Aigle a écrit :
2 -pour Jean Monnet, le personnage est un peu porté à l'emphase et au rêve ("nous unssions des peuples et non des Etats") tout en travaillant dans l'ombre le plusloin possible des électeurs - ce qui ne pouvait qu'agacer un patriote pragmatique très attaché au lien entre le peuple et ses dirigeantscomme le général. Mais il y a une logique profonde chez Monnet : faire l'Europe et se soumettre aux Etats-Unis vus comme les sauveurs de l'Europe démocratique .....
Outre le fait que ceci est hors sujet et biaisé, avez-vous au moins lu ses mémoires ?
Monet pendant la deuxième guerre civile européenne du XX siècle :
"En 1938, à l'approche de la guerre, Daladier le chargea d'acheter secrètement des avions de guerre américains. Lors de son séjour aux États-Unis, il persuada le président Roosevelt d'accroître l'effort d'armement. En 1940, il proposa la constitution d'une « union franco-britannique » (un Parlement, une monnaie et une armée communs) pour contrecarrer l'avancée des troupes d'Hitler. Le projet échoua à la suite de la démission de Paul Reynaud et du vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Mandaté par Churchill, Monnet retourna aux États-Unis, où il fut l'un des artisans du Victory Program, qui permit aux États-Unis de devenir l'arsenal des démocraties.
En 1943, Monnet fit partie du Comité français de libération nationale à Alger. En janvier 1946, Monnet était nommé commissaire général au Plan, où il contribua d'une manière décisive à la reconstruction et à la modernisation de la France." (Olivi & Giacone, L'Europe difficile).