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 Sujet du message : Re: "Les gens du livre"
Message Publié : 22 Déc 2014 18:19 
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Salluste
Salluste
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Inscription : 15 Sep 2009 20:11
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Kurnos a écrit :
En présentant le passé des protecteurs et des protégés de façon aussi idyllique
"Idyllique" ? Où voyez-vous ça ?

Kurnos a écrit :
Toute la question est de savoir comment s’organiser pour gérer l’ampleur de cet engouement pour un retour à ce passé ?
C'est peut-être votre questionnement, mais il n'a pas sa place sur ce forum.

_________________
...Ma fin est mon commencement, et mon commencement ma fin... (G. de Machaut)


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 Sujet du message : Re: "Les gens du livre"
Message Publié : 22 Déc 2014 18:26 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 26 Août 2008 7:11
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Localisation : Corsica
Ren' a écrit :
Kurnos a écrit :
En présentant le passé des protecteurs et des protégés de façon aussi idyllique
"Idyllique" ? Où voyez-vous ça ?

Kurnos a écrit :
Toute la question est de savoir comment s’organiser pour gérer l’ampleur de cet engouement pour un retour à ce passé ?
C'est peut-être votre questionnement, mais il n'a pas sa place sur ce forum.

Oui, tout à fait d'accord, si vous ne faites pas de politique.


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 Sujet du message : Re: "Les gens du livre"
Message Publié : 01 Sep 2015 7:37 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 26 Août 2008 7:11
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Localisation : Corsica
Light a écrit :
:P "Quiconque fait don de la vie à un être humain c'est comme si il faisait don de la vie à tous les être humains et quiconque tue une personne non coupable d'un meurtre ou d'une calomnie sur la terre c'est comme si il tuait tous les êtres humains" (Coran).

A noté , qu'en faite nou ne comprendons jamais le sens véritable du Coran mais pour mieux le comprendre encore il faut étudier l'arabe littéral ...

exemple simle que j'avais trouvé
dans la sourate al -anbiya si je me trompe pas
" Et après cela, Il l'a étendu " (Coran)

Nous croyons avoir compris mais faux
Le mot étendu vient du mot arabe "dalaha",la qui veut dire étendu , un autre de ces sens est dérivé du mot arabe duhiya qui veut dire oeuf mais ne se rapporte pas à n'importe qu'elle oeuf mais à un oeuf d'autruche.
Nous savons que la terre n'est pas complètement sphérique mais qu'elle est applatis au niveau des pôles or si vos annalyser la forme d'une oeuf d'autruche elle est aussi de forme geosphérique.



Sahez que les musulmans sont pour la paix , ils peuvent dan seulement deux conditions légitime défense ou guerre ( djihad).
Il est un gros mensong que de pétendre que l'Islam s'st répandu par l'épée ( Indosésie à titre d'exempe).

Contrairement au pagano-chrétien , quand les musulmans gagnaient du terrain les gens souvent ne sentaient pas un changement , liberté de culte , ne tuer pas femmes ,enfants ...etc

Voilà l'Islam mais c'est dommage que beaucoup n'en savent rien car aujourd'hui le monde musulman est attaqué , victime de diabolisation ( médias, à travers les films hollywoodiens depuis plus de 25ans) ils ont préparé et conditionné la psychologie de la populas depuis des années...

C'est au devoir de l'histoire de rapporter la vérité .

Dsl si je suis un peu HS ^^ je laisse ma penser prendre de l'avant

Que la paix soit
peace = islam .

Si il y a attaque, surtout avec diabolisation, tout est donc permis en légitime défense ?
Tout est écrit et explicite, limpide, clair et net en quelques lignes, on sème inlassablement la légitime défense pour faire pousser la guerre.

Pace è salute.


