Ce sont des copies d'examen, les mêmes utilisées à tous les examens et concours, avec en-tête guillotinable, assez allongées, à petits carreaux. Si tu as déjà passé un examen quelconque, tu les as déjà vues.

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En poste dans le pot de chambre de la Lorraine. Sans commentaires.

Oui, ce sont donc celles que les étudiants connaissent et utilisent lors des partiels.

Je n'ai jamais dépassé les vingt pages (autour de 18, avec une écriture de taille moyenne et sauts de ligne) et les rapports des correcteurs ont pourtant mis en avant la densité de mes copies avec des notes toutes supérieures à la moyenne.

J'ai envie de dire que la quantité de caractères ne joue en rien. Il faut surtout aborder tous les passages obligés du sujet, qui sont listés dans les barèmes de correction du jury.

Si cela peut vous rassurer, la société des agrégés vient de publier un rapport sur le moral des enseignants de notre corps. Après l'avoir lu vous relativiserez peut-être l'importance de ce concours
http://www.societedesagreges.net/r-malaise.pdf

Si vous êtes en pleine révision, je vous conseille fermement de le lire plus tard.

Le problème n'est vraiment pas le nombre de pages : j'ai eu 10 sur 20 en géo il y a deux ans avec 12 pages et 3 croquis (pas de carte de synthèse) ; et j'avais eu 12 en histoire byzantine avec 19 pages. Pas de stress !

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"Si ton labeur est dur et que tes résultats sont maigres, n'oublie pas qu'un jour le chêne a été un gland"

Il me semble que c'est légèrement supérieur à A4. En tous cas pour l'agreg 24 pages c'est très normal.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Merci ! Chapeau Foulquart pour avoir eu la moyenne en Géographie sans même faire de carte de synthèse...
Vous avez tout à fait raison: on peut avoir de bonnes notes avec de courtes copies. Mais mon "stress" provient du grand nombre de pages que j'ai écrites... (je ne suis pas le seul) Ca peut vraiment "irriter" les correcteurs,... sauf bien sûr si c'est bon...

Tout dépend de la densité du propos. 18 pages maîtrisées valent mieux que 25 pages de bavardages plus ou moins en rapport avec le sujet.

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"Que ne nous ôte-t-on la peine de vivre et le trouble de penser!", TOCQUEVILLE, De la Démocratie en Amérique, "Quel despotisme est à craindre pour les nations démocratiques?"

A force de passer et foirer ce concours, j'ai compris que le jury préfère davantage une belle architecture plutôt qu'un papier peint flashouille : le plan, la démonstration, la rigueur ; pas nécessairement 25 pages avec pleins d'exemples précis sur la principauté tatare. La quantité, ça peut marcher aussi : l'an dernier, j'ai eu 10 en moderne avec 24 pages, et pas un seul exemple tiré de derrière les fagots. Mais mon plan était béton : les fondamentaux !

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"Si ton labeur est dur et que tes résultats sont maigres, n'oublie pas qu'un jour le chêne a été un gland"

Une parenthèse, juste pour déstresser et relativiser un peu nos copies perfectibles...
Trouvé ceci sur un forum:

"Toutefois, même en ayant aucune méthodo et aucune connaissance, je suis sorti de l'épreuve fier de moi jusqu'à ce que je vérifie un truc... et chers camarades, si vous voyez la remarque suivante dans le rapport du jury 2010 :o)) , vous saurez que c'est moi :

"Cette année encore, des aberrations sont apparues dans des copies de candidats qui pourtant ont, rappelons-le, au moins quatre années d'histoire derrière eux. Ainsi, un des candidats a présenté les mémoires de Jean de Saulx comme se déroulant, je le cite, "à l'époque de la minorité du roi Louis XIII dont la régence était exercée par Anne d'Autriche"..." "

On peut faire un gros paquet de gaffes quand on stresse et qu'on n'a plus de temps ou de concentration pour se relire.

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A propos, j'ai un sérieux doute: quand on parle pour la première dissert des "hommes d'Eglise et pouvoirs temporels", faut-il traiter uniquement du rapport qui unit hommes d'EGlise aux pouvoirs politiques constitués (comtés, duchés, royaumes, etc...) Ou fallait-il aussi prendre en compte les pouvoirs "de type temporel" (usuellement prérogatives des pouvoirs politiques, c'est à dire domaines ne relevant pas du strict et pur spirituel??)
En d'autres termes, fallait-il comprendre l'expression pouvoirs temporels en deux sens ?

C'est tout le problème de ce sujet, me semble-t-il. Selon moi, la double acception était évidente. La période voit justement la définition de ce qu'est le temporel (laquelle trouve sa normalisation juridique définitive avec Gratien). J'ai personnellement envisagé les deux angles, champs de compétences et détenteurs de ces compétences (Eglise et laïcs). Mais le terrain était glissant, car le risque, en identifiant les pouvoirs aux individus, était d'aboutir à traiter "hommes d'Eglise et pouvoirs laïcs", ce que j'ai - malheureusement - fini par faire. Tant pis pour moi. J'en ai toutefois discuté avec une ancienne prof de fac, qui m'a dit qu'a priori l'interprétation fermée du sujet serait sans doute valorisée, l'interprétation fermée recevable si on la justifiait dès l'intro. On ne va pas tarder à avoir la réponse, sous forme d'une note...

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"Si ton labeur est dur et que tes résultats sont maigres, n'oublie pas qu'un jour le chêne a été un gland"

J'ai du mal à voir votre distinction. Mais je pense avoir traité de ces deux aspects: montrer que les Hommes d'Eglise exercent des pouvoirs temporels, puis étudier les rapports des Hommes d'Eglise avec les autres pouvoirs temporels.
En revanche, là où je crains d'avoir dérapé, mais suis-je le seul, c'est que je crains d'avoir bien plus parlé du rapport entre Eglise et pouvoirs temporels qu'entre Hommes d'Eglise et pouvoirs temporels...
Mais bon... Wait and see.

Bon, ben voilà déjà la preuve de ma capacité à formuler une explication claire ! Désolé.

En fait, je considère les pouvoirs temporels comme :
-des pouvoirs ayant trait à la guerre, à la domination des territoires et des hommes, à la levée de l'impôt (ce que l'on peut résumer sous le terme de "ban")
-des individus détenteurs de ces pouvoirs, qu'ils soient Hommes d'Eglise ou laïcs hors de l'Eglise (princes, seigneurs, etc.)

Je pense que vous n'avez pas à vous en faire pour l'usage que vous avez fait du terme "Eglise".

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Merci Foulquart et Pardaillan ! J'ai fait exactement comme vous.

Et concernant la Géo, j'aurais une autre question. Plusieurs candidats ont compris l'expression de "intégration communautaire" en deux sens: d'abord et SURTOUT, le premier, très géographique, qui désigne un phénomène d'interdépendance accrue des territoires sous l'impulsion de l'Union Européenne (qui se traduit par des politiques, et qui s'illustre sur le terrain) Mais ils ont aussi parlé de l'"intégration" de nouveaux Etats membres, au sens littéral, pour être sûrs d'avoir pris en compte tous les aspects du sujet. Ils l'ont fait toujours en rattachant ces nouvelles et progressives intégrations au phénomène d'"intégration communautaire" évoqué ci-dessus: en entrant dans l'UE, ces pays sont "intégrés" aux politiques de cohésion communautaire. Alors, est-ce totalement hors sujet, ou pas ??