570
yoyo.abadon a écrit :

Cependant, je me permets de signaler aux personnes désirant visiter le château de Compiègne, qu'il existe également un autre musée assez intéressant : le musée Vivenel ( composé essentiellement de collection antique), et bien entendu le château de Pierrefonds. Voila d'autres bonnes raisons de visiter l'Oise !


Merci pour cette promotion de la région compiégnoise, Yoyo Abadon. (:8:)
Vous comprendrez que je ne pouvais pas, dans le cadre de ce sous-forum des Lumières (1715-1789), parler des superbes collections d'antiquités grecques du Musée Vivenel, ni du château de Pierrefonds, rasé sous Louis XIII et totalement reconstruit pour Napoléon III par Viollet-le-Duc. :wink:

Citer :
Je dois avouer vous en vouloir un peu Louis-Auguste !!! :x :D :D . Pourquoi ne pas faire en même temps la promotion de la capitale picarde !!!! Amiens est une ville assez riche en batiments et autre lieux historiques !!!!


Certes, Amiens est une ville riche en bâtiments mais je suis avant tout Compiégnois et Isarien ! :wink: :lol:

Plus sérieusement, pour faire la promotion de la capitale picarde, là encore dans le cadre de ce forum des Lumières, il faudrait qu'Amiens ait conservé quelque chose d'important qui datât du XVIIIème siècle (si l'on s'en tient à la "promotion" d'édifices). Je n'en vois pas. :roll:

Maintenant, un sujet sur Amiens au XVIIIème siècle est toujours possible. :wink:


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