En plus des drogmans ottomans il existait aussi des drogmans européens. Ainsi, dés 1669
Colbert crée à Paris l'"
École des jeunes de langues" (ancêtre de l'actuel Institut national des langues et des civilisations orientales), dont le but est de former des interprètes :
Citer :
"...instruits dans la religion catholique, apostolique et romaine et dans la connaissance des langues orientales pour servir de drogmans dans les échelles du Levant et en Barbarie."
Dans l'autre sens, Paris accueille à partir de 1700 des jeunes Orientaux, Arméniens en particulier, qui devaient :
Citer :
"remplir la double mission d'interprétes pour les relations diplomatique et de missionnaires pour la propagation du catholicisme."
Au Maroc, les drogmans sont pour la plupart de confession juive. Le patronyme
Torjman ou
Tordjman (de l'arabe
ترجمان qui a donné drogman mais aussi truchement ) apparaît dés le XVIème siècle parmi les communautés juives marocaines.
Source : Ruth Grosrichard - Magazine Zamane - Décembre 2012