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 Sujet du message : Re: Louis Massignon réédité
Message Publié : 10 Juin 2009 20:44 
Merci pour ce lien, on y a apprend de nouvelles choses en complément des autres liens.


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 Sujet du message : Re: Louis Massignon réédité
Message Publié : 11 Juin 2009 17:56 
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A lire dans Le Monde des livres du jour:

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Massignon au feu de la foi

Alors que l'Occident cherche ses mots pour s'adresser au monde musulman, c'est peut-être le moment de redécouvrir Louis Massignon (1883-1962). Le redécouvrir et tenter de le cerner, parce que ce brillant islamologue, considéré comme l'un des plus grands orientalistes européens du XXe siècle, a été un personnage hors norme, souvent incompris. En rassemblant ses écrits dans une édition critique en deux volumes, qui ne sera certainement pas un succès de librairie, la collection "Bouquins" se montre à la hauteur de l'ambition intellectuelle qui a présidé à sa naissance il y a trente ans.

Les quatre universitaires qui se sont attelés à ce travail de bénédictin avaient le souci d'en finir avec une caricature, explique Christian Jambet, professeur de philosophie, arabisant et iranisant. Pour ses détracteurs, Louis Massignon est accablé en effet de tous les péchés du monde. Ils ne le considèrent pas seulement comme un savant illisible ou inexact, mais comme un chrétien illuminé, un islamophile invétéré, un ennemi d'Israël, un anticolonialiste foncièrement colonial...

Or, Massignon était "avant tout un esprit scientifique", affirme Christian Jambet. Ou, pour le dire avec les mots du philosophe Jacques Maritain, son ami de longue date, "un homme d'une singulière grandeur et d'un extraordinaire génie", chez qui "la science la plus érudite, la plus approfondie" s'alliait à "une dévorante soif mystique de justice et d'absolu". De ce personnage exceptionnel, Romain Gary a fait un portrait saisissant, dans La Nuit sera calme (Gallimard) : "Un fil d'acier, chauffé à blanc, vibrant, toujours prêt à se rompre. (...) Un physique fragile de vieillard adolescent, un corbeau gris et translucide, avec un de ces regards noirs, brûlants, à vous faire des trous dans votre veston."

Ecartelé entre le catholicisme de sa mère et le scientisme laïque de son père, Louis Massignon perd la foi très jeune. Il suit des cours d'arabe et d'islamologie à l'Ecole des langues orientales, à Paris. Après un voyage au Maroc et de premières recherches sur Léon l'Africain, il passe huit mois au Caire, en 1906-1907. Ce séjour en Egypte est doublement déterminant. D'abord, parce que le jeune orientaliste y vit une passion amoureuse avec un dandy homosexuel, Luis de Cuadra, qui le poursuivra jusqu'au suicide de celui-ci, des années plus tard. Ensuite, parce qu'il découvre un personnage étonnant, Al Hallâj Ibn Mansour, un mystique musulman mort en martyr à Bagdad en 922 pour avoir osé faire état d'un amour réciproque entre Dieu et l'Homme, ce que l'islam n'admet pas. Massignon lui consacrera une thèse magistrale, qui, par sa richesse comme par son style, marquera un tournant dans les études islamologiques (La Passion de Hallâj, Gallimard, 1975).

Mais pour le moment, c'est sa propre vie qui va basculer lors d'une exploration aventureuse dans le désert irakien. Moqué pour son homosexualité, soupçonné d'espionnage, menacé de mort et emprisonné, Louis Massignon cherche à s'évader, puis à se suicider au moyen d'un poignard. Le 3 mai 1908, il est foudroyé par une expérience spirituelle, comme il ne le racontera en détail qu'un demi-siècle plus tard (voir extrait). C'est désormais un chrétien mystique, vivant "l'extase de l'abandon", qui va étudier l'islam.

En 1910, en tenue d'étudiant arabe, Massignon assiste aux cours de la mosquée d'Al-Azhar, au Caire. Mobilisé en 1914, il est envoyé sur le front d'Orient, sera décoré de la croix de guerre et entrera à Jérusalem aux côtés de Lawrence d'Arabie. Sans manquer de s'indigner contre le manquement à la parole donnée aux Arabes de pouvoir créer un royaume indépendant.

