On pourrait le dire si, pour prendre le cas de la France, le pays n'était habité que de personnes qui se sentent Françaises (même langue, culture and co) or, comme d'habitude ce pourcentage n'atteint pas 100% puisque des marchands étrangers, des personnes expulsés de chez elle (pour X raisons) ou des gens d'une autre confession religieuse (et donc d'une autre culture), je pense ici aux Juifs, peuvent vivre à l'année dans le pays. Donc à partir de ce principe la société est nécessairement une notion plus englobante que la Nation. C'est ce que je cherchais à mettre en évidence par les définitions de ces mots.



En ce qui concerne le concept de société je pense qu'on peut arriver à quelque chose d'intéressant avec ce que j'ai dit plus haut. Il faudrait en effet voir ce qu'en dit l'historiographie. Pour les bornes je suis également d'accord. Outre ce qu'on a déjà exprimé sur la société, mon doute provient désormais sur la guerre. Doit-on parler que des guerres "bien établies" (les Deux-Roses, Cent Ans etc...) ou de l'impact de la violence armée (bandits and co) sur la société ?

M'est avis que vous vous compliquez un peu la vie autour des concepts...
La biblio d'HG devrait résoudre toutes les incertitudes tournant autour du sujet.

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"Si ton labeur est dur et que tes résultats sont maigres, n'oublie pas qu'un jour le chêne a été un gland"

Je crois aussi^^" Ce n'est pas de la maniaquerie voir de l'onanisme intellectuel, simplement j'ai envie d'être sûr de ne pas manquer un aspect du sujet. Sur le fond a y réfléchir un peu plus profondément je m'aperçois qu'à prendre cette perspective je suis très près du HS...
Normalement la biblio d'H&G elle sort quand ?

Attention a ne pas tomber dans le catastrophisme en pensant que la guerre médiévale est dévastatrice. Elle ne perturbe réellement l'économie que quand elle s'inscrit dans le long terme (c'est à dire surtout le sud autour de la Guyenne et le Nord Ouest de la France pour la guerre de Cent Ans). Les chevauchées, nombreuses jusqu'au début XVe, n'ont que des impacts limités sur l'économie (plus conséquents si la chevauchée reprend le même itinéraire).
Je vous invite à lire à cet occasion, Nicolas Savy et Guilhem Ferrand pour le Rouergue et le Quercy.

En terme d'historiographie polémologique, je vous invite à lire Boutoulh, Corvisier, Gaier et Contamine.

Sur l'économie de guerre, vous trouverez pas mal d'articles sur les rançons, comme ceux de Bossuat,
Voici quelques pistes sur l'économie de guerre (je remercie mon ami Christophe):

• A. GIRARDOT, « La guerre au XIVe siècle : La dévastation, ses modes et ses degrés », Bulletin de la société d'histoire et d'archéologie de la Meuse, t. 30-31, 1994-1995, p. 1-32
• J. GLENISSON, V. DEODATO DA SILVA, "La pratique et le rituel de la reddition aux XIVe et XVe siècles", Jeanne d'Arc, Colloque, Orléans 1979, 1982, p. 113-122
• M. JONES, « Fortunes et malheurs de guerre : autour de la rançon du chevalier anglais Jean Bourchier († 1400) », La guerre, la violences et les gens au Moyen Âge, 119e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Amiens, octobre 1994, Section d'histoire médiévale et philologie, t. I, Guerre et violence, éd. P. CONTAMINE, O. GUYOTJEANNIN, Paris, 1996, p. 189-208
• M. JUCKER, « Le butin de guerre au Moyen Âge. Aspects symboliques et économiques », Francia, t. XXXVI, 2009, p. 113-133
• V. TOUREILLE, Vol et brigandage au Moyen Âge, Paris, 2006
• N. A. R. WRIGHT, « Ransoms of non-combattants during the Hundred Years war », Journal of medieval history, vol. 17, 1991, p. 323-332

Mea culpa c'est mon oeil d'helléniste qui me trahit ^_^"



Merci pour cette suite de bibliographie

Je conseille Bouthoul, il est très agréable à parcourir et développe des thèmes passionnant dans un certain vide sur la question pour l'époque.
http://www.rmn.fr/francais/explorer/res ... e-1500-les

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Il traîne quelques articles sur le web sur sa pensée qu'on redécouvre à l'heure actuelle.
Je souhaite bon courage à tout ceux qui passent les écrits lundi!

Toujours pas de nouveautés concernant une biblio. "officielle" d'H&G?

