Dionysios Gallikos a écrit :
pour ce qui est de la notion de « champ d’étude marginal », nous aimerions savoir quels sont les critères épistémologiques permettant de l’ identifier.
C'est pas une question d'épistémologie, c'est une question de diffusion : peu de renommée, peu de places dans les centres de recherche, donc peu de lieux d'enseignement, peu de livres, etc. Je me garderais bien de juger de la qualité d'un champ de l'histoire, mais pour ce qui est de la diffusion, c'est facile, il suffit de regarder le nombre de publications scientifiques et surtout vers un public plus large (l'un et l'autre étant de toute manière liés) ... Et force et de constater que pour l'Arabie du Sud antique, c'est pas la fête, comme vous pouvez le voir dans vos recherches. C'est ça que j'appelle un "champ d'études marginal" : on n'en parle pas beaucoup, même s'il y a à dire à son propos.
Citer :
Les spécialistes de la préhistoire, pour ne citer qu’eux « ne croulent pas sous la documentation écrite ».
Je n'en doute pas, mais ici on est dans le forum sur les langues anciennes et l'épigraphie; et en l'occurence ce sont les sources écrites qui priment dans ce domaine.