"EPISTOLIER FRÉNÉTIQUE"

Massignon enseigne comme suppléant au Collège de France où il sera élu en 1926 à la chaire de sociologie et sociographie musulmane. Il collabore à la Revue du Monde musulman, avant de lancer en 1927 la Revue des études islamiques. C'est "un savant à la production océanique, épistolier frénétique, rédigeant jusqu'à vingt-cinq lettres par jour", souligne François Angelier. Mais il n'a rien d'un orientaliste de cabinet. Multipliant les voyages et les conférences, en français ou en arabe, il entreprend aussi de nombreux pèlerinages, qui ont pour lui le sens d'un exil, d'un décentrement, afin de sortir de soi, "aller vers un autre pour évoquer avec lui un Absent".

Pourquoi un seul Dieu, le Dieu d'Abraham, a-t-il voulu trois révélations ? Cette question ne cesse de hanter Louis Massignon. "Je reproche à beaucoup de chrétiens leur attitude de mépris à l'égard de Mohammed", un homme qui ne s'est pas "déifié", qui a "transmis avec sincérité et authenticité" un message de l'au-delà, dit-il en décembre 1947. Comme le souligne François L'Yvonnet, il "accorde à la langue arabe le privilège inouï d'être la dernière "langue liturgique" dans laquelle Dieu s'est adressé aux hommes". Louis Massignon - et cela lui sera beaucoup reproché - étudie l'islam de l'intérieur. "Pour comprendre l'autre, selon lui, il faut se mettre dans l'axe de sa naissance." Prendre l'islam par le haut, par sa mystique, et comparer les deux religions au même niveau, sans opposer l'idéal chrétien au comportement des musulmans.

Ceux-ci n'admettent pas la crucifixion du Christ ? Massignon vivra la croix à leur place. Il a été très marqué par ses rencontres avec le père Charles de Foucauld, devenu un confident (Jean-François Six, Le Grand Rêve de Charles de Foucauld et Louis Massignon, Albin Michel, 2008). Un moment, il a pensé le rejoindre au Sahara. C'est de lui qu'il tire l'idée de "substitution" spirituelle (badaliya en arabe), qui donne naissance en 1934, en Egypte, à une "sodalité de prière" un peu difficile à saisir : ces chrétiens d'Orient ne cherchent pas à convertir les musulmans, mais à s'offrir en "substitués" à leur place, en "payant leur rançon" auprès du Christ. Louis Massignon n'est-il pas devenu lui-même un chrétien d'Orient ? En 1950, bien que marié, il est secrètement ordonné prêtre au Caire selon le rite grec catholique...

En 1946, l'islamologue est nommé président du jury de l'agrégation d'arabe. Il s'oppose à la partition de la Terre sainte lors de la création de l'Etat d'Israël. En juin 1953, il entame un premier jeûne privé pour la paix en Afrique du Nord. Devenu président de l'association des Amis de Gandhi, il engage une lutte non violente contre la guerre en Algérie. Cela ne lui vaut pas que des amis. En 1958, à Paris, il est frappé au visage avant une conférence sur Charles de Foucauld, et perd l'usage de l'oeil droit. Ce qui ne l'empêche pas, deux ans plus tard, de participer à un sit-in au camp de Vincennes pour protester contre le traitement infligé aux Algériens de France...

Chrétien engagé, islamologue contesté, Louis Massignon est aussi un immense écrivain, au style étincelant. A son amie libanaise Norah Zalzal qui lui demande quand il publiera "le grand ouvrage" devant couronner sa carrière, il répond : "Pour qui me prenez-vous ? Notre seul grand ouvrage c'est notre vie, notre mort surtout."

Robert Solé

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 Sujet du message : Re: Louis Massignon réédité
Message Publié : 05 Juil 2009 17:13 
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L'émmission Tout arrive sur France Culture consacrait cette semaine une emmission à Louis Massignon, que l'on peut réécouter ici:

http://www.tv-radio.com/ondemand/france ... 090630.ram

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 Sujet du message : Re: Louis Massignon réédité
Message Publié : 20 Juil 2009 14:32 
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Pierre Assouline vient de publier sur son blog un billet sur Massignon:

http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/ ... massignon/

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 Sujet du message : Re: Louis Massignon réédité
Message Publié : 11 Août 2009 12:58 
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Les éditions Koutoubia ont publié en avril un ouvrage de Gilles Munier entendant démontrer que Louis Massignon était un agent secret français rival de Lawrence d'Arabie.

