Globalement il est compliqué de poursuivre en thèse même avec une bonne note au Master2 si l'on est pas agrégé. (Pour les mal-lisants: j'ai écrit "compliqué", pas "impossible").

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

C'est peut-être excessif. Disons qu'il fait un concours, agreg ou CAPES, car bien souvent les directeurs de thèse éventuels ont peur que des étudiants se lancent dans une telle aventure sans assurer leurs arrières.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

En effet, on vous laisse clairement entendre, si cela est votre projet (ce n'était pas mon cas), qu'il faudrait mieux y renoncer. Ceci dit, il est vrai que certains y parviennent, sans forcèment le soutien inconditionnel du prof. Mais il faut alors s'accrocher, en particulier dans le milieu universitaire parisien, où l'on sait pas mal vous faire sentir que vous n'êtes pas agrégé...

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Surtout, même si on arrive à faire sa thèse sans agreg (c'est ce concours là qu'il faut - de fait - avoir, il me semble, pas tant le Capes) et qu'on règle le problème de son financement (c'est un des principaux "intérêts" d'avoir l'agreg, soit en enseignant dans le secondaire, soit pour décrocher une alloc'), reste la question des débouchés... Je crois qu'il est (malheureusement) quasiment impossible d'avoir un poste de maitre de conférence sans agrégation, or c'est bien ça l'objectif au finale (je ne parle pas bien sûr de ceux qui font une thèse disons "pour le plaisir", en plus d'une activité, notamment de prof du secondaire, sans chercher à être enseignant-chercheur).
En tout cas, dans mon cas, mon directeur m'a clairement fait entendre qu'il fallait que je passe l'agreg pour continuer en thèse et qu'il ne prenait que des étudiants agrégés... ce que je fais donc cette année!!
Cela m'amène d'ailleurs à poser une question que me travaille depuis un petit bout de temps (car directement concerné) : le système français marche ainsi, sans que formellement cela soit spécifié, mais est-ce vraiment normal de devoir passer de facto par un concours de recrutement de l'enseignement secondaire (l'agrégation) pour finalement faire un autre métier (enseignant-chercheur dans le supérieur) qui a aussi ses propres critères de sélection (master, thèse, publications, élections aux postes, etc.) ? D'autant que cela confisque un certain nombre de place à l'agrégation pour des étudiants qui veulent "juste" être prof (rien de péjoratif là-dedans naturellement), et risque de la même façon d'écarter de potentiels futurs chercheurs sur des critères qui ne sont pas du tout propres à la recherche... Là dessus la différence avec d'autres pays et d'autres disciplines (sociologie, anthropologie, même géographie) est frappante !

Ces questions sont longuement traitées dans le sujet sur "comment devenir professeur d'Université".

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Vous ne trouvez pas que ce sujet dévie un peu?

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer pareille chose de manière si péremptoire ?
Sur quoi vous fondez-vous ?
A vrai dire, je pense comme Jean-Claude, une belle frustration...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Il y a quelques profs d'IUFM dont les cours sont très limités mais il ne faut pas en faire une généralité. Il y a également de très bons profs comme celui qui nous a formés à l'EOD pour le CAPES !

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"Les Hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de valeur que par leur position." (Napoléon)
"Les moeurs des hommes changent et change aussi l'ordre des choses" (Adalbéron de Laon)

Ouais je suis comme Alceste, moi, je trouve que ça a dévié beaucoup et on va atteindre les 10 pages.
Pour ceux qui comme moi, ont eu la joie de composer sur "les minorités religieuses et la défense de la foi" et "les façades littorales de Russie", arghh d'ailleurs, eh bien vous pouvez dire ce que vous en avez pensé.

Pour ma part, mitigé en histoire, et horrifié par ce que j'ai fait en géo. Par contre j'ai rendu une carte qui j'espère ne fait pas trop mal aux yeux.
L'agreg dans pile une semaine, re arghhh

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L'homme sécrète le langage comme l'escargot, la bave.

Francis Ponge

Concernant le sujet de géographie sur les façades maritimes de la Russie, c'est à la fois un sujet complexe car Dieu sait si les littoraux russes n'ont rien à voir avec le littoral est américain ou le littoral chinois, et à la fois un sujet d'actualité puisque qu'on sait bien qu'avec (malheureusement) la fonte progressive de la banquise un réseau portuaire est en train de se former au bord de l'océan arctique avec des ports comme Arkhangelsk mais aussi une nouvelle route maritime. Sans parler bien entendu, d'une région stratégique par ses réserves en gaz et pétrole continentaux et off-shore puisqu'apparement les Etats-Unis, la Norvège et la Russie se battent pour contrôler l'Arctique. Il faut quand même reconnaître que 5 heures sur un tel sujet, c'est loin d'être évident.

Je n'ai pas bossé la Russie, mais globalement je vois l'idée directrice sous cette forme.

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"Les Hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de valeur que par leur position." (Napoléon)
"Les moeurs des hommes changent et change aussi l'ordre des choses" (Adalbéron de Laon)

en observateur, je trouvais que la notion de façade était plus intéressante que celle de littoral : elle renvoyait l'idée d'ouverture et de positionnement mondial.

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"Si ton labeur est dur et que tes résultats sont maigres, n'oublie pas qu'un jour le chêne a été un gland"

J'ai bien aimé le sujet de géo moi (à vrai dire je croisais les doigts pour avoir la Russie). Je rejoins Foulquart la problématique tournait autour de l'ouverture (cfdéfinition d'une façade littorale sur geoconfluences : bande de quelques dizaines de kilomètres de large à partir du littoral. C'est une interface entre les flux, entrant ou sortant, de biens et de personnes vers/de l'intérieur (arrière-pays, hinterland) et ceux de l'au-delà maritime (avant-pays). Cette interface concentre donc les activités et les équipements.
A une nuance près cependant : le sujet était LES façades; c'est pourquoi ma problématique concerne l'inégal degré d' ouverture des façades maritimes de la Russie...