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 Sujet du message : Re: "Les gens du livre"
Message Publié : 01 Sep 2015 15:11 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 07 Sep 2014 12:27
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Localisation : Andalousie
Oups! a écrit :
Alicebonamy a écrit :
Après la naissance de l'Islam, les musulmans opposent leur nouvelle religion aux "religions du livre", celles des juifs et des chrétiens, c'est-à-dire, des religions révélées par un livre et qui s'appuient sur un livre.
Pourtant, lors de la première révélation de Muhammad, Gibril lui dit : "Lis", et nos professeurs d'Histoire nous parlent de Muhammad comme du prophète qui instruit les fidèles du contenu du Coran (si j'ai bien compris !). C'est d'abord transmis oralement, et la première mise à l'écrit ne date que de 653 (sous le califat de Uthman) donc 31 ans après la mort du prophète.




tout d'abord, le califat de uthman dura de 644 à 656 et selon la tradition islamique, le prophète est mort en 632...donc si le coran a été rédigé pendant le califat de uthman, je ne vois pas comment vous pouvez dire que le coran a été rédigé 31 ans après a la mort de prophète...
secundo, c'est complètement faux que de dire que le coran a été mis par écrit sous le califat de uthman...lorsque les versets coraniques arrivaient au prophète, il les faisait mettre par écrit par d'autre...et puis abu bakr, 2 ans après la mort du prophète, a rassemblé tout les versets puis les a fait mettre par écrit pour établir le coran dans son integralité...

donc le coran dans son intégralité a été mis par écrit bien avant le califat de uthman, et uthman n'a fait qu'officialiser le coran pour répondre a l'expansion de l'islam.


Sources:
http://www.forum-religion.org/islam/l-a ... 26196.html
http://www.maison-islam.com/articles/?p=176

1) L'intégralité du Coran a été révélée au Prophète Muhammad sur une étendue de 23 années. Chaque fois qu'un verset, un fragment de verset, ou plusieurs versets sont révélés au Prophète, celui-ci indique leur place au sein du texte coranique déjà révélé (par exemple au milieu du texte d'une sourate en train de se constituer). Cependant, le texte coranique possède plusieurs particularités.
La première de celles-ci est que le Prophète mourra en l'an 632 sans avoir indiqué l'ordre du classement de la totalité des sourates les unes par rapport aux autres. Différents Compagnons n'observent donc pas le même ordre dans leur classement des sourates.
Du vivant même du Prophète, au fur et à mesure de sa révélation, le Coran est conservé dans les mémoires des hommes et récité chaque jour dans les 5 prières obligatoires. Simultanément, ses versets sont tous mis par écrit sur ordre du Prophète lui-même.Les supports se constituent de papier, de pierres tendres, d'omoplates de chameaux, etc., et sont dispersés auprès de différents Compagnons (rapporté par al-Bukhârî).
il arrive que certains versets, révélés au Prophète, écrits et insérés là où il l'avait dit, et récités en tant que texte coranique, soient ensuite abrogés par ordre de Dieu Lui-même au Prophète. Le cas que évoqué ici est le "naskh at-tilâwa" : le passage lui-même est abrogé et sa récitation en tant que texte coranique ne se fait plus. Il est dès lors prévisible que certains Compagnons, ayant appris du Prophète un verset donné et n'étant par exemple pas à Médine lors de son abrogation, continuent à le réciter en tant que texte coranique.
D'autre part le Prophète a, parfois, sur la demande d'un Compagnon, expliqué le sens d'un passage que celui-ci ne comprenait pas. D'autres fois il a précisé le sens du verset et l'a cité juste après en avoir fait la récitation. Dès lors, il arrive qu'un Compagnon présent à ce moment-là retienne l'explication, et la répète ensuite à ses élèves juste après le texte coranique. Il arrive aussi qu'il écrive cette explication dans sa copie personnelle du verset. Et il arrive également qu'il pense qu'il s'agisse de mots appartenant au texte coranique lui-même. Il arrive, enfin, que ce soit un Compagnon qui, après avoir récité un passage du Coran, en explique le sens, et que c'est un de ses élèves ou un élève de ses élèves qui pense que cela fait partie du texte coranique lui-même.
De plus, certains mots du texte coranique peuvent être lus selon des variantes de récitation (qirâ'ât ou ahruf). Ces variantes se rapportent à des différences d'accents régionaux, à des différences lexicologiques, morphologiques, syntaxiques, etc., qui n'influent en rien sur le sens global du texte. Il s'agit par exemple des mots "nâs" / "nès", de "'ihn" / "sûf", etc. Le Prophète a parlé de sept variantes présentes dans l'ensemble du texte coranique. Le Prophète enseigne à un Compagnon un passage donné du texte coranique, et à un autre Compagnon il enseigne le même passage mais avec des variantes de récitation. Or il arrive qu'un Compagnon n'ait pas eu connaissance de la variante de récitation enseignée par le Prophète à un autre Compagnon.
Durant chaque mois du ramadan, le Prophète fait avec l'ange Gabriel une révision du texte coranique déjà révélé. Lors du dernier ramadan de sa vie, celui de l'an 10 de l'hégire, le Prophète fait la révision deux fois (rapporté par al-Bukhârî) ; il s'agit de "l'ultime révision" ("al-'ardha al-akhîra"). Le Prophète meurt au mois de rabî' al-awwal de l'an 11, soit cinq mois et quelques jours plus tard.

2) Archivage du texte coranique sous Abû Bakr, le premier calife du Prophète :
L'archivage de l'intégralité du texte coranique se fait lors du califat de Abû Bakr (632-634), autrement dit dans les 2 ans qui suivent la mort du Prophète.
Omar ibn ul-Khattâb, ayant constaté qu'une bataille, celle de al-Yamâma, a emporté de nombreux Compagnons connaissant par cœur l'intégralité du texte coranique, prend conscience du fait que ceux qui mémorisent l'intégralité du texte coranique pourraient tous mourir ainsi subitement, lors de batailles, sans avoir pu former des élèves connaissant eux aussi par coeur la totalité du livre saint ; une partie du texte coranique pourrait ainsi se perdre. Il demande au calife, Abû Bakr, d'ordonner l'archivage de l'intégralité du texte coranique. Après plusieurs hésitations, Abû Bakr accepte, et charge Zayd ibn Thâbit (qui avait été scribe du Prophète et qui lui-même connaît par coeur l'intégralité du texte coranique) de rassembler les divers supports écrits et de préparer une copie du texte coranique intégral.
Le texte est rédigé dans sa totalité sur des feuillets (sahifa, pl. suhuf).
Ceux-ci constituent donc une archive du texte coranique, destinée à servir en cas de mort subite de tous ceux qui mémorisent le Coran.
Ces feuillets sont confiés à la garde de Abû Bakr lui-même. Après la mort de ce dernier, le deuxième calife, Omar (634-644) les reçoit. Après sa mort, ils sont confiés à sa fille Hafsa, veuve du Prophète.

C'est donc ici, dans les 2 ans qui suivent la mort du Prophète (et non 20 ans après), sous le califat de Abû Bakr, que le texte coranique est rédigé dans son intégralité dans une même copie (il s'agit plus précisément d'un ensemble des feuillets).

3) Uniformisation des copies coraniques sous Uthmân, troisième calife du Prophète :
Sous le califat de Uthman, troisième calife (644-656), le territoire musulman s'est considérablement agrandi et de nouveaux problèmes surgissent chez certains musulmans. Quatre type de divergences apparaissent à propos du texte du Coran en l'espace de la quinzaine d'années qui suit la mort du Prophète et ces quatre particularités du texte coranique vont engendrer des divergences entre les élèves des Compagnons:
- certains des Compagnons du Prophète se sont installés qui en Syrie, d'autres en Irak (dans la ville de Bassora, dans celle de Kufa)... Or, chaque Compagnon enseigne à ses élèves ce qu'il connaît et a appris du Prophète.
- Le fait que le Prophète n'ait pas indiqué l'ordre de classement de la totalité des sourates entraîne alors que la copie personnelle du Coran qu'a préparée Ibn Mas'ûd (qui habite Kufa) diverge de celle qu'avait préparée Ubayy ibn Kaab…
- De même, parce que certains versets avaient été abrogés sur ordre de Dieu au Prophète mais que certains Compagnons n'en avaient pas eu connaissance, la copie préparée par Ubayy contient deux courtes sourates relevant de cette catégorie : al-Khal' et al-Hafd.
Parce que des Compagnons citent parfois, après un verset, le sens d'un mot ou d'un passage du texte, il arrive qu'un élève de ces Compagnons croit qu'il s'agisse du texte coranique.
- Enfin, parce que les élèves d'un Compagnon donné n'ont jamais entendu une autre récitation que celle que leur professeur a apprise du Prophète, ils ne peuvent imaginer que ce dernier a enseigné le même texte à d'autres Compagnons, mais avec des variantes. Dès lors, mis en présence d'élèves d'un autre Compagnon (comme lors de la campagne d'Azerbaïdjan, qui réunit des musulmans de Syrie et d'Irak), ils estiment que ceux-ci n'arrivent pas à réciter correctement le Coran.