Image

Le site du Réseau Voltaire publie les bonnes pages du livre à ce sujet:

Citer :
Il ne faisait pas bon laisser entendre à Louis Massignon [1] que ses recherches dans les pays arabes, pour le compte du Quai d’Orsay ou du ministère français des Colonies, s’apparentaient à du renseignement [2]. Le Maître entrait en fureur. Le soupçon d’espionnage pesait pourtant sur lui depuis 1907-1908, date de ses premiers séjours en Égypte et en Mésopotamie. En 1906, nommé à l’Institut français d’archéologie du Caire, il s’intéressait beaucoup plus aux activités de la secte islamique sénoussie [3], radicalement anticolonialiste et anti-occidentale, qu’aux fouilles antiques. Massignon passait son temps, comme il l’écrivit, dans des bars mal famés, déguisé en fellah. Il y fit ses premières expériences homosexuelles qui le conduiront, un an plus tard, en Mésopotamie, à retrouver la foi… Ayant entendu parler de Mansour al-Hallaj, un soufi d’origine persane, démembré et décapité pour hérésie en 922 à Bagdad [4], il le choisit comme sujet de thèse. Il partit pour Bagdad, grâce à une bourse accordée par le général de Beylié, connu pour sa mission d’espionnage - sous couvert de recherches d’archéologiques - dans le Caucase et en Asie centrale en 1888 [5].

Arrivé en Mésopotamie, le consul de France présenta à Massignon la famille Aloussi, très respectée dans le pays, qui le prit sous sa protection. Elle pensait avoir affaire à un Français en voie de conversion à l’islam. Il rencontra d’éminents lettrés, visita le cénotaphe d’al-Hallaj [6] et recueillit des informations nécessaires à la rédaction de sa thèse [7]. Sa propension à courir les souks, habillé couleur locale, sous prétexte d’améliorer son arabe, intriguait le wali (préfet) de la ville. Certes, le Sultan Abdul Hamid II avait approuvé son programme de déplacements, mais la police ottomane le filait, pour le cas où sa venue serait liée au Comité Union et Progrès, très actif à Bagdad. Massignon, se demandait-elle aussi, était peut-être un de ces géologues qui infestaient la Mésopotamie à la recherche de pétrole. Abdul Hamid II, en négociation avec le Kaiser, était attentif à toute découverte de nouveaux gisements. Un mois après son arrivée, les archéologues allemands Sarre et Herzfeld, spécialistes de Samarra [8], dénoncèrent aux autorités Massignon comme étant un agent secret. Ils craignaient qu’il ne vienne concurrencer leurs fouilles. La rumeur s’amplifia au point qu’on finit par le traiter d’espion, en pleine rue. La tenue qu’il mettait parfois pour parcourir les environs, sorte d’uniforme turc dépareillé, ne faisait qu’accroître les soupçons à son égard.

En mars 1908, Massignon décida d’aller visiter le château d’Al-Oukheidir, et d’en profiter pour passer quelques jours à Kerballa, Koufa et Nadjaf, villes saintes du chiisme. Il comptait également se rendre à Wasit, près de Kut, où la tribu Muntafiq s’était soulevée contre le pouvoir ottoman. Les questions qu’il posait aux notables laissaient penser qu’il était en mission pour savoir si les chiites étaient susceptibles de se révolter contre le sultan. Sur le chemin du retour, le kaimakam (sorte de sous-préfet) le fit arrêter, le 1er mai, pour espionnage et emprisonner sur la Burhaniyé, un vapeur remontant le Tigre. Massignon jeta par-dessus bord un questionnaire sur les familles nobles de Bagdad qu’on lui avait remis en France. Terrorisé, croyant être exécuté, il fut prit d’une crise de démence mystique et retrouva la foi chrétienne. Le 5 mai, à Bagdad, le consul de France décréta qu’il avait été victime d’une insolation suivie de délires. Il dut sa libération – et peut être la vie - à l’intervention de la famille Aloussi qui, l’ayant accepté comme hôte, considérait de son devoir de le protéger, comme le veut la tradition arabe.

