Mis à part chez Vitruve qui atteste donc bien l'emploi de télamons chez les Latins, et qui est sans aucun doute à l'origine de l'emploi du terme jusqu'à nos jours. Mais c'est aussi le seul traité d'architecture aussi complet dont je dispose : la plupart des autres n'ont que rarement à utiliser ce vocabulaire.
J'ai procédé essentiellement grâce aux dictionnaires de formes de
Hodoi (grec), et
Itinera (latin), ainsi que
Perseus, moins facile d'utilisation.
J'ai complété avec la consultation de mes propres index, preexistants ou bricolés, et une recherche word dans ma propre banque de texte (en gros, je pompe les textes disponibles sur internet auprès de sites comme ceux déjà mentionnés, mais aussi Remacle, Lacus Curtius, Méditerranée, Nimispauci, etc, les copie, mets en page et corrige sur fichier word, ce qui me permet d'utiliser la fonction recherche pour retrouver rapidement tous ceux où apparaissent le fragment de mot recherché). Malheuseusement, il s'agit essentiellement de traductions françaises ou anglaise avec quelques originaux latins non traduits; suffisant en général pour les noms propres (en tenant compte des variations d'orthographe possible), mais pas pour les noms communs. Le "pillage" des textes originaux est prévu... mais c'est très long, et je traîne un peu les pieds, d'autant que de trop nombreux textes sont en attente de relecture et mise en page, sans parler des indexations...
Quelques centaines de textes plus ou moins longs ont donc été passés en revue, mais bien évidemment pas tous, en particulier l'épigraphie, et d'autre part, certaines références ont pu passé entre les mailles du filet (via des traductions aléatoires, des fautes de frappe, voire pourquoi pas... inattention !).
Si tu as l'occasion de consulter le Pauly-Wissora, je présume qu'une notice consacrée au telamon existe et renverra à d'éventuels autres exemples...
Edit: juste une remarque: l'étymologie grecque pour télamon proposée est assez logique, elle n'en est pas certaine pour autant. Le terme peut aussi être éventuellement d'origine étrusque, puisqu'il s'agit d'un toponyme de la région, évidemment de sens inconnu. Ce qui pourrait expliquer que Vitruve soit incapable de proposer une étymologie, même fantaisiste, alors qu'il explique à la fois l'origine du mot Atlante et celui du mot Cariatide, mais confesse son ignorance pour
telamones, alors qu'il connait le grec.