caputustum a écrit :
Logiciel est rentré dans l'usage, je n'y peux rien. "Courriel" est encore en concurrence avec "mail", ce dernier usage restant dominant.
Comme le dit très bien Yves-Marie, "courriel" entre de plus en plus dans l'usage courant et, si j'en crois ma petite expérience personnelle, il a dépassé le mot "mail". Par contre, "mél" n'a pas pris.
Citer :
Tant que les deux existeront je choisirai l'anglicisme, plutôt qu'un mot valise ballot. Un anglicisme n'est pas une tare, pas plus qu'un latinisme. Je ne comprends pas les réactions épidermiques qu'ils suscitent, au point que certains vont inventer des mots inutiles et mal faits, et tenter d'en imposer l'usage aux administration. Tant de coercition pour un chauvinisme lingüistique, voilà qui me parait curieux.
Je ne comprends pas trop ce passage. L'histoire montre que les langues sont le résultat de métissages entre spécificités locales et influences extérieures, ces dernières étant généralement assaisonnées à la sauce locale. Je ne vois pas ce qu'il y a de "balot" là-dedans. Ou alors, toutes les langues du monde sont "tartes".
Environ 70% du vocabulaire de l'anglais vient du français et a été légèrement transformé sur place. L'anglais serait donc lui aussi une langue "balot"? Et les utilisateurs d'anglicismes comme "mail" (venant du français "malle" comme l'a rappelé YM) utiliseraient donc des termes "balots"?
Citer :
Le français actuel souffre de véritables corruptions, qui n'ont rien à voir avec les emprunts normaux qu'on peut faire aux lexiques des autres langues. La construction du style indirect est en train d'être détruite, et c'est infiniment plus grave que quelques mots étrangers. C'est ainsi qu'on entend souvent : "je me demande qu'est ce qu'il va faire".
Vous avez raison mais être attentif à l'un n'empêche pas d'être attentif à l'autre.