(Pendant la Première Guerre mondiale…)

(…) Plus le corps expéditionnaire d’Allenby et l’armée de Fayçal progressaient vers Damas, plus les Britanniques remettaient en question les Accords Sykes-Picot. Une commission franco-britannique avait été créée pour les faire respecter. En 1917, le sous-lieutenant général Allenby - connu à l’époque comme islamisant et arabisant – avait été nommé auprès de François-Georges Picot qui la co-dirigeait avec Mark Sykes. Le 8 août, Louis Massignon rencontra pour la première fois Lawrence [d’Arabie] qui lui rappela, pince sans rire, qu’ils avaient été tous les deux des archéologues masqués, pour ne pas dire des espions. Il comprit que ce dernier s’était renseigné sur son compte et le prenait pour un ennemi dangereux, craignant que Fayçal l’apprécie plus que lui. En octobre, quand le général Allenby approuva, à Gaza, la nomination de Massignon à l’état-major de Fayçal, Lawrence opposa son veto. Il menaça de démissionner.

Georges Picot demanda au Quai d’Orsay l’ouverture d’un crédit conséquent afin que Massignon puisse, par l’octroi de subventions, donner l’impression aux Arabes que la France participait bien aux combats ! Il fut promu capitaine, à titre temporaire, pour être à équivalence de grade avec Lawrence, mais ce dernier qui refusait déjà la présence trop voyante d’officiers anglais à ses côtés, ne voulait a fortiori pas d’un Français, surtout à portée de main de Damas.

Massignon fut alors envoyé conseiller l’état-major d’une éphémère Légion Arabe, d’obédience anglo-française. Il passa une partie de son temps - comme l’avait fait Lawrence au Bureau Arabe, en Égypte - à interroger les prisonniers arabes incorporés dans l’armée ottomane pour les faire changer de camp, si nécessaire moyennant finances. Fin octobre, dans un rapport au Quai d’Orsay, il nota la montée du nationalisme parmi les membres de la Légion, musulmans pour la plupart. Il fit remarquer que tous rêvaient de libérer les pays arabes, y compris ceux d’Afrique du nord… une revendication idéaliste, écrivit-il, difficile à appuyer [9].

Gilles Munier

Notes:

[1] L’orientaliste Louis Massignon, mort en 1962, est considéré comme le plus grand islamologue français.

[2] L’accusation d’espionnage, plus ou moins étayée, poursuivit Massignon toute sa vie. En mars 1953, Majallat al-Ahzar, revue de l’université d’al-Azhar, au Caire, l’accusa de ne s’intéresser aux mystiques que pour détourner les musulmans de la vraie foi. Elle le dénonça comme agent des missionnaires chrétiens. Certains nationalistes arabes n’étaient pas en reste. Ils le tenaient, comme beaucoup d’orientalistes, pour un hypocrite au service du colonialisme.

[3] Confrérie soufie, fondée en 1837, par Muhammad ibn Ali al-Sénoussi, originaire de la région d’Oran, en Algérie.

[4] Mansour al-Hallaj affirmait, notamment, que Dieu parlait par sa bouche, qu’il devait être tué pour échapper à la condition humaine et rejoindre la totalité divine.

[5] Le général Léon de Beylié avait effectué des fouilles en Mésopotamie, à Samarra et au Kurdistan, en 1907. Il est l’auteur de : L’Inde sera-t-elle russe ou anglaise ? Berger-Levrault, Paris, 1889, et Mon journal de voyage, de Lorient à Samarcande, F. Allier père et fils, Grenoble, 1889.

[6] Le corps démembré d’al-Hallaj ayant été jeté dans le Tigre, ses fidèles lui élevèrent plus tard un cénotaphe, tombeau symbolique, vide.

[7] Louis Massignon soutiendra sa thèse en 1922. Il publiera : La Passion de Al-Hallaj, Gallimard, Paris, 1975, et Al-Hallaj, Recueil d’oraisons et d’exhortations du martyr mystique de l’Islam, J. Vrin, Paris, 1975.

[8] Samarra, située à 135 kilomètres au nord de Bagdad, était au IXème la capitale de l’Irak. Ses vestiges s’étendent sur trente kilomètres le long du Tigre. Ses monuments les plus connus sont la Malwiya, un minaret hélicoïdal, la Grande mosquée du Vendredi et la mosquée al-Askariya, recouverte de tuiles d’or, près de laquelle Muhammad, 12ème imam chiite – le Mahdi - a été occulté en 874.

[9] Keryell, Jacques (sous la direction de), Louis Massignon et ses contemporains, Karthala, Paris, 1997.

Source: http://www.voltairenet.org/article160326.html

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 Sujet du message : Re: Louis Massignon réédité
Message Publié : 07 Sep 2009 19:51 
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Encore une émission sur Massignon cette semaine sur France Culture:

http://sites.radiofrance.fr/chaines/fra ... /?theme=70

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