1... tant au niveau géophysique
1.1. par les atouts de la situation : débouché sur le marché européen à l'Ouest, asiatique à l'Est
1.2. par les contraintes physiques : pb d'englacement de la façade arctique, volcans du Kamchatka
1.3. par les aménagements humains (pour ne pas sombrer dans le déterminisme!) : systeme des 5 mers, seul véritable hinterlandà l'Ouest

2... qu'au niveau géoéconomique
2.1. Les zones industrialo portuaires
2.2. Les ressources en hydrocarbures (Sakhaline, Iamal)
2.3. Les autres activités : pêche, tourisme (riviera de la Mer Noire...)

3... qu'au niveau des enjeux géoenvironnementaux et géopolitiques
3.1. Les enjeux environnementaux (déchets radioactifs mer de Barents, sous-marins mer de Kara, salinisation du delta de la Caspienne)
3.2. L'interface littoral : enjeu pour le transport des hydrocarbures
3.3. Les enjeux géopolitiques de la chute de l'URSS (cf article de Radvanyi : perte de ports stratégiques Ventspils, Sébastopol..., réseaux à restructurer)

Conclusion : réponse à la pb par une typologie
*façade littorale européenne dynamique (ouverture sur le marché européen, hinterland puissant)
*façade littorale orientale en développement (tournée vers l'Asie, ressources cf Sakhaline)
*façade littorale arctique en marge, à développer (contraintes physiques mais potentiel : hydrocarbures Iamal, hypothétique voie du Nord...)

Eh bien sache Xavier, que moi aussi ma pbtique tourne autour de l'inégal degré d'ouverture de la Russie sur le monde avec cette question des façades.
Je crois que le titre de ma carte d'ailleurs c'est cela. En revanche je n'ai pas réussi à rassembler mes maigres connaissances pour établir un plan satisfaisant.
Mais bien sur la question de l'Arctique était central dans ce sujet.
Moi j'ai pas marqué Arkhangelsk sur ma carte mais Mourmansk.
J'ai parlé du désastre écologique aussi...

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L'homme sécrète le langage comme l'escargot, la bave.

Francis Ponge

Le sujet sur la Russie était original dans la mesure où il s'agissait d'une problématique qui ne sautait pas aux yeux quand on travaille sur la géographie de ce pays. On s'attendait plutôt à un sujet sur l'aménagement du territoire, les villes ou encore la question des ressources naturelles mais pas forcément les littoraux. La première image qui vient en tête quand on pense à la Russie c'est la terre. Ces immenses steppes, ces forêts à perte de vue etc... mais pas aux littoraux, à l'élément aquatique (même s'il y a tout de même 40 000 km de côtes!). Après la grosse surprise de la veille, il y avait là encore un sujet original mais après réflexion, on s'apercevait que ce sujet recoupait les problématiques "classiques" du pays, donc de quoi dire tout de même (et la Russie était attendue ).

Et je me permets d'ajouter... pourrions-nous éviter les plans de dissertation dans les posts ou les "moi j'ai fait ça", "et puis il fallait parler de ça"? C'est inutile (ce qui est fait est fait et il n'y a plus qu'à attendre), ça peut donner de faux espoirs ou à l'inverse, démoraliser un candidat qui n'a pas fait pareil (mais qui aura peut-être une meilleure note ). Quand on lit les rapports du jury, il est bien précisé qu'il n'y a pas de plan-type demandé mais plusieurs. Tout dépend de son équilibre, sa pertinence et la façon de présenter du candidat. Alors laissons de côté les "moi j'ai fait ça". C'est mieux pour le repos des âmes capésiennes.

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"Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables" A. Allais

Je trouve surprenant de rejeter l'idée de publier ses plans ! D'ailleurs personne ne contraint qui que ce soit à les lire. L'échange des plans n'influence en rien un candidat n'ayant pas confiance en soi. Il permet justement de montrer que plusieurs réflexions sont possibles, de relativiser, de se corriger. La politique de l'autruche n'est pas la meilleure façon de s'améliorer. Je suis inquiète de mon plan en géographie et j'aurai justement voulu le faire partager pour cette raison. C'est une manière d'exorciser les écrits.
Je donne donc mon plan (les critiques négatives ou positives sont plus que bienvenues):

Problématique: en quoi les façades littorales représentent-elles un enjeu stratégique à différentes échelles ?

I/ L'Ouest européen, une façade intégrée ?

A. Les ports de Saint-Pétersbourg et Novorosiisk, traditionellement ouverts
B. L'enjeu des hydrocarbures
C. La riviera touristique de la mer Noire

II/ L'Extrême-Orient, une périphérie tournée vers l'Est ?
A. Les ports d'Extrême-Orient
B. Le front de Sakhaline
C. Le Tchoukhotka et le Kamchatka, enclavés

III/ Le front polaire
A. Un littoral stratégique à développer
B. Les fronts des hydrocarbures: l'Ob et Norilsk (j'ai traité de "toute" la plaine de l'Ob: qui n'est pas entièrement une façade !!! donc demi-hors sujet qui risque de me valoir un très grand nombre de points. Un moment d'absence...)
C. Le front du Nord stratégique et les problèmes environnementaux

Réponse à la problématique: oui, les façades littorales sont stratégiques mais sous-utilisées.