Pédro a écrit :
Ou alors il faut avoir l'esprit plutôt mal tourné...
... Je suis un peu moyen des fois...
C'est bien le sens auquel je pensais ^^"
calame a écrit :
Comme le précise Pédro, tout est question de contexte. Mais en plus, en cas d'hésitation, la place des mots prend de l'importance et permet, le plus souvent, de s'en sortir.
Par exemple, pour
matronae puellae gaudio sunt, le sujet (théoriquement) est au début de la phrase et le génitif va se mettre au plus près du nom qu'il complète ; on peut donc estimer (avec un peu de chance, si l'auteur ne cherche pas à mettre un mot en exergue et si ce n'est pas de la poésie en plus!) que matronae est sujet et pullae génitif. Pour le temps d'un verbe comme deleo (il ne sont pas légion à avoir plusieurs formes semblables, il y a video, aussi, il me semble), il sera donné presque sûrement par le contexte. (le problème vient parfois lors de l'emploi d'un présent de narration dans un texte au passé)
Ce qui n'empêche pas évidemment toutes les divergences de traduction ; d'ailleurs, si c'était une science exacte, quel intérêt d'étudier les langues ?
Je rejoins tout le monde au niveau de l'aide apportée par le contexte (et le bon sens !), tout comme je suis d'accord que la traduction n'est pas une science exacte, mais il me semble qu'il n'est pas possible en français (par exemple) d'avoir des contre-sens potentiels aussi énormes. Au final le système des déclinaisons se montre bien peu rigoureux vu le nombre de cas ayant la même forme...
Pour le contexte cependant, joue-t-il tant que ça dans le cadre juridique ? En fait j'avais réduit la question au cadre juridique parce que le contexte joue (a priori ?) un rôle moindre que dans un texte littéraire quelconque, dans le sens où un avocat pourrait très bien chercher les phrases offrant des contre-sens pour pouvoir les contourner, si vous voyez ce que je veux dire...