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"Waste no more time arguing about what a good man should be. Be one." - Marcus Aurelius

Allez, j'en rajoute quelques uns:

• DESPLAT C., Les villageois face à la guerre (XIVe-XVIIIe), dir. LAVAUD S. et VIADER L., PUM, Toulouse, 2002
• K. R. DEVRIES, Medieval Military Technology, Peterborough – Lewiston, 1992
• C. GAIER, Les armes, Tournai, 1979
• C. GAIER, « Arms and armour used in lists contests in the burgundian principalities during the XVth century », Livrustkammaren, t. 19, 1993, p. 46-61
• C. GAIER, « Les armes militaires aux XIVe et XVe sièces », L'homme armé en Europe, XIVe – XVIe siècle, Cahiers d'études et de recherches du Musée de l'armée, 2001, p. 23-36
• C. GAIER, L'Industrie et le Commerce des Armes dans les Anciennes Principautés belges du XIIIme à la fin du XVme siècle, Paris, 1973
• D. ROBCIS, Armes, armures et armuriers sous le principat de Jean sans Peur (1404-1419) d'après les documents comptables, Paris, 1998
• G. WILSON, « The arms and weapons of Burgundy in the fifteenth century », The Connoisseur, t. CXCIV, 1977, p. 190-197
• P. CONTAMINE, « Consommation et demande militaire en France et en Angleterre, XIIIe-XVe siècle », Domanda e consum : livelli e strutture (nei secoli XIII-XVIII). Atti della « setta settimana di studio » (27 aprile-3 maggio 1974). Istituto internazionale di storia economica F. Datini, Prato, 1978, p. 409-428
• J. F. FINÒ, « Notes sur la production du fer et la fabrication des armes en France au Moyen-Âge », Gladius, t. III, 1964, p. 47-66
• P. LECESTRE, « Notice sur l'arsenal royal de Paris jusqu'à la mort de Henri IV », Mémoires de la société d'histoire de Paris et de l'île de France, t. 42, 1915, p. 185-281, t. 43, 1916, p. 1-82
• M. PFAFFENBICHLER, Armourers, Toronto-Buffalo, 1992
• R. VAULTIER, « Les fournisseurs d'armure au Moyen Âge et au XVIe siècle », Revue de l'intendance militaire, 1958, p. 159-170
• C. H. ASDOWN, Armour and weapons in the Middle Ages, Londres, 1975
• A. J. BARKER, Weapons and armour, Londres, 1974
• H. L. BLACKMORE, Arms and armour, Londres, Dutton Vista Pictureback, 1965
• C. BLAIR, European armour circa 1066 to circa 1700, Londres, 1958