Le calife Uthmân décide alors d'officialiser un type unique de copie du texte coranique. Il charge donc une commission de Compagnons experts en récitation du texte coranique de travailler à partir des feuillets préparés par Zayd ibn Thâbit à l'époque et sur la demande du premier calife, Abû Bakr (632-634), et de préparer une copie coranique qui devra servir de modèle uniforme ; cette commission est composée de : Zayd ibn Thâbit lui-même, Abdullâh ibn uz-Zubayr, Sa'ïd ibn ul-'As et Abd ur-Rahmân ibn ul-Hârith ibn Hishâm (rapporté par al-Bukhârî, n° 4702). C'est ainsi que plusieurs exemplaires de cette copie dite "uthmanienne" sont préparés.
Ce qu'il ordonne n'est plus le recensement du texte coranique – celui-ci ayant déjà eu lieu sous Abû Bakr – mais la préparation de copies coraniques dotées de certaines particularités et devant être universalisées. L'objectif de Uthmân est :
– que personne ne récite plus, comme faisant partie du texte coranique, des versets dont la récitation même avait été abrogée sur indication du Prophète (mansûkh ut-tilâwa) ;
– que personne ne récite plus, en le considérant comme faisant partie du texte coranique, ce qui n'est que le commentaire d'un verset ayant été dit par le Prophète, ou par un Compagnon à ses élèves ;
– que disparaissent les graves querelles à propos des authentiques variantes de récitation ayant été enseignées par le Prophète ;
– et que soit unifié le classement des sourates les unes par rapport aux autres.

Dans le but d'uniformiser les copies coraniques et de mettre ainsi fin aux quatre types de divergences évoquées, Uthman demande que toutes les autres copies coraniques soient brûlées (rapporté par al-Bukharî, n° 4702).
Il faut également noter que la graphie des copies "uthmaniennes" est particulière: ni les points diacritiques (qui expriment la différence entre certaines lettres de l'alphabet arabe, comme le "tâ", le "bâ" et le "yâ"), ni les signes indiquant les voyelles courtes n'y figurent, l'objectif est de permettre la récitation de plusieurs variantes rapportées du Prophète, qu'on peut retrouver à partir du même "socle" (cf. Al-Itqân, p. 238, Fath ul-bârî, tome 9 p. 39). La graphie uthmanienne sans points ni voyelles permet ainsi de retrouver les deux récitations "nanshuruhâ" / "nunshizuhâ" dans le texte coranique.
De plus, les musulmans des premiers temps ne se contentaient pas de posséder une copie pour réciter le Coran. Ils utilisaient celle-ci comme support, mais avaient également recours à son nécessaire complément: l'apprentissage auprès d'un maître qualifié. Cette méthode a subsisté jusqu'à nos jours: à la fin des études, le maître octroie un diplôme mentionnant toute la chaîne de ses maîtres, et des maîtres de ses maîtres, jusqu'au Prophète et attestant la conformité de la récitation à ce que lui-même a appris de son maître" (Préface à la traduction du Saint Coran, Muhammad Hamidullah).
Donc en l'an 25 de l'hégire, soit 15 ans (et non 20 ans) après la mort du Prophète. les copies préparées, Uthmân les fait envoyer en différents points importants du territoire musulman. (Tous ces éléments sont rapportés par al-Bukhârî, n° 4702.)
Avec l'uniformisation des copies coraniques, il y a désormais plusieurs conditions pour qu'une variante de récitation puisse être récitée comme texte du Coran. D'une part il faut qu'il soit prouvé par une chaîne de transmission authentique que cette variante a été enseignée par le Prophète. Mais d'autre part, même dotée de la chaîne de transmission voulue, il faut dorénavant que cette variante puisse également être récitée à partir de la graphie des copies coraniques préparées par la commission de Uthman (graphie qu'on nomme "ar-rasm al-'uthmânî"). Les copies du Coran écrites de nos jours suivent toujours mot pour mot et lettre pour lettre cette écriture des copies d'Uthman, (écriture "ar-rasm al-'uthmanî").

