Jean-Claude a écrit :
Pédro a écrit :
Je comprends pourquoi cela me révulse autant ; la moindre appartenance à un groupe me fait fuir... alors un groupe que je n'ai pas choisi... diantre.
Dans ce cas, fuyez l'éducation nationale, car du primaire au supérieur, on fait partie d'un "corps", au sein duquel on a un "grade"...
Les termes de grades et de corps sont synonymes. On peut ironiser mais je préfère le recrutement républicain à celui à le tête du client avec la paye à l'estime. Je préfère la copie anonyme, puis le passage devant trois commissions de jury que de devoir aller cirer les pompes. Mais rassurez vous ça va finir, maintenant les proviseurs recrutent déjà leurs profs remplaçants sur facebook et les copains d'avant de leur lycée (authentique), bientôt ce sera les titulaires, plus d'esprit de corps on prendra celui qui accepte de faire le plus d'heures (la qualité importe peu) pour le moins de salaire possible, bref le libéralisme. Vous pouvez être tranquilles, tirer sur l'agreg c'est tirer sur une ambulance, elle est moribonde et ne sera remplacée par rien. (On peut jouer les chercheurs qui méprisent cette préparation mais la vérité c'est que les exigences d'un master ne sont rien à côté de celles de la préparation à l'agrégation, on peut produire autant de M2 recherche qu'on veut et on y est bien obligé si on ne veut pas casser la baraque).
Les enseignements qui y préparent vont disparaître et des postes de chercheurs en histoire ancienne et médiévale il n'y aurait peut-être plus besoin d'avoir l'agrégation pour les avoir, mais de toutes façon il n'y en aura plus. Et du coup ces enseignements disparaîtront aussi des premières années.