J'aurais voulu savoir si dans les réserves du château de Versailles sont encore conservées des parties du décor des appartements des princes et des courtisans qui ont été ôtés par Louis-Phillipe au XIXème siècle pour créer son musée sur les gloires de la France.

Je ne peux pas vous répondre. Mais en tout cas, je peux dire que ces destructions sont très regrettables, d'autant que peu de gens, mis-à-part ceux que cela intéressent, s'y arrêtent pour regarder les oeuvres.
Je parle de la galerie des batailles. On a détruit des appartements qui devaient être des chefs-d'oeuvre de l'art pour réaliser une galerie des pas perdus. Cela me désespère à chaque fois que j'y passe. Enfin chacun son avis...

Quelques éléments de réponse...

A ma connaissance, le château conserve pléthore de cheminées en provenance de ces appartements.

Quant aux boiseries déposées sous Louis-Philippe, si certaines se retrouvent dans différentes collections, il est à noter qu'une partie d'entre elles servirent de bois de chauffage à l'hôpital de campagne installé au château en 1870.

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Sébastien

Certes une partie des boiseries décorant les appartements de l'aile des Princes et de l'aile du Nord ont servi de bois de chauffage mais tout comme pour le château de Fontainebleau, les réserves regorgent de panneaux de boiseries, d'élèments de corniches et autres. Toutefois, il est difficile de pouvoir affirmer que tel ou tel élément allait à un emplacement précis, en effet, les identifications sont possibles lorsque l'on possède les projets de création ou des relevés (qui n'existent bien souvent que pour les appartements de la famille royale !).
Ainsi, on a pu identifier les élèments allant dans la Salon Frais des jardins de Trianon. C'est également ainsi que dans le milieu des années 1980, on a pu remonter corniches et décors des appartements de Mesdames, des appartements du Dauphin et de la Dauphine...

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"Je ne me dissimule point que la Monarchie ne pourrait reprendre son éclat que par un coup de vigueur; mon frère ne le fera pas, et sûrement, je ne me permettrais pas de le lui conseiller."
29 mai 1789