• S. N. FLIEGEL, The making of armour, Cleveland, 1993
• C. J. FFOULKES, The armourer and his craft from the XIth to the XVth century, Londres, 1912
• F. BUTTIN, Du costume militaire au Moyen Âge et pendant la Renaissance, Barcelone, 1971 [Memorias de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona, t. 12]
• S. V. GRANCSAY, « The Interrelationships of Costume and Armor », The Metropolitan Museum of Art Bulletin, nle sér., t. VIII, 1950, p. 176-188
• J. F. HAYWARD, « Armourers and gunmakers of the french crown », Journal of the arms and armour society, t. 1, 1955, p. 215-218
• P. N. JONES, « A short history of the attack of armour », Metallurgist and material technologist, t. 16, 1984, p. 247-250
• A. R. WILLIAMS, « The blast furnace and the mass production of armour plate », History of technology, t. 16, 1994, p. 98-138
• A. R. WILLIAMS, « Milanese armour and its metallurgy », Military studies in medieval Europe : Papers of the « Medieval Europe Brugge 1997 » Conference Volume 11, éd. G. DE BOE, F. VERHAEGHE, Zellik, 1997, p. 61-70
• A. R. WILLIAMS, « Experiments with « medieval steel » plates », Historical metallurgy, t. 32, 1998, p. 82-86
• A. R. WILLIAMS, The knight and the blast furnace. A history of the metallurgy of Armour in the Middle Ages and the early modern period, Leiden – Boston, 2003
• J. LHOSTE, Les épées portées en France : des origines à nos jours, La Tour du Pin, 1997
• R. BEFFEYTE, Les machines de siège au moyen âge, Castelmoron-sur-Lot, 1994
• M. BERTHELOT, « Pour l'histoire des arts mécaniques et de l'artillerie vers la fin du moyen âge », Annales de chimie et de physique, 6e sér., t. 24, 1891, p. 433-521
• M. BERTHELOT, « Histoire des machines de guerre et des arts mécaniques au moyen âge : le livre d'un ingénieur militaire à la fin du XIVe siècle », Annales de chimie et de physique, 7e sér., t. 24, 1900, p. 289-420
• J. F. FINO, « Machines de jet médiévales », Gladius, t. 10, 1972, p. 25-43
• J. DAIMÉ, « L'arc en France au bas Moyen Âge : fabrication et technique », Artisanat et matériaux. La place des matériaux dans l'histoire des techniques, éd. M.-C. AMOURETTI, G. COMET, Aix-en-Provence, 1998, p. 61-74
• O. JESSOP, « European arrowheads : Evidence for their technological development and geographical distribution », Military studies in medieval Europe : Papers of the « Medieval Europe Brugge 1997 » Conference Volume 11, éd. G. DE BOE, F. VERHAEGE, Zellik, 1997, p. 43-50
• P. N. JONES, « The attack of plate armour by longbow arrows », Château Gaillard, t. 11, 1983, p. 167-168
• K. R. DEVRIES, « Gunpowder and early gunpowder weapons », Gunpowder : The history of an international technology, éd. B. BUCHANNAN, Bath, 1996, p. 121-136
• K. R. DEVRIES, Guns and men in Medieval Europe, 1200-1500 : studies in medieval history and technology, Brookfield, 2002
• C. GAIER, « Le rôle des armes à feu dans les batailles liégeoises au XVe siècle », Publication du Centre européen d'Études bourguignonnes (XIVe-XVIe s.), t. XXVI, Rencontres de Bruxelles (19 au 25 septembre 1985) : Art de la guerre, technologie et tactique en Europe occidentale à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, 1986, p. 31-37
• J. GARNIER, L'artillerie des ducs de Bourgogne d'après les documents conservés aux archives de la Côte-d'Or, Paris, 1895
• B. S. HALL, « So notable Odrynaunce » : Christine de Pizan, Firearms, and siegecraft in a siege of transition », Cultuurhstorische caleidoscoop aangeboden aan prof. Willy L. Braekman, Gent, 1992, p. 219-240
• B. S. HALL, Weapons and Warfare in Renaissance Europe. Gunpowder, Technology and Tactics, Baltimore, 1997
• C. BUTTIN, « Notes sur les armures à l'épreuve (XIVe – XVIe siècle) », Revue savoisienne, t. 42, 1901, p. 60-92, 150-210
• E. OAKESHOTT, A knight and his weapons, Londres, 1964
• J.-P. REVERSEAU, « Style et typologie des harnois ducaux selon les comptes de la fin du 14e siècle », Publications du Centre européen d'Etudes bourguignonnes, t. 26, Bruxelles, 1986, p. 7-13
• A.-M. BAUTIER, « Contribution à l'histoire du cheval au Moyen Âge », Bulletin philologique et historique du comité des travaux historiques et scientifiques, 1976, p. 209-249
• N. CHERRIER, « Les chevaux de Philippe le Hardi (1371-1404) », Annales de Bourgogne, t. LXVII, 1995, p. 107-147
• V. CHOMEL, « Chevaux de bataille et roncins en Dauphiné au XIVe siècle », Cahiers d'Histoire, t. VII, 1962, p. 5-23
• P. CONTAMINE, « Les robes de chevaux d'armes en France au XIVe siècle », L'homme, l'animal domestique et l'environnement du Moyen Âge au XVIIIe siècle, éd. R. DURAND, Nantes, 1993, p. 257-268
• R. H. C. DAVIS, « The medieval warhorse », Horses in european economic history : a preliminary canter, Reading, 1983, p. 4-20, 177-184
• C. GILLMOR, « Practical chivalry. The training of horses for tournament and warfare », Studies in Medieval and Renaissance History, nle série, t. 13, 1992, p. 5-29
• H. A. DILLON, « Horse armour », Archaeological journal, t. 59, 1902, p. 67-92
• B. SCHNERB, « Le cheval et les chevaux dans les armées des ducs de Bourgogne au XIVe siècle », Commerce, finances et sociétés (XIe-XVIe siècles). Recueil de travaux d'histoire médiévale offert à M. le professeur Henri Dubois, éd. P. CONTAMINE, T. DUTOUR, B. SCHNERB, Paris, 1993, p. 71-87

Biblio d'été Paris 1


Guerre et société, vers 1270-vers 1480
(royaume d’Écosse, royaume d’Angleterre, Irlande, pays de Galles,
royaume de France et marges occidentales de l’Empire (1) – espace italien exclu)

(1)  Provence, Dauphiné, confédération suisse, comté de Bourgogne, Alsace, Lorraine, Barrois, Luxembourg, Brabant, principauté de Liège, Hainaut, Hollande, Zélande.


