NicolasH a écrit :
Le lieu historique qui m'a le plus marqué est le camp de Natzwiller en Alsace. J'y suis allé en été et tout autour du camp la nature bruissait comme elle le fait normalement et une fois arriver devant le camp, il y avait un silence de mort. La première chose que j'ai vu du camp est la potence. Je pense que j'ai compris réellement ce qu'était un camp de concentration et l'horreur nazi.
Libération a écrit :
Soixante ans plus tard, un ancien détenu se souvient que durant sa captivité, la nature était morte : «On n'a jamais vu un oiseau se poser dans le camp. Jamais. Ça devait être un lieu maudit...»
[url]Soixante ans plus tard, un ancien détenu se souvient que durant sa captivité, la nature était morte : «On n'a jamais vu un oiseau se poser dans le camp. Jamais. Ça devait être un lieu maudit...»[/url]
Citer :
On n'a jamais vu un oiseau », se souvient Marcel Leroy. « Matricule 4590. » Ainsi commence le remarquable feuilleton radiophonique, le Struthof, un camp nazi sur le sol français (1). Et, sous le crachin alsacien, à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg, plus de soixante ans après, on n'a aucun mal à le croire. Une voie de chemin de fer. Un pont. Et puis une petite route serpentant à travers les arbres malingres d'une colline boisée. Du coin de l'oeil, un panneau : « Chambre à gaz. » Un autre, un peu plus haut : « Konzentrationslager. Natzweiler-Struthof », au-dessus d'un entrelacs de barbelés. La porte du Struthof, unique camp de concentration sur le sol français à la tête d'une nébuleuse de Kommandos par laquelle passèrent plus de 50 000 déportés. L'un des plus meurtriers.
http://www.humanite.fr/node/111153Je sais que c'est irrationnel, mais j'ai souvent entendu parler de cette histoire d'oiseaux au Struthof.