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Message Publié : 29 Déc 2009 14:12 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

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Ajoutons que tout cela se passe dans un pays où république et démocratie ont été parachutées avec la défaite; une part importante des élites - et les plus prestigieuses - ne l'ont jamais acceptée, et cherchaient du départ à lui régler son compte, tandis que les électeurs n'étaient pas forcément très convaincus.


Vous dites (si je vous comprends bien) que nombre d'Allemands voyaient la démocratie comme un apport étranger en quelque sorte imposé à l'Allemagne contre son grè suite à la défaite?


Oui et non, non parce que ce n'était pas, je pense, vu comme un régime imposé par l'occupant, mais oui parce que c'était vu comme une espèce de machin parfaitement illégitime et profondément non-allemand, imposé par les basses manoeuvres de "messieurs en redingote", traîtres et causes plutôt que conséquences de la défaite. N'oubliez pas qu'on parle d'une défaite vue comme la conséquence d'une trahison "rouge". Un beau matin, les Allemands se sont retrouvés vaincus, sans empereur, en république, au bord de la guerre civile généralisée et avec ces nouveaux chefs signant un traité perçu comme odieux. A en croire P.Jardin, il n'a fallu que quelques semaines pour que les tentatives républicaines de faire le procès du Reich agressif comme fauteur de guerre s'étouffent dans le nationalisme conservateur. Et dans le même temps les espoirs de la République d'enraciner une légitimité. A lire P.Jardin et G.Mosse, j'ai l'impression que les Allemands avaient le sentiment d'avoir attrapé la république comme on attrape une maladie. On ne risquait pas, avant 1914, d'entendre des chansons populaires du genre de celles qui circulaient juste après l'écrasement de la Commune... Ni, en 1919, de trouver un Montéhus allemand pour chanter "Enfin ça y est, on est en république, tout marche bien, tout le monde est content"...


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Message Publié : 29 Déc 2009 14:37 
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Jean Mabillon
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A lire P.Jardin et G.Mosse, j'ai l'impression que les Allemands avaient le sentiment d'avoir attrapé la république comme on attrape une maladie. On ne risquait pas, avant 1914, d'entendre des chansons populaires du genre de celles qui circulaient juste après l'écrasement de la Commune... Ni, en 1919, de trouver un Montéhus allemand pour chanter "Enfin ça y est, on est en république, tout marche bien, tout le monde est content"...


Mosse écrit (The Crisis of German Ideology) que la démocratie n'a pas marché en Allemagne depuis le début. Et la métaphore de la maladie que vous utilisez est d'autant plus justifiée qu'elle a été identifiée souvent par la droite à un apport juif.


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Message Publié : 29 Déc 2009 16:52 
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APPRENTI a écrit :
Connait-on les taux de participation aux élections de la République de Weimar ?


Voir ici:


http://www.gonschior.de/weimar/Deutschl ... t_RTW.html

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Message Publié : 29 Déc 2009 19:23 
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APPRENTI a écrit :
Connait-on les taux de participation aux élections de la République de Weimar ?


Un taux de participation ne veut pas dire grand chose quand une grande perite des électeurs vont aller voter pour des partis réclamant la fin de cette démocratie. C'est le cas des partis d'extrême-droite et c'est le cas des partis d'extrême-gauche, communistes inclus. SI vous désirez connaitre l'attachement des allemands à la démocratie, il faut soustraire les voix qui vont à ces partis anti-démocratiques.

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Message Publié : 29 Déc 2009 23:33 
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Vous dites (si je vous comprends bien) que nombre d'Allemands voyaient la démocratie comme un apport étranger en quelque sorte imposé à l'Allemagne contre son grè suite à la défaite?

Mais bien entendu. Ce sont les "criminels de Novembre", qui ont apporté ce "poison" tout en poignardant le régime impérial et son armée dans le dos et les élites allemandes n'ont jamais trop aimé le triomphe du parlementarisme. Aussi, lorsque le régime se présidentialise en 1930 - ce que la Constitution prévoyait au passage -, personne ne proteste véritablement.
Pourtant, au regard des travaux réalisés par Stresemann et de la vie politique entre 1924 et 1928, on avait l'impression que le régime commençait à s'enraciner et à obtenir une légitimité certaine aux yeux des Allemands. Le comte Westarp parvenait même à faire sortir le DNVP de l'opposition stérile...

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Message Publié : 29 Déc 2009 23:44 
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Jean-Pierre Vernant
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On connaît surtout l'itinéraire, voire la "psychologie", en tout cas le profil idéologique de l'Allemand qui finit par voter Hitler. Normal : ce qui intéresse, c'est de savoir "comment on en est arrivé là". Il serait intéressant de savoir, pour faire suite à cette dernière remarque, quel était le profil des Allemands qui pensaient que la démocratie était somme toute une bonne chose. Cette part d'Allemagne qui a engendré le Bauhaus et tous ces artistes qui seront maudits par le IIIe Reich... Qui étaient-ils, combien étaient-ils, quel avait été leur cheminement politique, idéologique...


