Existe-t-il, dans la littérature française, un courant que l'on pourrait considérer comme en opposition au positivisme Comtien, prédatant la guerre de 14-18?

Et parallèlement, est-ce que la littérature anglaise de son côté a eu un courant littéraire positiviste?

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J’aime les gens distraits ; c’est une marque qu’ils ont des idées et qu’ils sont bons ; car les méchants et les sots ont toujours de la présence d’esprit.
Charle-Joseph de Ligne

A première vue, je ne vois pas vraiment de courants littéraires avant 14 qui se définisse par son anti-positivisme.
Pour ce qui est de la philosophie, on peut tout de même penser à Nietzsche et à Bergson qui globalement donnent plus de place à l'homme qu'à la raison. En littérature pure, je ne vois pas trop. Il faut attendre les lendemains de la guerre avec Dada et les surréalistes.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

On peut citer certains auteurs catholiques dans la lignée de Joseph de Maistre, anti-naturaliste et anti-matérialiste (et par voie de conséquence anti-positiviste). On pense à un Léon Bloy, un Ernest Hello, peut-être un Villiers de l'Isle Adam.

Léon Bloy:
Le désespéré: http://abu.cnam.fr/cgi-bin/donner_html?desespere1
voir également sur gallica (en format raster)

Ernest Hello:
http://gallica.bnf.fr/scripts/Consultat ... &O=N064941
http://gallica.bnf.fr/scripts/Consultat ... &O=N065316

Villiers de l'Isle Adam:
Axël: http://gallica.bnf.fr/scripts/Consultat ... &O=N082474

On peut aussi dans une certaine mesure citer Flaubert, qui ouvre la voie à Proust.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

Flaubert ? N'était-il pas plutôt proche de la mouvance réaliste, souvent parallèle et complémentaire au naturalisme ?
Je ne me souviens plus , peut-être pourriez vous m'éclairer.

duc de Raguse.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine