Démêler le vrai du faux est une partie du vaste domaine de l'Histoire qui peut être intéressante. Le faussaire, tout comme le criminel, fait presque toujours de petites erreurs qui le trahissent.
En cherchant à vérifier l'authenticité de quelques tableaux du 17e siècle, je me suis rendu compte que l'une des preuves les plus sûres, à laquelle, on ne pense pas spontanément à priori, ne consiste pas à étudier le tableau en lui-même, mais à étudier les témoignages des contemporains. En effet, il subsiste de nombreuses descriptions. Malheureusement, elles sont difficile à retrouver car ces descriptions sont rarement indexées dans les tables à la fin des livres, et il est impossible de tout lire. De plus, de nombreux témoignages n'ont jamais été publiés, mais sont consignés dans des correspondances manuscrites, qui sont difficile d'accès et difficile à dépouiller. De plus, il subsiste souvent un doute, car une description textuelle est beaucoup plus vague qu'une photo. Cependant, la recherche documentaire est complémentaire à l'étude de l'oeuvre d'art et apporte de temps en temps des informations très utiles.
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