Citer :
Du reste, en-dehors du B17, qui est à l'époque surtout considéré comme un patrouilleur maritime, personne ne dispose encore d'un bombardier quadrimoteur moderne efficace en 1939.
Le raccourci est un peu rapide: les Britanniques disposent de bombardiers stratégiques, conçus pour ce rôle, avant la guerre, comme les Wellington, Hampden et Whitley.
Ce qui fait le manque d'efficacité de ces engins, comme du B17, d'ailleurs, n'est pas lié à leur conception: incapacité de se défendre contre les chasseurs (donc nécessité d'un avion d'escorte, qui limite de facto leur distance d'action opérationnelle), systèmes de navigation et de guidage inexistants ou inefficaces (on ne trouve pas toujours la cible, ou on se trompe).
Les B17 seront utilisés par les Britanniques au début de la guerre pour les bombardements à haute altitude. L'affaire tournera court: l'avion est difficile à intercepter, ce qui est bien, mais la précision du bombardement est médiocre, le froid bloque les armes et les gouvernes et fatigue machines et hommes.
Citer :
La pause de la Lutwaffe est du aux avions détruits mais aussi à la fin des stocks, comme d’habitude les logisticiens avaient largement sous-estimé la consommation.
Je ne suis pas sur.
Il s'agit plus de stratégie: le but des bombardements massifs est de mettre à genoux la RAF. Cela est de moins en moins possible en automne avec la durée des jours qui se réduit, le mauvais temps qui limite de plus en plus les sorties, ce qui laisse des répits de plus en plus longs aux Britanniques. Plus possible de l'user, quoi...
Ne reste plus que la solution de bombardements stratégiques, le Blitz.
Sans compter qu'il faudra des avions pour... Barbarossa.
Les usines ne tournent pas à plein en Allemagne, en 40, il est possible d'augmenter la production si nécessaire et l'on ne manque pas de navigants.