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Message Publié : 30 Déc 2009 0:05 
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Polybe
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Ceux qui ont monté de toute pièce le mythe du "coup de couteau dans le dos" c'est les nazis, la droite et hindenburg (les généraux derrière lui)... pas les Allemands.

Les Allemands n'ont pas élu Hitler ! Même en bourrant les urnes et en massacrant leurs opposants ils n'ont jamais eu que 44% des suffrages ! Alors combien en réalité ? Si peu.
Hitler n'a pas été élu, c'est ce même Hindenburg qui l'a nommé chancelier, et sur proposition de la droite et pour rassurer l'armée et les grandes fortunes... tout ça pour éviter que la gauche ne prenne le pouvoir loyalement et n'applique ses réformes pour lutter contre la crise de 29.


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Message Publié : 30 Déc 2009 7:04 
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APPRENTI a écrit :
Ceux qui ont monté de toute pièce le mythe du "coup de couteau dans le dos" c'est les nazis, la droite et hindenburg (les généraux derrière lui)... pas les Allemands.


Le mythe nait en janvier 1919. Les nazis n'existent pas encore. Ceux qui ont créer le mythe ? L'État-Major et les militaires en général.

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Message Publié : 30 Déc 2009 9:15 
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tout ça pour éviter que la gauche ne prenne le pouvoir loyalement et n'applique ses réformes pour lutter contre la crise de 29.

Vos clichés gauchistes ont vraiment la vie dure... Comment espériez-vous ce miracle avec la politique du KPD ? Le SPD tout seul ne pouvait rien faire et même s'il "tourne" toujours autour des 20% des suffrages, cela ne suffit pas pour gouverner. Ses alliés furent toujours les libéraux et le Zentrum. Le seul problème c'est que les libéraux s'effondrent après 1924 - sauf le DVP - et que le Zentrum prend un virage conservateur en 1928 avec l'arrivée de Mgr Kaas.
Je me demande de plus en plus si ce n'est pas la période 1928-1930 au niveau de la vie politique en Allemagne qui fait le lit du nazisme et non pas la crise... :-|

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Message Publié : 30 Déc 2009 10:08 
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Jean-Pierre Vernant
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Là où "apprenti" dit vrai, c'est que la terreur du bolchevisme était un puissant moteur des élites conservatrices. D'ailleurs, pour accepter de jouer le pion Hitler, il leur a fallu surmonter leur répugnance pour le S de NSDAP, de même que les völkisch "classiques" craignaient la dimension "mouvement de masse". Tous ces conservateurs (et c'étaient des idées largement répandues dans "le peuple", pas du tout restreintes à un petit cénacle d'élites) considéraient qu'une société véritablement allemande est une société hiérarchisée avec des aristocrates à un bout et une économie paysanne à l'autre, dont les structures médiévales sont la référence (commun au DNVP et aux mouvements völkisch, sauf le nazisme). Hitler a dû lentement, diaboliquement rassurer tous ces messieurs - le travail s'achevant en juin 34.
En revanche, comme l'explique bien le Duc, il n'y avait aucune chance de voir "la gauche" (j'imagine, sous-entendu KPD+SPD) s'emparer "loyalement" du pouvoir. Si elles avaient eu l'intelligence de s'unir, elles auraient peut-être pu faire quelque chose, mais cette scission irrémédiable est le propre de l'époque et de sa géopolitique, et il n'y aurait pas grand sens à imaginer ce genre d'uchronie.


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Message Publié : 30 Déc 2009 13:01 
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Jean Mabillon
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Mais bien entendu. Ce sont les "criminels de Novembre", qui ont apporté ce "poison" tout en poignardant le régime impérial et son armée dans le dos et les élites allemandes n'ont jamais trop aimé le triomphe du parlementarisme.


Oui sur le fait que les criminels de novembre et la gauche soient vus comme d'inspiration étrangère: on peut en effet considérer dans cette optique droitière que le bolchévisme vient des Juifs, et d'Union soviétique.
Mais la thèse de la droite allemande était-elle clairement que la démocratie était un apport étranger? pas juste les excès du parlementarisme mais la démocratie en soi?


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Message Publié : 30 Déc 2009 13:21 
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Jean Mabillon
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Tonnerre a écrit :
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Mais bien entendu. Ce sont les "criminels de Novembre", qui ont apporté ce "poison" tout en poignardant le régime impérial et son armée dans le dos et les élites allemandes n'ont jamais trop aimé le triomphe du parlementarisme.


Oui sur le fait que les criminels de novembre et la gauche soient vus comme d'inspiration étrangère: on peut en effet considérer dans cette optique droitière que le bolchévisme vient des Juifs, et d'Union soviétique.
Mais la thèse de la droite allemande était-elle clairement que la démocratie était un apport étranger? pas juste les excès du parlementarisme mais la démocratie en soi?


Attention à toute analogie avec la France : la droite de Weimar (le DNVP par exemple) est très très à droite - elle est monarchiste et ultra-nationaliste et voit certainement dans les idées de 1789 un poison dont le Reich doit se méfier pour mieux présever son "Sonderweg".