Texte d’orientation par Frédérique Lachaud, professeur d’histoire médiévale à l’université de Lorraine, et Bertrand Schnerb, professeur d’histoire médiévale à l’université Charles de Gaulle – Lille III)

Le sujet proposé implique une bonne connaissance du déroulement des activités militaires, sous toutes leurs formes, pendant la période et dans l’espace géographique considérés. Cet espace géographique est constitué par les îles Britanniques, le royaume de France et les marges occidentales de l’Empire (en particulier les régions qui, à la fin du XIVe et dans le courant du XVe siècle, ont été intégrées à l’ensemble territorial bourguignon). Dans ce cadre, il faudra étudier non seulement les guerres circonscrites aux îles Britanniques, le conflit opposant les royaumes de France et d’Angleterre ainsi que les guerres bourguignonnes, mais aussi les affrontements régionaux de moindre ampleur ; les « guerres civiles » devront aussi faire l’objet d’une étude, qu’il s’agisse des conflits entre factions aristocratiques ou des conflits reflétant les tensions sociales, à condition que ceux-ci revêtent une dimension militaire. La chronologie choisie reflète la nécessité de situer la guerre de Cent ans dans un contexte plus large. La croisade en Europe centrale, en Afrique du Nord ou en Méditerranée orientale et le « voyage de Prusse » ne seront pris en compte qu’en tant qu’éléments de la formation et/ou de la carrière des hommes de guerre. La culture militaire – en particulier les différentes formes de rencontres chevaleresques – devra également faire l’objet d’une étude.

Les candidats devront donc bien maîtriser la chronologie des conflits extérieurs comme des guerres civiles, et être capables d’identifier et d’analyser les différents types d’affrontements. Ils devront aussi avoir une certaine maîtrise de l’histoire et des techniques de l’armement et des fortifications, sans perdre de vue toutefois que le sujet porte avant tout sur les rapports entre guerre et société. Il s’agira de bien cerner les retombées de l’activité militaire sur la vie des hommes et des femmes du temps : la mise en défense des villes et villages, l’effort consenti pour faire face au danger, les nécessités de la logistique militaire, les dévastations dont les populations furent victimes, la présence de la violence guerrière, mais également les opportunités offertes par la guerre et son économie.

Il faudra aussi cerner la dimension proprement sociale de la guerre, qu’il s’agisse de l’évolution dans le recrutement des armées, du mercenariat, du lien entre guerre et noblesse, des carrières, de la mémoire et de la commémoration de l’activité militaire (ex-voto, effigies militaires, mémoriaux de guerre), ou de la création de « terres de guerre » dans les territoires frontaliers. La dimension anthropologique de la guerre devra également être prise en considération, notamment dans le contact entre armées relevant des modèles de la chevalerie et d’un recrutement étatique, et de groupes militaires appartenant à des types d’organisation plus marginaux.
Bibliographie d’été

I Comment commencer …

Bien mettre en place les jalons temporels et spatiaux :
- pour une vue d’ensemble :

J.P. Genet, Le monde au Moyen Âge, Carré Histoire, Hachette, 2004 [1991], p. 159-259.
P. Boucheron, dir., Histoire du monde au XVe siècle, Fayard, 2010 (reparaît en livre de poche Pluriel en octobre).

Pour s’entraîner à l’anglais:
John Watts, The Making of Politics. Europe, 1300-1500, Cambridge Medieval Textbooks, 2009.

- Sur la France et l’Angleterre:
- Kaeuper Richard W., Guerre, justice et ordre public. La France et l’Angleterre à la fin du Moyen Âge, Paris, Aubier, 1994.

- Sur la France:
- Bove Boris, Le temps de la guerre de Cent Ans, 1328-1453, Paris, Belin, 2009 (Histoire de France, dir. Joël Cornette), qui ne couvre cependant pas toute la période. Donc, aussi utiliser :
- Claude Gauvard, La France au Moyen Âge, PUF, 2010 [1996], p. 297-522.
- Demurger Alain, Temps de crises, temps d’espoirs, XIVe - XVe siècle, Paris, Le Seuil, coll. « Points », 1990 (Nouvelle histoire de la France médiévale, 5).
- Kerhervé Jean, Histoire de la France : la naissance de l’État moderne, 1180-1492, Paris, Hachette, coll. « Carré Histoire », 1998.

- Sur les îles Britanniques :
- Genet Jean-Philippe, Les îles Britanniques au Moyen Âge, Paris, Hachette, coll. « Carré Histoire », 2005, p. 167-278.
- Lebecq Stéphane, Bensimon Fabrice, Lachaud Frédérique et Ruggiu François-Joseph, Histoire des îles Britanniques, Paris, Presses universitaires de France, 2007, p. 239-342 [les chapitres rédigés par F. Lachaud].
- Keen Maurice H., England in the Later Middle Ages : a Political History, Londres, 2e éd., Routledge, 2003 (1ère éd. 1973).
- *Grant Alexander, Independence and Nationhood : Scotland, 1306-1489, Édimbourg, Edinburgh University Press, 1984 (The New History of Scotland, III).

- Sur l’état bourguignon:
- Schnerb Bertrand, L’État bourguignon (1363-1477), Paris, Perrin, 1999 (en collection de poche Tempus, 2005).
- Prevenier Walter et Blockmans Wim, Les Pays-Bas bourguignons, Paris, Albin Michel, 1983: ne semble plus disponible.
- Prevenier Walter et Blockmans Wim, The Promised Lands. The Low Countries under Burgundian Rule, 1369-1530, Penn, Philadelphia, 1999 [1988].


II La question :
- La guerre :
- Contamine, Ph., La Guerre au Moyen Âge, Paris, coll. « Nouvelle Clio », 1980, rééd. 2010.
- Contamine Philippe (dir.), Histoire militaire de la France, t. I : Des origines à 1715, Paris, Presses universitaires de France, 1997 (1ère édition, 1992).

- La guerre de Cent Ans
- Allmand Christopher T., La guerre de Cent Ans. L’Angleterre et la France en guerre 1300-1450, Paris, Payot, 1989.
- Contamine Philippe, La guerre de Cent Ans, Paris, Presses universitaires de France, coll « Que sais-je ? », 1968, 9e édition mise à jour, 2010.
- *Favier Jean, La guerre de Cent Ans, Paris, Fayard, 1980.

La meilleure façon de se familiariser avec la période et la question

Lire, sans modération, les chroniques les plus accessibles, et le plus grand écrivain de la période :

- Chronique dite de Jean de Venette, éd. et trad. Colette Beaune, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 2011.
- Commynes Philippe de, Mémoires, éd. Joël Blanchard, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 2001.
- Froissart Jean, Chroniques. Livre I (première partie, 1325-1340) et Livre II, éd. et trad. Peter F. Ainsworth et George T. Diller, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 2001 [édition partielle].
- Froissart Jean, Chroniques. Livre III (du voyage en Béarn à la campagne de Gascogne) et Livre IV (années 1389-1400), éd. et trad. Peter F. Ainsworth et Alberto Varvaro, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 2004 [édition partielle].
- Journal d’un Bourgeois de Paris, éd. Colette Beaune, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 1990.
- Mystère du Siège d’Orléans, éd. et trad. Gérard Gros, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 2002.
- Chaucer Geoffroy, Les Contes de Canterbury et autres œuvres, trad. André Crépin et al., Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010.
[le conte du chevalier est un must].

C'est la qu'on se rend compte que cette question arrive trop tot. Il n'y a pas de problematique claire, pas de point de debat, avec une bibliographie qui commence a dater.

Bonjour,

Tout d'abord merci beaucoup aux contributeurs qui fournissent des bibliographies... Quelqu'un est-il au courant de la date "potentielle" de sortie d'au moins un manuel ?

Valérie Toureille (dir.), Guerre et société vers 1270-vers 1480, Atlande, octobre 2012.

Nous sommes mi-octobre, et le manuel Atlande se fait toujours attendre.

D'après les libraires de Gibert, il ne sortira pas avant début novembre !

"Nouvelles nouvelles" des vendeurs de chez Gibert : la sortie de l'Atlande est à nouveau repoussée mais cette fois à une date précise : le 14 décembre. Pour nous faire vivre de bonnes vacances de Noël
J'ai demandé en tout quatre fois aux vendeurs de Gibert cette année, et :
- à la mi-septembre, on annonçait mi-octobre (normal, pensais-je)
- courant octobre, on annonçait début novembre
- dans la dernière semaine d'octobre, on croyait à une date aux alentours du 10 novembre
- mi-novembre, c'est sûr dans un mois !
Ces vendeurs sont bien aimables en tout cas, qui doivent sans doute répondre à la même question une quinzaine de fois par jour puis devront se coltiner les palettes en pleine ruée de Noël, mais l'éditeur abuse un peu. Je sais que c'est devenu presque une tradition, et que ce n'aurait pas été amusant de passer une année d'agrégation avec 4 manuels bien faits et dans les temps, mais c'est assez léger je trouve - de la part des professeurs concernés, ou de leur coordination, ou de l'éditeur s'il s'y est mal pris.