Res publica a écrit :
pierma a écrit :
.....
Paradoxe de cette élection : pendant que la direction du PCF faisait discrètement voter pour Giscard, ...:
Les consignes de "vote révolutionnaire" ,selon la terminologie du PC , en mai 1981 , j'ai du mal à y croire. C'est vrai que Jucquin l'évoquera lorsqu'il s'éloignera du parti. En tout cas , si consignes il y a eu , soit elles furent limitées , soit elles ne furent guère suivies.
Je pense que c'est très réel, mais ce genre de consigne ne peut être donnée qu'aux gens dont on est sûr. La plupart des militants de base n'en ont rien su. (la même remarque vaut pour le RPR)
Ce qui a pu être perçu par les militants, ce sont des réserves exprimées par la hiérarchie communiste, mettant en cause Mitterrand sur des points sensibles. Mais l'électorat communiste voulait lui aussi gagner ces élections, et ça n'a pas dû avoir beaucoup d'effet.
Alain.g a écrit :
Le PC a nettement fait comprendre qu'il avait hésité avant d'appeler à voter Mitterrand au second tour. Fin 80, il accusait celui-ci de "trahison" pour son alignement sur les EU et menaçait de ne pas le soutenir. Mais son électorat a voté fortement Mitterrand.
Le PCF ne pouvait pas prendre l'initiative de torpiller l'Union de la Gauche. Une grande partie de son électorat ne l'aurait pas compris.