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Message Publié : 30 Déc 2009 14:10 
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Jean Mabillon
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Attention à toute analogie avec la France : la droite de Weimar (le DNVP par exemple) est très très à droite


Euh, je ne vois pas bien où vous voulez en venir. La droite de l'Action française est aussi très très à droite, antirévolutionnaire, antisémite et monarchiste. Et elle eu jusqu'à 30 sièges à l'Assemblée nationale entre les deux guerres. Le DNVP en avait 52 au Reichstag en 33.


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Message Publié : 30 Déc 2009 15:18 
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Le DNVP est à droite et monarchiste, nationaliste, bien entendu. Voici une affiche pour les élections de 1924, elle se passe de commentaires:

Image

Et en plus, le Kronprinz s'affiche avec le chancelier quelques jours avant le vote, alors le DNVP ne va pas être plus royaliste que le roi.

Image

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Message Publié : 30 Déc 2009 17:36 
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Polybe
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Narduccio a écrit :
Le mythe nait en janvier 1919. Les nazis n'existent pas encore. Ceux qui ont créer le mythe ? L'État-Major et les militaires en général.
Tout à fait, mais le nid de l'extrême-droite, sa "couveuse" c'est l'armée. Dès que l'extrême-droite aura une façade légale elle répétera la théorie du "dolchstosse" comme un perroquet. Le NSDAP n'existe pas encore, mais Hitler et ses futurs partisans si, et ils sont tous des partisans fanatiques de cette théorie.
J'ajoute que l'armée à elle seule n'a pu créer ce mythe : elle a été appuyé et relayé par la presse qui appartient à l'aristocratie allemande. L'alliance est déjà là.
D'ailleurs, l'origine du mythe du "dolchstosse" c'est la révolution russe (1917)... la défaite est due selon la théorie à la révolution russe, qui elle-même est due aux juifs etc... toute la théorie nazie est déjà là. Elle ne sera que reprise et développée et amplifiée par Hitler.
La révolution russe a accéléré les pourparlers de paix bien plus que n'importe quelle négociation auparavant. Si la paix est trouvé dès 1918, ce n'est pas un hasard. La guerre aurait pu duré plus longtemps. Mais, la bourgeoisie allemande a vu une menace dans son dos, à l'est de l'Allemagne. Et les bourgeoisies occidentales elles aussi ont vu cette nouvelle donne géopolitique qui menaçait directement leurs intérêts. La paix a été trouvé d'ores-et-déjà en 1918 pour pouvoir tourner l'Allemagne et son formidable arsenal offensif contre une Russie rouge. La passivité des démocraties occidentales à Münich est bien plus logique vu sous cette angle.
Il semble que les bourgeoisies aient trouvé ce fou Hitler pour faire le boulot. Mais ce n'était pas un type comme eux, il n'a pas rempli tout à fait le contrat ; il n'a pas réussi à vaincre l'URSS d'où le ralliement massif derrière les USA nouveau champion de la lutte contre le bolchévisme. Hitler était le Frankenstein de la bourgeoisie... seule la mort pouvait arrêter ce robot trop bien programmé.

Cuchlainn a écrit :
Là où "apprenti" dit vrai, c'est que la terreur du bolchevisme était un puissant moteur des élites conservatrices. D'ailleurs, pour accepter de jouer le pion Hitler, il leur a fallu surmonter leur répugnance pour le S de NSDAP
La liquidation des SA au cours de la "nuit des longs couteaux" visera à rassurer ces élites.

Duc de Raguse a écrit :
Comment espériez-vous ce miracle avec la politique du KPD ? Le SPD tout seul ne pouvait rien faire et même s'il "tourne" toujours autour des 20% des suffrages, cela ne suffit pas pour gouverner. Ses alliés furent toujours les libéraux et le Zentrum. Le seul problème c'est que les libéraux s'effondrent après 1924 - sauf le DVP - et que le Zentrum prend un virage conservateur en 1928 avec l'arrivée de Mgr Kaas.
Je me demande de plus en plus si ce n'est pas la période 1928-1930 au niveau de la vie politique en Allemagne qui fait le lit du nazisme et non pas la crise...
Le problème ce n'est ni le KPD ni le SPD... bien au contraire, c'est la droite qui s'est rallié derrière Hitler pour pouvoir barrer la voie du pouvoir à la gauche (ex. lors du vote de la loi des pleins pouvoirs).
1928 est en effet un tournant avant 1929, parce qu'un socialiste arrive au pouvoir. Chose insupportable pour la droite-extrême et l'extrême-droite allemande. D'où l'accélération des alliances : c'est à partir de là que Hindenburg va soutenir Hitler etc. La peur du rouge s'accroit. Et avec 29 alors là on va tirer la sonnette d'alarme. Et, le pompier de service sera A. Hitler, non élu par le peuple, mais nommé par les élites de manière autoritaire. Malheureusement pour l'Allemagne, c'est un pompier-pyromane, au propre comme au figuré (ex. : incendie du Reichstag), et au lieu de la sauver, il va la précipiter en enfer. Mais pour les élites, l'essentiel est sauvé : leur fortune (ex : Krupp qui récupère sa fortune très tôt après la guerre).


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