Or, désormais, des variantes existent qui remplissent la première mais non pas la seconde de ces conditions. Ainsi "Wa-dh-dhakari wa-l-unthâ", que Ibn Mas'ûd et Abou-d-Dardâ ont apprise du Prophète, alors que d'autres Compagnons ont appris la variante qui a été reprise dans les copies uthmaniennes : "Wa mâ khalaqa-dh-dhakara wa-l-unthâ" (92/3) (rapporté par al-Bukhârî, n° 4659). .
Toutes ces variantes relèvent de catégories qui, contrairement aux autres, ne pouvaient être englobées par une même graphie et Ibn Mas'ûd (qui habite Kufa, en Irak) a, depuis plusieurs années, préparé une copie coranique personnelle, où figurent justement certaines de ces variantes non-incluses dans la graphie des copies uthmaniennes et qui ne devaient à l'avenir plus pouvoir être récitées en tant que texte coranique. Et il a de nombreux élèves auxquels il a enseigné le texte du Coran selon la récitation qu'il a appris à en faire du Prophète. Il ne comprend pas les raisons amenant Uthman à vouloir universaliser les copies qu'il a fait préparer et à demander qu'on détruise toute copie antérieure. Le reproche qu'Ibn Mas'ûd fait n'est pas que les copies préparées soient fausses, c'est qu'il ne comprend pas pourquoi il devrait abandonner certaines variantes qu'il a apprises du Prophète et qui figurent dans sa copie à lui. Si les variantes englobées par Zayd dans ces copies sont correctes, celles que lui récite sont aussi correctes, De plus, affirme-t-il, les variantes de récitation qu'il a apprises du Prophète sont elles aussi conformes à "l'ultime révision".
Nous sommes cependant ici en présence d'une voie tracée par un des califes orthodoxes ("al-khulafâ ar-rashidûn"). Et c'est pourquoi plusieurs éminents Compagnons du Prophète désapprouvent les propos de Ibn Mas'ûd demandant à ses élèves de continuer à utiliser leurs copies (c'est ce que az-Zuhrî affirme : rapporté par at-Tirmidhî, n° 3104). De plus, nous sommes en présence d'un consensus (ijmâ') qui se réalise ensuite dans toute la communauté musulmane (lorsque Ibn Mas'ûd meurt en l'an 32 de l'hégire, soit environ trois ans avant le décès du calife Uthmân). Depuis la communauté des savants musulmans est quasi- unanime pour dire qu'il est nécessaire de suivre la graphie des copies uthmaniennes ("ar-rasm ul-'uthmânî") (Al-Itqân, p. 1163), et c'est pourquoi les copies coraniques le font toujours, aujourd'hui encore, bien que les copies "uthmaniennes" n'englobent donc pas la totalité mais une grande partie des variantes de récitation enseignées par le Prophète au cours de sa mission.
Par ailleurs, elles incluent une partie seulement des variantes de récitation conservées lors de l'ultime révision (al-'ardha al-akhîra) entre l'ange Gabriel et le Prophète: celles relatées par Ibn Mas'ûd n'ont pas été abrogées lors de l'ultime révision.

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“Etudie, non pour savoir plus, mais pour savoir mieux. ”
Sénèque


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